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Open de Boisbriand: Finale régionale et hommage au menu

Photo courtoisie Cycle-Max –

140 athlètes se sont succédé sur la piste pour espérer atteindre le podium et possiblement les Jeux du Québec.

Open de Boisbriand: Finale régionale et hommage au menu

Publié le 11/10/2024

La fin de saison de BMX s’est close en grand à Boisbriand, le 28 septembre dernier.

En effet, le club local, Cycle-Max, accueillait un peu moins de 150 participants pour la dernière compétition de l’année.

C’est 140 athlètes qui se sont inscrits pour cette compétition, dont 69 faisaient partie du club hôte, pouvant ainsi performer devant plus de 500 personnes. Ils venaient de partout dans la région, dont Boisbriand, Saint-Eustache, Mirabel, Saint-Colomban, Bois-des-Filion et Oka.

« C’est comme une classique automnale. On l’appelle l’Open de Boisbriand. Tous les clubs et niveaux sont les bienvenues », explique Emmanuel Teolis, membre du conseil d’administration (CA) de Cycle-Max. Faisant partie du circuit métropolitain, l’événement faisait office de finale du circuit, mais aussi de finale régionale pour les Jeux du Québec.

Le sport n’est pas assuré encore de faire partie de la liste des Jeux, mais si le nombre de candidats est suffisant, les chances augmentent.

De nombreuses catégories ont compétitionné pendant la journée. Parmi celles-ci, les vétérans, au nombre de 17, sont revenus en piste après parfois, de longues années d’absence dans le sport. « Il y en a qui étaient présents il y a 19 ans, au tout début du club », souligne M. Teolis. Une catégorie pour les plus jeunes était également présente. Sans podium officiel, celle-ci comprend les enfants de 2 à 5 ans sur vélo trotteur, ces vélos sans pédale.

DJ, concours de saut en hauteur en BMX, Pizzeria no 900 comme commanditaire : tout ça pour une fermeture de saison réussie. « On a un club qui est très présent et très compétitif au niveau provincial, national et même international. Cette compétition-là finit pour nous comme une grosse fête de fin d’année », affirme le porte-parole de Cycle-Max.

Crédit FTphography
Un hommage au fondateur du club a été fait, celui-ci quittant l’organisation après 19 ans de travail.

Départ de Charles Mathys

L’événement a également servi à rendre hommage à Charles Mathys, l’un des entraîneurs du club hôte, et fondateur de celui-ci. Il y a 19 ans, il a fondé le club de BMX à Boisbriand et en a été l’entraîneur-chef. « Il a annoncé récemment qu’il arrêtait d’entraîner notre club. On voulait donc souligner son implication », confirme Emmanuel Teolis.

Pour l’occasion, une quinzaine d’anciens athlètes du club sont venus faire un tour, majoritairement des athlètes ayant fait des compétitions internationales. Plusieurs avaient d’ailleurs déjà pris leur retraite du sport. « Il y en a que ça faisait 10 ans qu’ils n’avaient pas pris leur vélo. Mais ils l’ont repris pour faire honneur à Charles. C’était vraiment un bel événement », sourit M. Teolis.

Un tour de piste a été fait pour l’occasion avec le fondateur du club. Une chanson adaptée pour l’occasion servait d’hymne national pendant ce tour. « Les 69 coureurs présents de Cycle-Max se sont tous suivis un à la suite de l’autre, comme un défilé », décrit le porte-parole du club. Le premier chandail du fondateur a également été retiré, comme au hockey.

Certains bénévoles passeront dans l’ombre malgré un parcours de 19 ans. Mais pour Charles, le club considère qu’il était impossible de passer son œuvre sous silence.

Crédit FTphotography
Charles Mathys a également vu son chandail retiré en hommage à ses nombreuses années d’implications au sein du club.

« Charles est reconnu partout au Québec. C’est l’entraîneur des entraîneurs. Il a la certification pour entraîner les entraîneurs de BMX partout dans la province. Il a laissé sa trace dans l’ensemble de la communauté au Québec », souligne M. Teolis quant à la carrière du fondateur. Il ajoute également la passion qu’il a pour son sport, à tous les niveaux et même pour la préparation mentale.

Le départ du fondateur se veut drastique. Ayant passé une bonne partie de sa vie dans le club, il serait difficile de s’en défaire s’il ne coupe pas complètement de ses responsabilités. « Il va continuer de s’impliquer à certifier les entraîneurs de BMX au Québec, mais au niveau du club, il se retire d’un coup », conclut Emmanuel Teolis.