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Une journée d’initiation pour découvrir et apprécier le sport

Publié le 21/09/2019

L’Association de crosse de Saint-Eustache (ACSE) organisait une séance d’initiation à sa discipline, au parc Clair Matin, le dimanche 15 septembre. Le tout avait pour simple objectif de faire découvrir ce sport à des jeunes âgés de 7 à 16 ans.

Le président de l’ACSE, Éric Rondeau, semblait heureux du résultat, de la présence de nombre d’athlètes en herbe, de parents dans les estrades et du soleil, en cet avant-midi.

«Nous organisons cette initiation en prolongation de notre saison, précise d’abord le directeur technique, Dominique Landry. Nous avons joué à la crosse à l’intérieur, soit en enclos, à l’aréna Olympia de Deux-Montagnes. Il s’agit ici de la version extérieure du sport, la crosse au champ. Nous souhaitons éventuellement bâtir une équipe pour la communauté!»

Les Diablos, couleurs de l’ACSE, auront donc leur propre formation, tout comme l’école secondaire des Patriotes, également de Saint-Eustache. Aux dires de M. Landry, ces créations permettront de faire connaître davantage la crosse, dans la ville, et plus largement, dans la MRC de Deux-Montagnes.

De plus en plus populaire

Au moment d’une discussion avec le directeur technique et le président de l’ACSE, des jeunes âgés de 7 à 11 ans pratiquaient la crosse, sur le terrain de football du parc Clair Matin, en compagnie d’entraîneurs partageant leur passion de la discipline. Sur le coup de 11 h, c’était au tour d’adolescents de 12 à 16 ans à se présenter sur le gazon synthétique.

Les deux hommes expliquaient alors que ce sport est pratiqué et vu partout chez nos voisins, les Américains. Au Canada et dans la province québécoise, on observe plusieurs équipes académiques et seniors. L’intérêt grandit bien.

«Cette version de la crosse est jouée dans les cercles universitaires aux États-Unis, lance M. Rondeau, impliqué depuis nombre d’années. Dans les grandes universités, habituellement, ils ont quatre équipes de haut calibre, couvrant les divisions A à D. Chaque formation est composée de 20 à 25 athlètes. Le but, en tant que joueur, est de s’améliorer et de passer au stade supérieur l’année suivante. C’est une discipline excessivement populaire chez nos voisins du Sud!»

Au Canada et au Québec, le sport est somme toute populaire, mais encore trop méconnu. D’ailleurs, un enfant a fait le chemin depuis Ville LaSalle pour être présent à cette séance d’initiation, à Saint-Eustache, lui qui souhaitait absolument vivre l’expérience.

«Au niveau universitaire, au Canada, les écoles anglophones ont pratiquement toutes des équipes. Au Québec, nous voyons une évolution. Une ligue senior a été mise sur pied, composée de formations civiles, et d’autres, issues d’universités francophones, puisqu’il n’existe pas de réseau académique spécialement pour eux. McGill et Bishop, deux institutions montréalaises, jouent dans la ligue universitaire de l’Ontario. L’Université de Montréal évolue dans la ligue senior du Québec.»

Une ligue U14 de crosse a également été créée, dernièrement, dans la province. L’ACSE y voit une belle opportunité: «Quatre clubs y évoluent, pour l’instant. Si jamais on voit un intérêt dans la communauté, nous allons embarquer certainement dans le bateau» , de conclure le président de l’association sportive d’ici.

Pour plus d’informations relatives à l’ACSE, qui a pour but de permettre aux jeunes de la MRC de connaître et pratiquer le sport national d’été qu’est la crosse: [https://www.acsediablo.com/].

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