Après avoir remporté le championnat de leur division, puis vaincu les Orioles de Montréal en quatre matchs, les joueurs de l’entraîneur-chef Luc Desgroseilliers rencontraient à nouveau sur leur chemin le Royal de Repentigny, une équipe qui leur a donné beaucoup de fil à retordre en séries éliminatoires par le passé.
Et encore une fois, fidèle à son habitude, le Royal est venu jouer les trouble-fêtes dès le début de cette deuxième ronde en disposant d’entrée de jeu, le jeudi 10 septembre, des Bisons 5-1 au parc Clair Matin, à Saint-Eustache. Alexis Cadieux a obtenu le seul point produit des Bisons lors de cette première partie.
Un deuxième match déterminant
C’est lors de la première rencontre de la journée du samedi 12 septembre que la série s’est sans doute décidée puisqu’il aura fallu neuf manches (un mach dure habituellement sept manches dans la LBJEQ) pour départager les deux équipes.
Tirant de l’arrière 0-2, les Bisons sont revenus dans le match en égalant la marque 2-2 en début de la sixième manche quand Michael Acosta Lopez a frappé un simple qui a permis à Marcel Maxime Lacasse et William Perrin de croiser le marbre. Mais, en fin de neuvième, après deux retraits, le Royal a trouvé le moyen de filer avec une victoire de 3-2 et de prendre l’avance 2-0 dans cette série.
Une belle saison
En fin d’après-midi, le Royal a profité du momentum pour marquer pas moins de trois fois dès la première manche du deuxième match de ce programme double. Malgré une tentative des Bisons de remonter la pente, permettant de réduire à un certain moment l’avance du Royal à 3-2, notamment grâce à un circuit solo d’Alexis Cadieux, cela ne fut pas suffisant pour la troupe de Luc Desgroseilliers qui devait finalement s’incliner 5-2.
Malgré cette rapide élimination, l’entraîneur-chef des Bisons se dit somme toute satisfait de cette saison écourtée et estime que les trois matchs contre Repentigny auraient pu aller tout autant du côté de son équipe.
«C’est dommage, oui, mais fallait s’attendre un peu à cela quand tu perds de gros morceaux au profit des collèges américains; cela a été le cas pour nos quatre premiers frappeurs. Ce qui n’aurait pas été le cas en temps normal car la saison n’aurait pas été rallongée de la sorte. Le pointage ne dit pas tout et c’est souvent un jeu qui fait la différence. Oui, la défaite lors du deuxième match a fait mal. Mais, en général, on peut dire que les Bisons ont connu l’une de leurs plus belles saisons à vie avec d’excellents frappeurs et lanceurs. L’important, au final, c’est d’avoir permis, malgré la COVID-19, à nos jeunes de jouer», de commenter Luc Desgroseilliers.
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