Bien qu’il s’agisse d’une victoire hautement convoitée, Lacroix a d’abord dans la mire le championnat. « C’est certain que gagner dans les rues de Trois-Rivières est très spécial et un accomplissement que tous les pilotes du peloton veulent, » explique Lacroix. « Par contre en ce moment le championnat est tellement serré que je n’ai pas place à l’erreur. »&nbsp;



À 10&nbsp;points de Marc-Antoine Camirand, le meneur actuel, Lacroix sait que tout peut arriver dans cette épreuve où les murs sont proches et ne pardonnent pas. Un peloton volumineux rendra les dépassements parfois difficiles. La séance de qualifications sera donc primordiale, « si je qualifie en avant, je n’aurai pas ou peu de voitures à dépasser. Mais j’appréhende la pluie, qui pourrait jouer un rôle clé pendant la course. »



Il semblerait que Trois-Rivières soit frappé par les relents de l’ouragan Debby qui s’abat présentement sur la Floride. Son passage par Trois-Rivières risque d’apporter un défi de plus samedi. Néanmoins, Lacroix réitère que le circuit urbain de Trois-Rivières est l’un des tracés qu’il apprécie le plus sur le calendrier, « j’adore courir dans les rues de Trois-Rivières. C’est un circuit que j’ai toujours affectionné à cause de sa technicité. Les murs présentent un défi de taille, mais que j’aime. »&nbsp;



La séance d’essais est à midi samedi, suivie par la séance de qualifications à 16&nbsp;h. L’épreuve de 60&nbsp;tours sera lancée à 14&nbsp;h&nbsp;15, et sera diffusée sur les ondes de RDS Info.&nbsp;

Même s’il connaît la nouvelle depuis quelques semaines déjà, l’homme qui célèbre ce mercredi 7&nbsp;août ses 82&nbsp;ans dit encore avoir peine à «&nbsp;absorber&nbsp;» cet honneur que lui rendra Golf Québec dans quelques jours, en même temps que Diane Dunlop-Hébert, une éminente bénévole de golf au Québec. Tous les deux deviendront alors les 41e&nbsp;et 42e&nbsp;membres intronisés de ce club sélect.



«&nbsp;Je me trouve privilégié; c’est un honneur que je n’ai pas encore absorbé totalement. Je sais que ce n’est pas pour mes exploits de golf qui sont assez limités, car, comme professionnel, j’ai gagné une dizaine de tournois, comme le Championnat des adjoints au Québec, en 1967. Ce n’est pas une feuille de route bien remplie [comparativement à d’autres golfeurs québécois]. Je reçois cet honneur comme bâtisseur, pour l’enseignement que j’ai prodigué à ma clientèle, pour mon attitude. C’est sûr que ça va donner un gros coup le 12&nbsp;août&nbsp;», de confier, en entrevue, M. Maltais, depuis sa résidence de Saint-Charles-Borromée, près de Joliette.



Ses amis golfeurs, précise-t-il, lui ont cependant vite fait comprendre qu’il mérite pleinement cet honneur, ce qui lui permet de mieux «&nbsp;absorber&nbsp;» ce qu’il vit et ce qu’il vivra.



<h2>Ramasser des balles et devenir professionnel de golf</h2>



C’est en 1952 qu’André Maltais, né à Sherbrooke en 1942, découvre le golf, alors que sa famille vient de déménager à East Angus. Le club de golf de la municipalité est situé à trois minutes de marche de la maison familiale.



«&nbsp;Nous résidions sur une rue sans issue, donnant dans un grand champ où se trouvaient les neuf trous du terrain de golf. C’est devenu ma cour; j’étais là chaque jour. La première fois que j’y suis allé, il y avait un monsieur qui frappait des balles. C’était au printemps et il y avait encore de la neige. Son nom, c’était Gérard Bernier qui était le ‘’surintendant’’ du club. Il m’a demandé d’aller ramasser ses balles. Il m’a donné 25&nbsp;sous. Le lendemain, j’y suis retourné et cela a été le début. J’allais au club tous les jours. Et quand la saison a commencé, je suis devenu cadet et j’avais alors le droit de jouer le lundi matin, avant 9&nbsp;h. C’est là que j’ai commencé à jouer au golf&nbsp;», de raconter M. Maltais, se rappelant encore de sa toute première ronde de golf. Il avait joué 66&nbsp;à l’issue des 9&nbsp;trous. Avec pour seul bâton un… fer&nbsp;3&nbsp;!



Pour le jeune André Maltais, c’est le début d’une longue carrière dans le domaine du golf. Toujours au Club de golf East Angus, il commence à travailler sur le terrain, puis à 19&nbsp;ans, il devient préposé à l’entretien au côté de Gérard Bernier, que l’on surnommait «&nbsp;Putter&nbsp;». En 1965, il est embauché comme professionnel enseignant au Club de golf Waterville.



Puis, désireux de se joindre à un club de golf plus prestigieux, il envoie une vingtaine «&nbsp;d’applications&nbsp;». Il reçoit deux réponses favorables, dont une de Jules Huot, professionnel du Club de golf Laval-sur-Lac. Il sera son assistant de 1966 à 1970, et prendra sa relève de 1971 à 1986. C’est à cette époque, en 1969, à la naissance de son fils Éric, qu’il déménage à Saint-Eustache où il résidera jusqu’en 1987, pour ensuite s’établir à Waterville, là où il sera propriétaire du club de golf de l’endroit de 1987 à 2000.



C’est durant cette époque qu’il tisse des liens avec plusieurs golfeurs de Saint-Eustache et des environs, dont André Roy et Sylvain Beaulne. Chaque année, de 1987 à 2000, ceux-ci organisent le Tournoi de golf André Maltais regroupant 72&nbsp;golfeurs de la région eustachoise à Waterville. Le tournoi devient par la suite le «&nbsp;Tournoi des chums&nbsp;» et aura cours dans d’autres clubs de golf jusqu’en 2023; dernière année, semble-t-il, de sa présentation.



<figure class="wp-block-image size-full is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/andre-maltais-avec-ses-fils-eric-et-patrick.jpeg" alt="" class="wp-image-91988" width="591" height="422" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/andre-maltais-avec-ses-fils-eric-et-patrick.jpeg 640w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/andre-maltais-avec-ses-fils-eric-et-patrick-305x218.jpeg 305w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/08/andre-maltais-avec-ses-fils-eric-et-patrick-89x64.jpeg 89w" sizes="(max-width: 591px) 100vw, 591px" /><figcaption>André Maltais en compagnie de son fils Éric et de son petit-fils Karl. Un fait rare: trois générations de la même famille membres de la PGA du Canada&#8230;</figcaption></figure>



<h2>Jouer, mais surtout enseigner le golf</h2>



Surtout, c’est le travail d’enseignement du golf qui aura marqué la carrière d’André Maltais, là où il est passé, que ce soit à Waterville, Laval-sur-le-Lac, Saint-Eustache (au défunt Club de golf Deux-Montagnes), à Sherbrooke (Golf et Académie Longchamp), au Club de golf de l’île de Montréal où son fils Éric est professionnel-enseignant, et même jusqu’à Hawaii pendant cinq ans et l’île d’Antigua pendant quatre ans.



«&nbsp;J’ai commencé à enseigner en 1965 et j’ai poursuivi jusqu’à il y deux ans. Même quand j’étais propriétaire à Waterville, je trouvais du temps pour enseigner chaque jour de la semaine. L’enseignement a toujours fait partie de mon ADN, j’ai toujours aimé cela. J’ai eu la piqure dès la première leçon que j’ai donnée, en 1965. Je trouvais cela tellement plaisant de voir ce qu’il était possible de faire avec un élève. Même que dans mes meilleurs moments au golf, j’aimais autant enseigner que jouer au golf&nbsp;», de révéler M. Maltais.



Ce dernier se souvient d’ailleurs encore des paroles de son ancien mentor Jules Huot lorsqu’il l’a rencontré pour la première fois: «&nbsp;Je vais te montrer, André, qu’il y a autre chose que de frapper la balle de 250&nbsp;verges et d’effectuer des roulés de 50&nbsp;pieds…&nbsp;», en parlant de l’enseignement du golf.



Fébrile, et surtout reconnaissant envers ses mentors qu’ont été Gérard «&nbsp;Putter&nbsp;» Bernier et Jules Huot, sans lesquels, assure-t-il, il n’aurait pas vécu cette carrière de golfeur professionnel et d’enseignant, André Maltais vivra donc un grand moment le 12&nbsp;août prochain. Un honneur, et cela s’entend au bout du fil au terme de l’entrevue, que celui-ci est maintenant prêt à «&nbsp;absorber » pleinement, comme il se doit&nbsp;!

André Maltais intronisé au Temple de la renommée du golf du Québec

Policier depuis neuf ans, Nick Laurin s’est entretenu avec votre hebdo pour expliquer comment la sélection s’est faite et comment il se prépare à cette nouvelle expérience. « Le processus a été assez simple, il s’agissait d’une pige parmi tous les membres du service intéressés », explique-t-il. « Notre présence est là pour offrir un sentiment de sécurité aux personnes présentes », dit-il.



Le déploiement, qui durera 28&nbsp;jours du 16&nbsp;juillet au 12&nbsp;août, impliquera une coordination étroite avec la Sûreté du Québec. Les détails précis de leur affectation restent inconnus, mais le commandement sur place sera assuré par des dirigeants de la Sûreté du Québec, intégrant ainsi les officiers dans un contingent québécois. Les policiers porteront d’ailleurs leurs propres uniformes pour cette mission, dans un souci de visibilité notamment. Cette présence de policiers québécois vise à rassurer non seulement les athlètes, mais aussi les nombreux touristes québécois attendus à Paris.



Nick Laurin anticipe avec beaucoup d’excitation et de fébrilité ce défi unique&nbsp;: « C’est une occasion inespérée de représenter le Québec et de vivre les Jeux de près », dit-il. Quant à savoir si sa femme et ses enfants suivront les Olympiques en attendant son retour&nbsp;: « Ils vont probablement suivre un peu plus les Jeux olympiques cette année. Ils pourront dire que Papa était là en 2024 », conclut-il avec fierté.

Kevin Lacroix impatient de renouer avec le GP3R!