Un jeune Mirabellois de 16&nbsp;ans revient des Jeux du Canada la tête haute. Bien que son équipe de baseball n’ait eu que la 5e&nbsp;place, il sait que la compétition était relevée. « C’est très impressionnant. C’était ma plus grosse compétition à vie », mentionne-t-il.



Justin Anctil fait du baseball depuis une dizaine d’années. Le sport lui apporte énormément. « C’est à la fois un sport d’équipe et individuel. C’est un peu de chaque personne dans l’équipe qui va faire qu’on va gagner », affirme-t-il, mentionnant qu’une bonne chimie est également essentielle.



Depuis janvier dernier, Justin fait partie de l’Académie de baseball Canada(ABC), l’équipe d’excellence de baseball Québec. Cette équipe se promène un peu partout pour des compétitions de haut niveau. « J’ai fait la moitié de l’hiver. La saison estivale a commencé. On est allé en Floride, à Atlanta. Je viens de faire les Jeux du Canada et on prévoit déjà s’en aller en Alberta », explique-t-il.



Depuis le début de son parcours, le jeune Mirabellois est encouragé par ses parents. Transport, encouragement et support financier&nbsp;: Justin est reconnaissant pour tout ce qu’il a reçu. Il affirme malgré tout ne jamais avoir senti de pression de leur part.



<h2>À venir…</h2>



Dans les prochains mois, Justin retourne à l’école en secondaire&nbsp;5. Une tournée estivale des collèges américains est également prévue. Les états du nord des États-Unis seront visités afin d’affronter leur équipe locale. « C’est une bonne chance de se faire voir par les collèges. »



Le jeune athlète ne s’attend pas à avoir une grande carrière dans le sport. « Ça serait du bonus, mais mon but premier, c’est d’avoir un diplôme dans un bon collège américain », confie-t-il, ajoutant que les finances seraient son domaine de prédilection. « Je vois le baseball comme un moyen de m’apporter de bonnes études. »

C’est la quatrième fois en huit saisons que le pilote de Saint-Eustache est sacré vice-champion de la série NASCAR Pinty’s. Il avait précédemment réussi l’exploit en 2017, 2019 et 2020.



« Bien qu’un pilote vise toujours la victoire, je suis heureux aujourd’hui avec ma position, car je me suis amusé lors de la course », a tenu à signaler, après l’épreuve qu’il a conclue sur la troisième marche du podium, le pilote de la voiture no&nbsp;74 qui souhaitait cependant un meilleur scénario avant de prendre le départ.



Même s’il avait encore des chances mathématiques très minimes de remporter ce championnat tant convoité, Kevin Lacroix savait à l’avance que la tâche serait ardue avec un retard de 33 points sur la première position. Il lui aurait fallu, dans l’équation, terminer d’abord premier lors de cette dernière et 13e course de la saison, mais c’est toutefois, avec cette troisième position, avec un écart de 27 points sur le champion 2022, Marc-Antoine Camirand, que le tout se termine.



<h2>De retour l’an prochain</h2>



«&nbsp;En tant qu’équipe nous avons eu de la difficulté avec les malchances qui étaient hors de notre contrôle [durant la saison]. Cependant, nous avons également eu plusieurs moments forts, comme nos victoires au Canadian Tire Motorsport Park, à Toronto, et au Complexe ICAR, à Mirabel&nbsp;», de commenter Lacroix pour expliquer cette saison parsemée de hauts et de bas qu’il a vécue. Les ennuis mécaniques survenus au Grand Prix de Trois-Rivières, où il a conclu l’épreuve au 19e&nbsp;rang, lui auront été fatals.



Cela dit, le pilote âgé de 33&nbsp;ans se dit fier de cette saison 2022. « Nous avons encore manqué le titre d’un cheveu, mais lorsque tout allait bien, notre équipe rayonnait. Je suis particulièrement fier de notre victoire au Complexe ICAR, puisque je représentais pour la première fois NAPA Pièces d’autos sur la plus haute marche du podium&nbsp;», de conclure Kevin Lacroix, tout en confirmant qu’il sera de retour en série NASCAR Pinty’s la saison prochaine.

Kevin Lacroix sacré vice-champion en série NASCAR Pinty’s

Mavrick Sauvé n’en est pas à sa première compétition. Depuis déjà cinq ans, il participe au circuit compétitif du ski de bosses au Québec. Et dès ses premières compétitions, il décrochait des médailles. Il fait maintenant partie de l’équipe du Québec pour les compétitions de plus haut niveau. « Je suis le plus jeune de l’équipe », mentionne-t-il d’ailleurs.



Dès sa première compétition provinciale, il est arrivé dans les meilleurs de son niveau, à la deuxième place. Son entraîneur lui avait mentionné, avant la compétition, qu’elle le voyait dans les dix premiers, sans se douter de sa position réelle. Même Mavrick n’y croyait pas et n’était pas prêt à monter sur le podium, déjà changé et prêt à partir de la montagne. La deuxième journée de compétition de cette même fin de semaine, c’est la première place qu’il a raflée.



Les niveaux compétitifs fonctionnent par région&nbsp;: régional, provincial, série canadienne, canadienne, nord-américaine, puis internationale. Il y a également une catégorie par âge sous laquelle l’athlète se trouve. Dans le cas de Mavrick, il passe, à partir de la prochaine saison, dans la catégorie&nbsp;U18 (sous 18&nbsp;ans).&nbsp;



Se retrouver dans l’équipe du Québec facilitera sa qualification dans les compétitions nord-américaines. « Il faut faire une compétition pour se qualifier au circuit nord-américain. À cette compétition-là, c’est normalement toutes des équipes provinciales », explique l’athlète de Mirabel. Être dans une telle équipe permet une participation plus facile, même assurer aux autres compétitions de la saison. Sans cette équipe, il est quasi impossible de faire partie du circuit.



Une passion qui remonte à loin



Le ski de bosses est pour Mavrick une vraie passion. Les compétitions sont déjà demandantes, mais à son retour à la maison, il continue à pratiquer et sauter. Beaucoup s’étonnent de son énergie, mais son père assure qu’il a toujours été ainsi.&nbsp;



Le ski acrobatique fait partie de la vie de Mavrick depuis ses 10&nbsp;ans, mais le ski en soi est un sport présent dans sa vie depuis encore plus jeune. Il a d’abord fait du saut acrobatique et se dévoue maintenant au ski de bosses. « Le fait d’avoir fait du saut pendant quatre ans l’a vraiment aidé à être fort dans cette discipline », explique son père, Patrick Sauvé, ajoutant que l’équipe du Québec en saut cherche à le recruter depuis 3&nbsp;ans.



Des embûches sont arrivées sur le parcours du jeune athlète, comme à beaucoup d’autres. Des descentes moins satisfaisantes, Mavrick en a eu. Malgré tout, il a su rester calme en public et garder une bonne image. « C’est un sport jugé, il ne faut pas l’oublier », affirme M.&nbsp;Sauvé, mentionnant que certains athlètes gardent malheureusement une image colérique à cause de vieilles compétitions. Patrick a souvent insisté auprès de son fils pour qu’il garde une belle image auprès du public. Il lui a également rappelé que personne ne l’obligeait à compétitionner et que c’était lui qui devait y trouver du plaisir.



Patrick est malgré tout très fier de son fils. « Je ne peux pas être entraîneur, parce que ce n’est pas ma force. Mais je peux être coach de vie&nbsp;: l’attitude, le comportement, le dépassement de soi. Ça, je peux l’aider », explique-t-il quant au support qu’il offre à Mavrick. L’encouragement dépasse également sur d’autres aspects de la vie, comme l’école et les devoirs. Les rendez-vous médicaux sont également très présents et demandent une bonne gestion. « En tant que parent, quand ton athlète est passionné, tu n’as pas grand-chose à faire. »



Un coût à payer



Les compétitions ne sont cependant pas gratuites. Mavrick est donc en recherche de commandites pour lancer sa carrière d’athlète. Son père compte également organiser une levée de fond en vendant des objets et chèques cadeaux. Ses parents vont le suivre sur certaines compétitions. « Mais tout ce qui n’est pas au Québec, c’est l’équipe qui s’en charge », spécifie Mavrick en excluant les coûts.



Mavrick espère, avec tous ces efforts, atteindre le niveau mondial et les Olympiques. Son idole, Julien Viel, est lui-même un espoir sur le circuit mondial. « J’ai déjà fait un duel contre lui. Il est vraiment gentil et vraiment bon », conclut le jeune Mirabellois. Il invite également ceux qui le veulent à le suivre sur les réseaux sociaux.

Un athlète local suit sa passion

À venir…