La course s’adresse à tous. On espère toutefois voir les adultes nombreux sur la ligne de départ. 
«Nous voulons que les jeunes bougent, mais cela passe souvent par les parents. Si le parent ne bouge pas, le jeune ne bougera pas non plus», lance Jean-François Girard, directeur de la Maison des jeunes d’Oka qui compte également sur cet événement pour renflouer les coffres de son organisme. 
«Nous voulons offrir davantage de services aux jeunes. C’est certain que cela joue dans mon budget. Et, contrairement à ce que certains pensent, mon salaire n’est pas payé par la Ville. C’est indépendant», de dire M. Girard. 
Cette course vient donc s’ajouter aux autres activités annuelles de financement de la Maison des jeunes. En octobre dernier, la présentation du traditionnel rallye avait permis de récolter quelque 17 000 dollars et la Loto-voyages presqu’autant, mais ce n’est pas suffisant parce que des jeunes, il y en a beaucoup à Oka. Surtout des préados de 11 et 12 ans, qui sont de plus en plus nombreux à fréquenter les locaux de la rue St-Jacques. 
«Des soirs, il n’y en a que deux ou trois, et d’autres, 27. Ce n’est jamais pareil!» 
Habituellement, ce sont les jeunes qui décident des activités qu’ils veulent faire. Lorsque l’activité choisie est offerte à un coût raisonnable, on va de l’avant. Les jeunes doivent toutefois contribuer financièrement. 
«Par exemple, ils veulent aller en voyage ou en camping une semaine durant l’été. Ils devront donc organiser des collectes de fonds pour défrayer les coûts. Ça les responsabilise en même temps», de dire Jean-François Girard. 
Pour s’inscrire à la course, il suffit d’appeler à la maison des jeunes en composant le 514 512-9367. Le coût a été fixé à 40 $ pour les adultes, 20 $ pour les 13 à 17 ans, alors que c’est gratuit pour les 12 ans et moins.

Si le Globe de cristal en bosses – un septième en carrière – était déjà dans la poche depuis deux semaines, après la compétition à Tazawako, au Japon, Mikaël Kingsbury devait attendre l’issue de cette dernière compétition pour voir s’il allait aussi rafler le Globe remis au meilleur skieur toutes disciplines de ski acrobatique confondues. Eh bien, ce sera à ajouter à une collection déjà bien garnie.
<h3>Saison plus que mémorable</h3>
Pour Kingsbury, ce sera certes une saison plus que mémorable, lui qui compte maintenant un grand total de 49 victoires en Coupe du monde, un sommet il va sans dire, dont sept pendant la saison 2017-2018, une série 13 victoires consécutives, une médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang et deux autres Globes de cristal.
Avant de clore définitivement cette saison, le skieur de Deux-Montagnes devait cependant en découdre avec les autres bosseurs masculins. Cette fois, c’est contre le favori local, Benjamin Cavet, que Kingsbury a remporté ce duel.
«Je n’avais jamais remporté la Coupe du monde à Megève. J’avais envie de bien terminer la saison et d’aller chercher la victoire, donc je m’étais bien préparé. Je n’ai pas eu un parcours facile avec mes duels, mais j’ai réussi à me rendre jusqu’au bout pour ainsi terminer la saison avec une victoire» , a commenté Kingsbury à l’issue de cette victoire.
<h3>Objectifs atteints</h3>
Surtout, celui que l’on a surnommé le «roi des bosses» s’est dit satisfait d’avoir atteint les deux objectifs qu’il s’était fixés en début de saison, soit de gagner les Jeux olympiques et les deux Globes de cristal.
«C’est mission accomplie! Une saison incroyable se termine, mon pire résultat est une deuxième place, alors je ne pense pas pouvoir demander mieux. J’ai maintenant hâte de rentrer à la maison pour aller célébrer avec ma famille et mes amis» , d’ajouter celui que l’on a surnommé le «roi des bosses» .
Enfin, Kingsbury a eu de bons mots pour trois de ses coéquipiers qui ne seront pas de retour l’an prochain. «Marc-Antoine [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://&lt;a href=" target="_blank" rel="noopener">http://Gagnon</a>&#8221; target=&#8221;_blank&#8221; title=&#8221;Consultez notre site pour obtenir plus d&#8217;information&#8221;&gt;http://<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://Gagnon" target="_blank" rel="noopener">http://Gagnon</a>] a été mon coéquipier pendant longtemps. Il m’a poussé tous les jours; il a été un ami extraordinaire. Disons que c’était une journée forte en émotions. Audrey [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://Robichaud" target="_blank" rel="noopener">http://Robichaud</a>] et Alex-Anne [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://&lt;a href=" target="_blank" rel="noopener">http://Gagnon</a>&#8221; target=&#8221;_blank&#8221; title=&#8221;Consultez notre site pour obtenir plus d&#8217;information&#8221;&gt;http://<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://Gagnon" target="_blank" rel="noopener">http://Gagnon</a>] prennent aussi leur retraite. Ils vont tous me manquer» , a, enfin, ajouté le Deux-Montagnais.

Une septième victoire et deux Globes de cristal pour Mikaël Kingsbury

Le Phœnix de Sherbrooke et l’Armada s’affrontaient pour une dernière fois cette saison. L’indiscipline de la formation estrienne a ouvert la porte à la Flotte qui l’a emporté par la marque de 4-3.
Alexandre Alain a joué les héros en complétant son deuxième tour du chapeau de la campagne, en fin de rencontre. Le capitaine de la Flotte a ouvert la marque tôt en première période. Par la suite, il a répliqué avec ses 42e et 43e filets de la campagne, en avantage numérique, dans les dix dernières minutes de jeu.
«C’était un bon match, affirmait sans hésiter Joël Bouchard. Les joueurs se sont battus. Ils étaient concentrés. (…) Je suis fier des gars. Ça paraissait qu’ils voulaient gagner. Dernièrement, c’est difficile d’aller chercher de l’émotion, ce n’était pas le cas ce soir.» 
De l’émotion, les joueurs en ont eu besoin. La troupe de Joël Bouchard a dû se débrouiller sans les services des défenseurs Antoine Crête-Belzile et Pascal Corbeil. Ces derniers ont quitté la rencontre tôt en première période.
«C’est une victoire d’équipe et ça nous prépare pour les séries, expliquait Alexandre Alain. C’est sûr que perdre deux joueurs comme Crête-Belzile et Corbeil, ça fait mal en début de rencontre.» 
Pour Joël Bouchard, la perte de ses deux défenseurs le déçoit. Cependant, il était loin d’être apeuré. «Je ne suis pas un gars qui a peur, dans la vie. Si vous voulez parler à quelqu’un qui a peur, parlez à quelqu’un d’autre. Moi, je n’ai pas peur. Je joue, c’est tout.» 
Drake Batherson a touché la cible avec un joueur en plus, alors qu’il ne restait que deux minutes à écouler au premier vingt. Alex Barré-Boulet a récolté des mentions d’aides sur les quatre buts de ses coéquipiers.
Du même coup, l’Armada assurait son emprise sur le premier rang du circuit Courteau. Elle mettait la main sur le premier trophée Jean-Rougeau de son histoire, récompense remise à la meilleure formation en saison régulière de la LHJMQ, grâce à sa 46e victoire de la saison, égalant ainsi un record d’équipe.
«C’est satisfaisant de finir premier, de dire Alexandre Alain. L’objectif c’est toujours de finir le plus haut possible pour avoir l’avantage de la glace en séries.» 
<h3>Bombardement en troisième période</h3>
Le Phœnix a bénéficié de deux avantages numériques en fin de rencontre. Toutefois, Tobie Paquette-Bisson a sauvé les meubles pour l’Armada, alors que Nicolas Poulin a été frustré par Denisov.
«Normalement, avec 18 lancers en troisième période, on profite de nos chances. De leur côté, leurs canons sont allés chercher les buts nécessaires au bon moment» , jugeait, l’entraîneur-chef du Phœnix, un Stéphane Julien, qui réfutait l’indiscipline de ses joueurs comme cause de la défaite.
Mikhail Denisov a eu de la difficulté dans les deux premiers tiers. Yann-Félix Lapointe a créé l’égalité 1-1 sur un lancer qui a échappé au gardien russe, et avec trois secondes au cadran en période médiane, Nicolas Poulin, du Phœnix, prolongeait sa séquence de matchs avec au moins un point à neuf.
«Je n’ai pas aimé le premier but, précisait Joël Bouchard. En troisième période, il a été solide. Sur le deuxième filet, pour être franc, la rondelle avait des yeux. Elle est passée au travers de trois joueurs et à côté de lui.» 
Marek Zachar a marqué dans les derniers instants de la joute pour les visiteurs. Le Phœnix a vu sa séquence de neuf victoires consécutives prendre fin.
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Une course de 5 ou 10 km dans les rues d’Oka