Samedi dernier se tenait le gala de la saison 2017-2018 de la Ligue canadienne de hockey (LCH) dans le cadre du tournoi de la Coupe Memorial. Les Laurentides ont brillé dans le ciel étoilé de Regina.
D&#8217;Abord, l’Armada de Blainville-Boisbriand y a vu ses deux meilleurs joueurs de la dernière campagne être couronnés.
Grâce à un compteur affichant 53 buts et 63 passes, pour un total de 116 points, le meilleur joueur du circuit de la LHJMQ, Alex Barré-Boulet, a été consacré meilleur joueur de la LCH. Il a devancé au fil d’arrivée le gardien de but dans la ligue de hockey de l’Ouest (LHOu) Carter Hart, des Silvertips d’Everett, ainsi que l’attaquant de la ligue de l’Ontario (LHO) Jordan Kyrou, du Sting de Sarnia.
Barré-Boulet est le premier joueur de la Flotte à être décoré de ce titre. Il succède à Alex De Brincat, Mitchell Marner et Connor McDavid qui ont été élus joueur de l’année lors des trois dernières campagnes. Ces trois joueurs jouent respectivement dans la LNH avec Chicago, Toronto et Edmonton.
Anthony Mantha, en 2014, a été le dernier joueur issu de la LHJMQ à ressortir du gala canadien avec cet honneur individuel.
Des études récompensées
De son côté, Alexandre Alain n’avait rien à envier à son ancien partenaire de trio. Le Québécois a mis la main sur le titre d’athlète étudiant de l’année à l’échelle canadienne.
L’étudiant en sciences naturelles avait reçu une telle récompense dans la LHJMQ en récoltant le trophée Marcel Robert. Il s’agit de la deuxième fois trois tentatives qu’un joueur québécois met la main sur le titre canadien d’athlète-étudiant. En 2016, Alexis D’Aoust héritait de cette récompense avec les Cataractes de Shawinigan.
Alexis Lafrenière boucle la boucle
L’Eustachois a mis un point d’exclamation à sa première saison dans le hockey junior canadien. Après avoir reçu le titre de recrue de l’année dans le circuit Courteau, au mois d’avril, il a été consacré meilleure recrue à l’échelle nationale.
L’avant de l’Océanic de Rimouski a terminé devant le Russe et troisième espoir nord-américain au prochain repêchage de la LNH, l’attaquant Andrei Svechnikov, des Colts de Barrie de la LHO, et l’attaquant des Hurricanes de Lethbrige (LHOu) Dylan Cozens.
Lafrenière a compilé une fiche de 42 filets et 38 mentions d’aides totalisant 80 points en 60 rencontres lors de la campagne 2017-2018, mieux que les deux autres candidats en lice.
Surtemps
Avec le gain de 3-0 du Titan d’Acadie-Bathurst, les Vikings de Saint-Eustache et les Laurentides ont participé à la conquête de la 100e Coupe Memorial. À son année recrue, l’ancien des Vikings, Justin Ducharme, a soulevé le précieux trophée canadien.
Pour sa part, Joël Bouchard est arrivé à court pour le titre d’entraîneur de l’année qui est allé à Drew Bannister, entraîneur des Greyhounds de Sault Ste. Marie. Les Greyhoungs n&#8217;ont comptabilisé que sept revers en temps réglementaire.

Le rendez-vous, se tenant au parc Clair Matin, le 11 mai, était un hommage rendu à l’athlète et à une proche, mais aussi une opportunité de réunir des dignitaires et des amateurs d’un sport en ébullition dans toute la région.
Pascal Thibault est le vice-président de l’ABMMSE, nouvellement arrivé en bénévolat sportif. Étant présent en marge du match d’ouverture du AA U16, accompagné d’une collègue, Karina Vachon, il racontait l’histoire de l’association qu’il représente et vantait son sport favori, le softball.
«C’est un sport totalement féminin à Saint-Eustache et l’offre est grande. C’est des filles qui jouent avec des filles, entrainées par des femmes et par des hommes. Nous couvrons d’ailleurs tous les niveaux et beaucoup de tranches d’âges. Nous sommes un beau bassin pour le programme sport-études de l’école Saint-Gabriel de Sainte-Thérèse. Par exemple, ce soir, dans notre équipe jouant sur le terrain, nous avons six membres qui vont à cette institution secondaire.»
Il y a une très belle relève à Saint-Eustache, le sport est accessible et le bassin de joueuse le pratiquant localement a toujours été très fort des dires de M. Thibault et de Mme Vachon. «La beauté du softball, c’est que ça demande de l’agilité, mais il s’apprend très bien à tous les âges», spécifie le vice-président, lui qui s’occupe d’une filiale réunissant les plus jeunes joueuses de l’association.
«En fait, tu peux commencer à n’importe quel âge, car il y a beaucoup de temps pour apprendre et on accepte tous les types de filles. C’est elles qui créent leurs entrainements, elles y vont à leur rythme, comme elles le désirent.»
Notons également qu’il y a des débouchés vers l’élite, soit le AAA, et les jeunes femmes de cette division sont embauchées par l’association afin d’organiser des activités et des camps pour les plus jeunes. Elles peuvent ainsi travailler dans leur sport, s’entrainer et entrainer, tout en jouant dans la catégorie supérieure.
<h3>L’événement du soir</h3>
Lors du match d’ouverture, étaient présents les conseillers de la Ville de Saint-Eustache, Isabelle Mattioli, Raymond Tessier, Michèle Labelle et Patrice Paquette. Les estrades étaient combles pour ce rendez-vous à la douce mémoire de Marie-May Poirier.
«L’événement de ce soir, c’est en hommage de cette résidante de Saint-Eustache, jouant à la balle-molle dans notre association. Elle est malheureusement décédée en voiture à l’âge de 17 ans. Ce soir, en son hommage, nous avons mis ses initiales sur nos uniformes. Il s’agit d’une pensée pour elle et on en profite pour faire de la prévention avec nos filles, les U16, et les jeunes de Saint-Eustache, concernant entre autres la conduite et le texto au volant», conclut Karina Vachon, elle qui s’occupait à préparer l’endroit en vue de l’activité.
Enfin, pour plus d’information concernant l’ABMMSE: [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://www.facebook.com/ABMMSE/" target="_blank" rel="noopener">www.facebook.com/ABMMSE/</a>]
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Une partie de balle-molle en l’honneur de Marie-May

Ses débuts, ses premiers Jeux, ses joies, ses déceptions, l’annonce de sa retraite, mais surtout «ses filles» , comme elle aime appeler les patineuses avec qui elle s’entraînait au sein de l’équipe canadienne, tout y est passé.
«Jusqu’à l’âge de 16 ans, jusqu’à ce que je termine 5e lors d’une Coupe du monde en Hongrie, je n’avais aucune ambition, je ne pensais pas du tout aux Jeux olympiques. Tout ce que je voulais, c’était de me retrouver à l’aréna avec mes filles et avoir du plaisir! C’est ce qui a fait en sorte que j’ai eu la piqûre pour ce sport: j’avais envie d’y retourner pour voir mes amies et m’amuser.» 
Voilà l’essentiel du message que Marianne St-Gelais souhaite transmettre aux jeunes élèves qu’elle rencontre.
<h3>Une athlète passionnée</h3>
Leur rappelant qu’ils et elles n’étaient probablement pas nés lorsqu’elle a remporté ces deux premières médailles aux Jeux de Vancouver, en 2010, elle raconte avec passion cette première expérience olympique. Elle fait d’ailleurs tout avec passion, car pour elle, «avec la passion tu peux soulever des montagnes» .
«Mon entraîneur et moi nous étions dits, avant les Jeux de Vancouver, que de finir parmi les huit premières patineuses était réaliste, que de finir parmi les quatre premières était ambitieux et qu’un podium était un rêve. En remportant deux médailles d’argent, une aux 3000 mètres relais et une autre sur 500 mètres, j’étais donc dans le rêve! C’était inespéré» , a mentionné Marianne, qui a aussi raconté avoir connu une période sombre à compter de 2012, jusqu’aux Jeux de Sotchi.
Cette année-là, son entraîneur de l’époque, Sébastien Cros, celui-là même qui l’avait menée sur le podium en 2010, lui annonce qu’il la quitte pour aller entraîner l’équipe de la Russie. Frédéric Blackburn devient alors son entraîneur.
«Je n’ai vraiment pas bien réagi. J’ai eu de la peine. J’avais l’impression que nous formions une équipe et qu’il me laissait tomber. Quand Frédéric est arrivé, j’ai fait le bébé, j’ai boudé, je n’ai pas voulu travailler avec lui. Ce sont là de très mauvais ingrédients pour performer!» 
Elle réussit tout de même à décrocher sa 3e médaille olympique, lors des Jeux de Sotchi, en 2014. Cette médaille à relais, elle la doit aux autres patineuses, a-t-elle indiqué à son auditoire, qualifiant ses dernières de «son gaz, sa raison de se lever le matin pour aller s’entraîner» .
<h3>Les Jeux de Pyeongchang</h3>
Quelques mois après les Jeux de Sotchi, en 2014, Marianne commence sa préparation pour les Jeux de Pyeongchang de février dernier, mais comme elle l’affirme elle-même, bien qu’elle ressentait encore cette passion pour son sport, elle avait perdu cette «petite étincelle» qui lui permettait de gravir des montagnes.
«Je devais la retrouver si je voulais poursuivre pour quatre ans. J’ai mis cartes sur table avec mon entraîneur. On s’est dit qu’on ne s’aimait pas, mais avons commencé à travailler ensemble. Et je suis parvenue à aller chercher un titre de championne du monde» .
À Pyeongchang toutefois, les efforts déployés n’ont pas entraîné les résultats escomptés, Marianne étant exclue du podium.
«Le dénouement est décevant, mais je ne changerais rien à la façon dont je me suis préparée. Je ne ressens pas d’amertume. J’ai beaucoup appris. Mais la pilule est encore difficile à avaler» .
Marianne St-Gelais a pris sa retraite en mars dernier, au terme des championnats du monde présentés à Montréal.

Les Laurentides à l’honneur à Regina