Sur place, il avait pas moins de 3 000 personnes venues assister aux compétitions qui se déroulaient sur une fin de semaine complète. Les athlètes défilaient sur les deux patinoires du complexe, seuls ou en groupe. À chaque division, une remise de médailles était orchestrée dans le hall.
Notons qu’une soixantaine de juges étaient au rendez-vous afin d’évaluer toutes les performances. Le comité organisateur pouvait aussi compter sur le soutien d’une centaine de bénévoles et de caméramans venus immortaliser chaque moment sur glace. Une fois terminé, les jeunes mettaient la main sur un enregistrement, soit un beau souvenir de leur passage à Saint-Eustache.
<h3>Les coups de cœur</h3>
Les jeunes sont venus d’un peu partout, soit de l’Abitibi-Témiscamingue, l’Outaouais, du sud-ouest, de Bourassa, Patinage Montréal, Laval, Lanaudière et des Laurentides. En ce sens, la région et la ville-hôte étaient bien représentées, et ce, par plusieurs sportifs de talent et de passion.
Voici les athlètes appartenant au Club de patinage artistique de Saint-Eustache, s’étant démarqués lors de cette fin de semaine haute en couleur: Noémie Therrien (1re position), Emmanuelle Fournier (1re position), Rose Terreault (2e position), Noémie Rolland (2e position), Marc-Olivier Laroche (deux fois en 1re position), Éliott Goulet (deux fois en 2e position), Noémie Lemire (1re position) Lauriane Robette (1re position), Éliane Laroche (1re position), Victoria Fraser (2e position), Kelly-Anne Tremblay (3e position), Mayriam Ouellet Véronneau (3e position) et Roxanne Sanscartier (3e position).
«Notre 40e édition est chose du passé et nous pouvons affirmer sans aucun doute que c’est mission accomplie, de préciser Steve Gosselin, président de l’activité sportive. Je désire réitérer toute ma reconnaissance aux officiels et à tous les bénévoles qui sont venus donner de leur temps pour faire en sorte de concrétiser la réalisation de ce merveilleux événement. Le comité organisateur est formé de gens formidables qui ont à cœur le bien-être de nos enfants afin de leur permettre de s’épanouir dans un sport qu’ils chérissent. C’est un privilège de travailler à leur côté. Finalement, un sincère merci à tous les athlètes et entraineurs qui font le choix de se donner rendez-vous à Saint-Eustache année après année. C’est un plaisir renouvelé de les accueillir!»
Pour plus d’informations concernant le club eustachois: [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://cpasteustache.com" target="_blank" rel="noopener">https://cpasteustache.com</a>].
&nbsp;

La crème des jeunes athlètes sur la glace de Saint-Eustache

Si le bateau a tangué, samedi, au pays des bleuets, il s’est buté à un cerbère au sommet de son art, dimanche, sur la Côte-Nord.
«On a fait plusieurs belles remontées depuis le début de la saison, mais ça ne peut pas toujours être comme ça. Il vaut mieux prendre les devants et conserver l’avance que de jouer du hockey de rattrapage», a mentionné Daniel Jacob, qui agissait à titre d’entraîneur-chef alors que Joël Bouchard est allé rejoindre l’équipe Canada junior, en Ontario, pour les dernières réunions avant d’annoncer les invitations au camp final.
«À Baie-Comeau, on méritait un meilleur sort. Nous avons obtenu 47 lancers, mais nous avons dirigé plus de 90 rondelles en direction du filet d’Antoine Samuel. Certains tirs ont raté la cible et d’autres ont été bloqués par des joueurs du Drakkar devant le gardien», a ajouté Jacob.
Barré-Boulet poursuit sa lancée
Dans ces deux revers, Alex Barré-Boulet a poursuivi sa séquence de matchs avec au moins un point. Samedi, il a récolté deux passes dans un revers de 6-4 et dimanche, il a marqué les deux buts des Laurentiens dans une défaite de 4 à 2.
«Il ne faut pas seulement compter sur Barré-Boulet et Alain pour l’emporter. Il faut que les autres trios trouvent le fond du filet également», a souligné Jacob.
Michael Kemp, Mathieu Boissonneault, Anthony Morin et Thomas Éthier ont été les marqueurs à Chicoutimi.
Pour une deuxième semaine de suite, Barré-Boulet s’est vu décerner le titre de joueur de la semaine dans le circuit Courteau, grâce à une récolte de six buts et trois passes en quatre parties.
Il a distancé Filip Zadina en tête des meilleurs pointeurs de la LHJMQ, avec un total de 54 points, soit huit de plus que l’attaquant des Mooseheads d’Halifax.
Week-end important
Vendredi, l’Armada rendra visite aux Voltigeurs de Drummondville qui comptent également 44 points, mais qui ont deux matchs de plus de joués depuis le début de la saison. Il va sans dire que cette rencontre sera capitale pour la suite des choses, d’autant plus que les deux formations évoluent dans la division Ouest.
«On aura une bonne semaine de pratique et on sera prêts pour affronter les Voltigeurs», a indiqué l’entraîneur de remplacement.
Samedi, 15 h, le Phoenix de Sherbrooke et les deux frères Nicolas et Samuel Poulin, de Blainville, seront en ville.
Un creux de vague
L’an dernier, l’équipe avait connu un creux de vague lors du départ de Joël Bouchard, mais Daniel Jacob sent que les joueurs ne veulent pas revivre la même expérience. «Ils veulent tellement. Dimanche, à Baie-Comeau, ils ont vraiment joué un bon match.»
La première fois qu’il a pris la relève de Bouchard derrière le banc, Jacob avait remporté les quatre matchs alors que l’équipe n’allait pas très bien. Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas.

Armada, Blainville-Boisbriand, hockey, LHJMQ, Daniel Jacob

L’Armada rate une belle chance de creuser l’écart

Avant-dernier à prendre le départ lors de la grande finale, Kingsbury a terminé la descente avec une note de 87,45 points, exécutant lors de celle-ci un saut périlleux arrière double vrille, qu’il entend effectuer aux Jeux olympiques, et un 1080 désaxé. Auparavant, durant la journée, il avait complété les qualifications en troisième position et la finale au deuxième rang.
Parti le dernier, le Kazakh Dmitriy Reikherd n’a pu faire mieux que Kingsbury, pour compléter l’épreuve sur la deuxième marche du podium en vertu d’un pointage de 85,11. Son compatriote Pavel Kolmakov a, lui, terminé en troisième place grâce à une note de 84,44.
«L’fun et motivant»
«Ça faisait longtemps que je n’étais pas parti avant-dernier. C’était l’fun et on dirait que c’était motivant. Je me sentais vraiment bien dans cette position-là. J’étais satisfait de ma descente de finale, mais j’étais deux points derrière Dmitriy. Je me disais que j’allais devoir pousser un peu plus. J’ai finalement fait un “double full” en haut et j’ai coupé plus d’une demi-seconde sur ma descente. J’ai mis toute la pression sur lui. Il a bien répondu en faisant une descente exceptionnelle, mais ce n’était pas assez», a raconté, en entrevue avec Sportcom, le gagnant de cette épreuve.
«J’étais content de m’être trouvé deuxième en finale parce que j’avais vraiment le feu dans les yeux. C’est différent que de partir dernier parce que parfois, dernier, tu es craintif, alors qu’aujourd’hui j’ai foncé comparativement à d’habitude et ça m’a servi», d’ajouter Mikaël sur le site de Freestyle Canada.
Ruka, un lieu de prédilection
Pour le skieur de Deux-Montagnes, Ruka est certes son lieu de prédilection. En effet, c’est à ce même endroit qu’il avait, en décembre 2015, remporté sa 29e victoire en carrière, surpassant par la même occasion le record détenu jusqu’à ce moment par le Français Edgar Grospiron. Ce record, que Kingsbury améliore chaque fois qu’il monte sur la première marche du podium, est donc maintenant de 43 victoires. Cette première épreuve de la saison 2018 maintenant complétée, Kingsbury et les bosseurs canadiens se retrouveront à Thaiwoo, en Chine, les 21 et 22 décembre prochains, pour y disputer un programme double de bosses en simple.