Des équipes de cinq villes étaient inscrites sur le programme et c’est plusieurs centaines de personnes qui étaient présentes lors du spectacle mélangeant théâtre, danse et lancé de drapeaux, de fusils et d’épées fictives. La formation Cœur-à-cœur l’Alternative, de Saint-Eustache, a ouvert le bal, sans être pour autant en compétition. Elles étaient très jeunes. Ont suivi des formations des classes cadet, novice A, régional A, sénior et ouverte, issues de la ville-hôte, de Longueuil, La Prairie, Montréal et Valleyfield.
Tous avaient préparé une chorégraphie originale et des décors colorés. Des dires de Josée Charbonneau, coorganisatrice de l’événement, l’activité était l’une des principales sources de financement annuel pour la troupe eustachoise.
En ce sens, au fil de l’événement, l’animatrice a remercié à plusieurs reprises les nombreux commanditaires, à commencer par l’institution d’enseignement secondaire, et le marché Metro François Éthier (pour la nourriture offerte à la cantine). Sans eux, les jeunes athlètes ne pourraient bénéficier de l’argent nécessaire pour pratiquer leur passion, et ce, au plus faible coût.
C’est impressionnant!
Oui, ce l’est. Pour effectuer des chorégraphies thématiques, puis lancer des drapeaux, fusils et épées dans les airs à une certaine hauteur et les rattraper de la bonne manière, il faut de la coordination et une mémoire corporelle exceptionnelles. Aussi, il faut des heures de pratiques et les installations nécessaires, soit plus d’une moitié de gymnase. En ce sens, le corps eustachois peut compter sur l’aide d’une école, ayant les clefs en main et des locaux pour entreposer l’équipement.
«Les plus jeunes ont 5 ans. Ils pratiquent un minimum de trois heures par semaine. Les plus vieux, de leur côté, ont une vingtaine d’années. Le maximum d’âge chez les séniors est de 22 ans» , mentionne Mme Charbonneau, en marge de la compétition. Dans le cas des plus vieux, les heures de pratique sont plus nombreuses, à défaut de journées complètes pratiquement chaque semaine et de camps de perfectionnement.
Du même souffle, elle explique que 3 Légende participe à des compétitions locales, provinciales et à des rendez-vous nord-américains, durant l’année. Ces dernières réunissent les corps chorégraphiques parmi les plus talentueux au Canada et aux États-Unis.
Encore une fois, sans l’aide de collaborateurs et partenaires, les dépenses seraient trop élevées, compte tenu des voyages à l’étranger qui nécessitent beaucoup de sous dans la poche (essence pour l’autobus de tournée, assurances, nourriture, logis, etc.).
Des juges présents
En outre, le rendez-vous de Saint-Eustache permet aux jeunes de s’améliorer grâce au jugement assidu de leurs performances. Il s’agit en quelque sorte d’une préparation pour des compétitions futures.
Les chorégraphies sont enregistrées en vidéo et les athlètes y ont accès, accompagnées toujours par des commentaires de juges expérimentés. Parmi ceux-ci, il y a un juge en chef, travaillant d’ailleurs pour Disney. Celui-ci, expérimenté dans le domaine et bien placé pour commenter les performances, était présent à Saint-Eustache, le 17 février.
En effet, les performances sont évaluées selon plusieurs critères spécifiques, tels la créativité, le talent, la coordination et le temps. Les athlètes sont chronométrés. Les bénévoles qui installent les décors le sont aussi. Lors de la soirée, si on se fie aux applaudissements et aux encouragements du public, des jeunes et des entraineurs, c’était mission accomplie pour tous les ensembles chorégraphiques en performance.
Enfin, pour suivre la formation de Saint-Eustache, soit 3Légende, il suffit de visiter le [https://www.facebook.com/3elegende/].
Selon la page Facebook, les prochaines compétitions au programme sont en sol américain. La première se tiendra à Bethlehem, en Pennsylvanie, les 17 et 18 mars. La deuxième aura lieu à Dayton, en Ohio, du 12 au 14 avril.
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Josée Charbonneau