Âgé de 11 ans, Nathan voit sa participation à une compétition internationale de Ninja Warrior, appelée « Ultimate Ninja Athlete Association (UNAA) World Finals », être récompensée. L’événement s’est déroulé du 24 au 28 juillet dernier, en Californie. Le jeune okois a reçu sa bourse en compagnie des membres de sa famille, ainsi que du maire d’Oka, Pascal Quevillon, et de la responsable du Service des loisirs et de la culture de la Municipalité d’Oka, Marie-Ève Maillé. 



Rappelons que cette Politique d’aide financière vise à reconnaître le talent des jeunes athlètes okois qui se démarquent dans leur discipline et à les soutenir financièrement dans la pratique de leurs sports. Pour soumettre une demande d’aide financière, il suffit de joindre le Service des loisirs et de la culture au 450 479-8333 ou de se rendre sur le <a href="https://municipalite.oka.qc.ca/mairie/programmes-et-politiques/">https://municipalite.oka.qc.ca/mairie/programmes-et-politiques/</a>.

Trois victoires de suite, et six au total en 13&nbsp;départs durant cette saison 2024 qui a pris fin dimanche dernier sur le circuit de l’Autodrome Montmagny, n’auront pas été suffisantes pour le pilote Kevin Lacroix, de Saint-Eustache, pour être couronné une première fois grand champion de la série NASCAR Pinty’s; lui qui termine une nouvelle fois au deuxième rang de ce championnat de course automobile.



En fait, c’est la cinquième fois en 10&nbsp;ans de carrière que Kevin Lacroix doit se contenter de ce titre de vice-champion depuis qu’il s’est joint à la série NASCAR Pinty’s, en 2015. Le pilote âgé aujourd’hui de 35&nbsp;ans a également occupé cette deuxième position en 2017, 2019, 2020 et 2022.



Cette année, c’est le pilote Marc-Antoine Camirand, sixième au terme de l’épreuve disputée à l’Autodrome Montmagny, qui a finalement été sacré champion de cette saison 2024; lui qui a devancé Kevin Lacroix par à peine 10&nbsp;points au classement.



Le pilote de la Dodge #74 Quick Strut / NAPA Racing savait cependant, avant même de se diriger à Montmagny, que «&nbsp;remporter le championnat à ce stade [n’était] pas impossible, mais [que ce serait] très difficile&nbsp;», car Camirand, qui avait alors 20&nbsp;points d’avance sur lui, devait absolument terminer 15e&nbsp;ou mieux pour s’emparer du titre. Ce qu’il a fait.



<h2>Joie et tristesse</h2>



Lacroix peut toutefois se féliciter d’avoir signé une sixième victoire au cours d’une même saison, un record personnel qu’il a amélioré de deux, lui qui en avait revendiqué quatre en 2017. Cette victoire porte aussi à 24&nbsp;le nombre de fois où il a monté au haut du podium en 113&nbsp;départs. En outre, quatre fois, il a terminé en deuxième position.



Parti depuis la deuxième position sur la grille de départ pour cette dernière course, l’Eustachois a cependant dû batailler ferme pour remporter cette victoire, lui qui a été relégué en troisième position dès les premiers tours; place qu’il a cependant réussi à reprendre presque aussitôt, pour ensuite s’installer en tête du peloton de 23&nbsp;voitures.



Des neutralisations causées par des accidents ont cependant permis aux pilotes de resserrer les rangs, avec de derniers tours remplis d’action durant lesquels Lacroix a dû défendre sa première position que convoitait aussi le pilote&nbsp;Will Larue, son principal poursuivant jusqu’à la ligne d’arrivée.



«&nbsp;Nous avons eu six victoires cette saison. Je pense que nous avons été dominants et la meilleure équipe tout au long de l’année. Nous avons eu des malchances [abandons à Bowmanville et à Trois-Rivières] qui nous ont poussés hors du championnat. C’est une belle victoire aujourd’hui, mais, en même temps, c’est triste de terminer deuxième au championnat. Toutefois, nous terminons la saison avec trois victoires de suite. Alors, nous allons essayer de continuer comme ça en 2025&nbsp;», a commenté le vice-champion 2024.



Pour en savoir davantage sur la série NASCAR Pinty’s&nbsp;:&nbsp;<a href="http://www.nascar.ca/">www.nascar.ca</a>&nbsp;(en anglais). Pour suivre Kevin Lacroix&nbsp;:&nbsp;<a href="http://www.facebook.com/kevinlacroix74">www.facebook.com/kevinlacroix74</a>.

Série NASCAR Pinty’s: Kevin Lacroix, vice-champion pour une cinquième fois

Même s’il s’ouvre vers de nouveaux horizons, le soccer a toujours été, et restera imprégné dans son ADN. 



<h2>Jouer pour le plaisir et avec humilité</h2>



« On a tous une passion dans la vie et la mienne, c’est le soccer », avance Armando Melo. Arrivé du Portugal en 1974 à l’âge de neuf ans, c’est à Sainte-Thérèse qu’il forge ses premiers souvenirs, notamment en jouant dans l’équipe des Braves&nbsp;: « C’est là que j’ai créé des liens, que je me suis fait des amis, que je me suis adapté à la vie ici au Québec. J’ai grandi là-dedans, j’ai été joueur, puis j’ai été entraîneur. »



Au fil des ans, il gravit les échelons et suit certaines formations pour se perfectionner&nbsp;: « Jouer au soccer et enseigner le soccer, ce n’est pas la même chose. J’ai rencontré de bonnes personnes qui ont été mes instructeurs et qui m’ont amené vers une approche d’être humble, de vouloir s’améliorer. »



Pour Armando Melo, avoir des enfants lui a permis de devenir un meilleur entraîneur&nbsp;: « Quand tu es parent, tu vois la vie d’une autre manière. Après ça, je me suis toujours mis à la place du parent. J’ai vécu dans une génération très compétitive et très arrogante. Pour moi, c’était important d’aller de l’autre côté, de voir commencer on pouvait s’entraider. »



Puis c’est après avoir été machiniste pendant 18 ans qu’Armando Melo reçoit l’offre d’un poste d’adjoint à la direction technique chez Soccer Laurentides&nbsp;: « J’étais au début de ma quarantaine, je ne savais pas si je voulais faire un tel changement. Mais mon épouse m’a convaincu d’essayer, parce que ma passion, c’est le soccer. »



En septembre 2006 il se joint donc à l’équipe de Soccer Laurentides, avant de se faire offrir le poste de directeur technique régional un an et demi plus tard. « C’est là que j’ai pris la relève et que j’ai pu mettre en place des programmes assez intéressants dans le développement des jeunes joueurs à travers la région des Laurentides », se rappelle M. Melo.&nbsp;



Parmi les différents projets qu’il a réalisés durant son mandat, Armando Melo est particulièrement fier de la mise en place du programme de sport-études pour le soccer à la Polyvalente Saint-Jérôme en 2011&nbsp;: « On l’avait déjà [à Sainte-Thérèse] à l’école Saint-Gabriel depuis la création des programmes sport-études en 2001, puis de partir le programme à Saint-Jérôme a vraiment permis de développer encore plus le niveau dans notre région. »



Mais en repensant les dernières années, sa plus grande décision est celle d’attendre la cinquième partie pour effectuer les évaluations visant à mettre sur pied les équipes&nbsp;: « On est devenu un exemple à travers la province. Ç’a permis d’enlever tellement de pressions au sein des organisations, mais surtout des jeunes qui veulent jouer dans un niveau où ils vont avoir du plaisir. Je crois que c’est le meilleur lègue que j’ai laissé dans la région. »



<h2>« À la croisée des chemins »</h2>



C’est après des ennuis de santé et 18 années au sein de l’équipe de Soccer Laurentides qu’Armando Melo a décidé de s’ouvrir à de nouvelles opportunités pour les dernières années de sa vie professionnelle&nbsp;: « J’ai eu une crise cardiaque et un AVC en 2022 et je m’en suis tellement bien sorti. Alors je me suis remis en question par rapport à mes objectifs de vie. Maintenant, j’ai 59 ans et je suis comme à la croisée des chemins. »



Conseiller municipal à la Ville de Sainte-Thérèse depuis 2013, Armando Melo profite de la liberté financière qui lui permet de prendre le temps pour réfléchir quant aux différentes opportunités qui s’offrent à lui&nbsp;: « Je me cherchais de nouveaux défis et je trouvais que c’était le moment de quitter, à un moment où je suis encore bien. J’ai le luxe de choisir le bon moment pour voir ce que je peux faire pour mes dernières années professionnelles. »



« J’aime dire que c’est comme si je sautais en parachute, je regarde comme c’est beau et j’attends le meilleur moment pour tirer la goupille pour ouvrir le parachute et voir où je vais atterrir », avoue M. Melo.&nbsp;

Armando Melo quitte Soccer Laurentides, mais demeure un grand passionné

Une bourse de 1 000  $ pour Nathan Sarrazin

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