Cette année, ce sont 64 équipes des catégories AA, BB, A et B qui y prennent part grâce aux efforts d’un comité organisateur que préside pour une première fois Sylvain Coutier, de bénévoles, d’arbitres et de chronométreurs.



S’ajoutent à cette liste commanditaires, dont le Groupe Tecnic Canada, nouveau partenaire, élus du municipal, provincial et fédéral, ainsi le Service du sport et du plein air de la Ville de Saint-Eustache.



Placé sous la présidence d’honneur de Michel Vincent qui a déjà été coordonnateur du Tournoi, bénévole, entraîneur et même père de joueurs, l’événement connaîtra son dénouement ce dimanche 11 février, en après-midi, avec les quatre matchs de finale.



Pour d’autres détails : <a href="http://www.tpbse.qc.ca">www.tpbse.qc.ca</a> ou <a href="http://www.facebook.com/tpbse">www.facebook.com/tpbse</a>. Rappelons que l’entrée aux matchs est gratuite pour tous.

« C’est notre fils, et on est très fiers de voir où il est rendu aujourd’hui, c’est un très bel exemple de travail acharné », confient sa mère Suzanne Girard et son père Donald Desrosiers qui, malgré l’ampleur de la nouvelle, restent ancrés dans une humilité remarquable.



<h2>Montagnes russes d&#8217;émotions</h2>



Les jours entre son départ de Gatineau et l’annonce tant attendue du 2 février semblent toutefois avoir été une période émotionnellement très chargée pour eux. « C’est sûr que quand on a su qu’il quittait Gatineau, on a eu un gros ‘’high’’. Par contre, le silence des jours suivants, ça nous a fait redescendre pas mal. On avait peur que l’opportunité soit passée », partagent-ils.



On comprend que la nomination de Benoit Desrosiers en tant qu’entraîneur adjoint aux côtés de Patrick Roy n’est pas seulement la concrétisation d’un rêve, mais le résultat de nombreuses années de travail, de sacrifices et d’un engagement sans faille envers le sport qu’il aime.



Prenons une seconde pour observer le parcours remarquable de Benoit Desrosiers. En 2012, il devient l’un des plus jeunes assistants coachs de l’histoire de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) avec les Saguenéens de Chicoutimi à l’âge de seulement 23 ans. Il a ensuite rejoint le Phœnix de Sherbrooke pendant quelques années avant d’aller assister Philippe Boucher chez les Remparts de Québec pour un an, avant le retour de Patrick Roy derrière le banc en 2018.



Leur collaboration est couronnée de succès en 2022-2023 alors que Benoit Desrosiers et Patrick Roy remportent le trophée Gilles-Courteau et la Coupe Memorial. Peu après, le natif de Saint-Joseph-du-Lac a pris les rênes, en juillet 2023, des Olympiques de Gatineau en tant qu’entraîneur-chef pour quelques mois, avant sa consécration des derniers jours.



<h2>Études, respect, hockey</h2>



Pour ses parents qui vivent au rythme du hockey depuis toujours, son parcours sportif n’a rien pour éclipser la ténacité dont il a fait preuve dans la poursuite de ses études. Ils nous racontent comment ils ont toujours encouragé Benoit à faire preuve de prévoyance&nbsp;: «&nbsp;Quand il a décidé qu’il allait continuer dans le coaching, on l’a vraiment encouragé à se trouver un plan&nbsp;B&nbsp;», ce qui s’est traduit pour Benoit par l’obtention de son baccalauréat de l’Université de Montréal en kinésiologie en trois ans, malgré un horaire déjà très chargé en raison de ses engagements hockey.



«&nbsp;Il partait de Saint-Joseph-du-Lac, se rendait à Joliette-Crabtree pour pratiquer quotidiennement, ensuite il allait à l’Université de Montréal pour ses cours et revenait à la maison le soir&nbsp;».&nbsp;



Cette importance accordée à l’éducation reflète fidèlement la philosophie que Donald Desrosiers partage avec les jeunes espoirs du hockey au sein des Seigneurs des Mille-Îles, où il officie en tant que gouverneur. Il souligne toujours l’ordre des priorités : « Je leur inculque que la discipline commence par #1 les études, ensuite #2 le respect, et enfin #3 c’est le hockey ».&nbsp;&nbsp;



Interrogés sur le rôle précis de leur fils à Long Island [domicile des Islanders] Donald et Suzanne, qui connaissent trop bien le monde du hockey pour tomber dans le panneau s’assurent de choisir leurs mots avec soin&nbsp;: « Il va être derrière le banc ».



Au moment de cet entretien, ils n’avaient toujours pas eu l’occasion de parler à leur fils depuis cette fameuse annonce, mais ils espéraient pouvoir se rendre à Toronto lundi dernier (le 5&nbsp;février] pour assister à son premier match derrière le banc des Islanders de New York.



Cette étape marque non seulement un jalon important dans la carrière de Benoit Desrosiers, mais souligne également la continuité d’un dévouement familial à soutenir ses rêves et ambitions.

famille Desrosiers premier match a Toronto

De Saint-Joseph-du-Lac à Long Island: le travail de Benoit Desrosiers récompensé

Ce faisant, le « King des bosses » devance désormais le légendaire Ingemar Stenmark pour le plus grand nombre de victoires en Coupe du monde de la FIS par un athlète masculin. Le skieur alpin suédois en compte, en effet, 86 en 230 départs, en plus d’être monté sur le podium à 155 reprises entre 1974 et 1989.



Cette 87e victoire et ce 126e podium en 148 départs, Kingsbury les a obtenus en vertu d’un pointage de 82,17 points, qui lui a permis de devancer le Japonais Ikuma Horishima (79,15) et le Suédois Filip Gravenfors (78,80) lors de l’épreuve de bosses individuelle. Il s’agissait pour lui d’une 7e victoire et d’un 11e podium en 12 départs en cette saison 2023-2024.



« Une 87e victoire. C’est juste incroyable. Je n’y ai pas pensé de la journée jusqu’à ce que je voie le numéro 1 apparaître à l’écran géant. Je n’ai pas de mots. Je suis l’athlète masculin, tous sports confondus dans la FIS, avec le plus de victoires en Coupe du monde », s’est réjoui le résident de Saint-Joseph-du-Lac.



Le PDG de Freestyle Canada, Peter Judge, n’avait, lui, que de bons mots pour l’athlète âgé de 31&nbsp;ans : &nbsp;« Nous sommes toujours stupéfaits par Mik […] Rester en tête d’un sport aussi exigeant physiquement pendant si longtemps est un témoignage de l’esprit tenace de Mik, de sa concentration laser et de son engagement à tout donner, chaque jour. Sa légende réside davantage dans son éthique de travail implacable enveloppée dans une personnalité accessible et un sourire contagieux. S’il y a une chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que 87 n’est qu’un autre début pour Mik !&nbsp;», a-t-il dit.



Le skieur québécois n’a cependant pas été en mesure, le samedi suivant, lors de l’épreuve en parallèle, de faire aussi bien, devant se contenter du sixième rang après avoir été battu en quart de finale par le Français Benjamin Cavet.



Les bosseurs profiteront d’un certain repos puisque les deux prochaines épreuves seront disputées du 8 au 10 mars au Kazakhstan. Ceux-ci complèteront leur saison de ski le samedi 16 mars prochain avec une dernière épreuve en Italie.

Place au Tournoi provincial M15 Tecnic de Saint-Eustache !