«Cette cause m’est chère. Pour atteindre son plein potentiel, il est important de bien se nourrir», a indiqué le jeune pilote qui a pris conscience de l’importance de cet organisme en agissant comme bénévole lors de l’une de leurs activités.
«Je suis dans une position privilégiée. Je veux faire ma part pour redonner au plus grand nombre d’enfants possibles!»
En neuf ans sur les circuits de karting, Thomas a participé à plus de 300 courses et en a remportées plusieurs.
Il poursuit d’ailleurs sa saison. Il sera au Barber Motorsport Park ce week-end.
Soulignons que le skieur acrobatique de Deux-Montagnes, Mikaël Kingsbury, est également un fier ambassadeur du Club des petits déjeuners.

Parti de la 12e place pour la course finale, Thomas dit avoir vécu «des moments intenses du début à la toute fin», surtout en protégeant sa 8e position au dernier tour de la course. «L’apprentissage a été efficace, comme l’intensité de la concurrence avec des pilotes toujours autour de moi, le besoin de se concentrer à fond à tous les instants, la collaboration avec l’éclaireur et l’importance des miroirs plutôt que simplement tourner la tête comme en kart», a dit le jeune pilote, fier d’avoir atteint son objectif de terminer parmi les 10 premiers.
«Oui, un top-10, en plus de petites victoires personnelles comme d’avoir doublé un autre pilote en course plutôt que d’hériter d’une position grâce à l’incident ou l’erreur de l’autre. Nous avons beaucoup avancé depuis les premiers essais et je suis satisfait de notre course».
<h3>Déroulement du week-end</h3>
Les organisateurs du programme Road to Indy avaient prévu trois sessions d’essais le jeudi 15 avril, représentant un total de 150 minutes en piste, temps précieux pour Thomas Nepveu et son équipe Cape Motorsports qui apprennent à travailler ensemble. Deux sessions de qualification de 20 minutes chacune tenues le vendredi 16 avril ont ensuite servi à déterminer les positions de départ pour les deux courses de samedi. La seconde épreuve, qui devait se tenir en fin d’après-midi, a été retardée d’une heure et demie et écourtée de cinq tours à la suite d’un problème technique dans la tour de contrôle.
Le travail accompli par Thomas et son équipe lui a permis de se rapprocher d’une seconde des pilotes les plus rapides, en enregistrant un tour à 0,5307 seconde du pilote le plus rapide. Dix-neuf des 26 pilotes inscrits ont enregistré des chronos dans la même seconde que le pilote en pole.
Lors de la première session en piste du jeudi matin, la piste mouillée, puis graduellement asséchée, lui a permis de roder des disques et plaquettes de freins neufs, puis de pousser un peu sur une piste humide, avec des pneus bien usés.
«Pour la deuxième session, a-t-il relaté, nous avons utilisé le même jeu de pneus, la voiture se comporte de mieux en mieux. En troisième session, seulement 11 pilotes entrent en piste, les autres choisissent de conserver leurs pneus pour les qualifications et les courses. Nous avons fait seulement quatre tours sur pneus neufs afin de vérifier le comportement avant/arrière équilibré de la voiture.»
Thomas Nepveu poursuit son implication auprès du Club des petits déjeuners. Pour faire un don sur la page de Thomas Nepveu, il suffit de visiter le [<a href="https://dons.clubdejeuner.org/thomas-nepveu-pilote-de-course-professionnel-et-ambassadeur-du-club">https://dons.clubdejeuner.org/thomas-nepveu-pilote-de-course-professionnel-et-ambassadeur-du-club</a>]. Il sera de retour en piste ce week-end à St-Petersburg, en Floride, pour les courses 3 et 4 de la série Cooper Tire USF2000.

À ses débuts en série Cooper Tires USF2000: Thomas Nepveu termine au 8e rang

«C’est toujours agréable d’avoir une certaine reconnaissance. J’ai été surprise, mais je sais que, depuis quelques années, j’ai un certain rôle à prendre auprès des jeunes au niveau du softball au Québec. Donc, ça me surprend et ça ce me surprend pas en même temps», a-t-elle commenté, en entrevue téléphonique, depuis la Colombie-Britannique, où elle poursuit depuis deux ans des études en ingénierie à l’Université Simon Fraser, près de Vancouver, tout en étant membre de l’équipe de softball qui évolue en division 2 dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA).
<h3>Une médaille de bronze en championnat du monde</h3>
Le parcours de celle qui évolue au champ centre a donc débuté à l’âge de 5 ans, quand ses parents l’ont inscrite au programme Timbits. Elle gravit alors graduellement les échelons. Elle devient ainsi membre de l’équipe du Québec U16 comme 13e athlète et dernière sélection de l’équipe, ce qui ne l’empêche pas de gagner son poste sur l’alignement partant lors des compétitions d’envergures.
Son parcours l’amène à se tailler, en 2017 et 2018, une place sur l’équipe étoiles des championnats canadiens U19 et à être nommée l’athlète féminine au Québec sur la scène nationale et internationale. Puis, en 2019, elle est sélectionnée sur l’équipe nationale junior afin de participer au championnat du monde à Irvine, en Californie. Elle décroche avec cette équipe la médaille de bronze, une performance qui lui permet incidemment de se faire remarquer et de joindre les rangs de la NCAA et y entreprendre des études universitaires.
<h3>Jouer pour le plaisir</h3>
«Le softball n’est pas qu’un sport. Il peut te permettre de te rendre à plusieurs places, comme avec Équipe Canada ou à l’université, et d’accomplir de grandes choses», raconte l’athlète de Saint-Eustache, avouant avoir été vraiment gênée à ses débuts. «Une fois que j’ai commencé, je n’ai jamais voulu arrêter. Avec les années, je suis devenue un peu plus compétitive et c’est là que j’ai commencé à aimer encore plus cela», s’empresse-t-elle cependant d’ajouter immédiatement.
Enfin, aux jeunes qui souhaitent s’inscrire au softball, Megan y va de ce conseil: «Jouer avec plaisir et c’est là que ça devenir plus le fun. Ce n’est pas l’aspect compétitif qui est important au début, c’est d’avoir du plaisir.»

Thomas Nepveu s’associe au Club des petits déjeuners