Contente de qu’elle a accompli avec ses coéquipières à Tokyo, vendredi et samedi derniers, la nageuse artistique Audrey Joly se dit «fière» de la façon dont les huit membres de son équipe ont nagé lors des deux programmes de leur compétition.
«Oui, nous n’avons pas conservé notre cinquième place de la routine technique. Mais en arrivant ici, on occupait le septième rang mondial. Alors de monter d’un rang, c’est vraiment exceptionnel. Nous avons réussi notre meilleure performance de la saison et on ne pouvait s’attendre à mieux ce soir», a commenté après coup, entourée de ses coéquipières, Audrey Joly, l’une des trois athlètes des Basses-Laurentides qui ont compétitionné ces deux dernières semaines au pays du Soleil levant.
À sa toute première participation aux Jeux olympiques, l’athlète de Saint-Eustache a ainsi aidé le Canada à terminer au sixième rang de la compétition par équipes, à un dixième de point de la cinquième position.
À l’issue du programme technique de vendredi, l’équipe canadienne menée par Jacqueline Simoneau et Claudia Holzner, septième mondiale selon le classement de la Fédération internationale de natation (FINA), s’est dépassée et a terminé l’épreuve au cinquième rang provisoire, grâce à un pointage de 91,4992, un record national dans la discipline.
Par ailleurs, l’Eustachoise s’est démarquée en raison de ses sauts réussis, puissants et précis. Rappelons que la voltige a fait des entrainements en plongeon au cours des derniers mois en vue des Jeux, question d’améliorer sa préparation.
<h3>Un résultat satisfaisant</h3>
Dans l’épreuve présentée samedi matin [samedi soir à Tokyo] les Canadiennes ont obtenu un score de 92,5333 lors du programme libre. Elles ont finalement terminé au sixième rang avec un pointage total de 184,0325, coiffées au fil d’arrivée par les Italiennes qui ont récolté 184,1372 points.
Joly est encore une fois sortie du lot en réussissant ses trois sauts. Il y a fort à parier que l’athlète de 23 ans sera de retour aux Jeux olympiques de Paris dans trois ans, avec une expérience inoubliable et formatrice en banque.
C’est le Comité olympique russe (196,0979) qui a décroché la médaille d’or, remportant un sixième titre olympique consécutif. La Chine (193,5310) s’est méritée la médaille d’argent et c’est l’Ukraine (190,3018) qui a fermé le podium.

Après avoir pris une pause obligée ces quatre dernières années, mis à part quelques évènements auxquels elle a pris part ici et là, la dentiste Marie-France Gagné renoue pleinement cette année avec sa passion pour la course automobile qui l’amènera, en fin de semaine prochaine, au Grand Prix de Trois-Rivières où elle participera à la série Super Production Challenge.
Il s’agira pour Marie-France Gagné, qui pratique sa profession et vit à Sainte-Marthe-sur-le-Lac depuis presque quatre ans, d’une troisième participation cette saison à cette série qui permet à des pilotes amateurs et semi-professionnels de de plonger dans leur passion. Il y avait déjà sept ans que celle-ci n’avait incidemment pas roulé en Super Production Challenge.
En tout, une trentaine de pilotes, répartis en trois catégories (Super Production pour les voitures de 300 chevaux maximum; Production pour celles de 220 chevaux; et Compact pour celles de 100 chevaux) sont en lice à chaque course de cette série. Tous les pilotes roulent en même temps et chaque catégorie couronne trois gagnants.
<h3>Un soutien de la Banque Scotia</h3>
Si la Marthelacquoise âgée de 47 ans, inscrite dans la catégorie Production, peut cette année renouer avec ce qui la passionne depuis 14 ans, c’est qu’elle a reçu un soutien financier dans le cadre du programme L’initiative Femmes de la Banque Scotia.
Cela lui permettra de prendre part à trois évènements. Outre un dernier à venir dans quelques jours à Trois-Rivières, elle a été au volant de sa Toyota Scion # 73 à Mirabel, au circuit Icar, en juillet dernier, et à Shannonville, en Ontario, en juin dernier.
«Je me sens choyée et heureuse de représenter les femmes dans le sport automobile et qui sait peut-être, et je l’espère, inspirer la relève féminine», mentionne celle qui est dentiste depuis 1998 au sujet ce support de la Banque Scotia.
Et comment est venue cette passion? «J’ai commencé en 2007 et j’ai eu la piqûre immédiatement. J’ai poursuivi, monté graduellement en grade et pris part à différents évènements au fil des ans, y compris avec la série «Super Production Challenge» à bord d’une Mini Cooper, au Grand Prix de Trois-Rivières, il y a sept ans», raconte Mme Gagné.
Et la pilote ne s’en cache pas, elle adorer rouler à vive allure en circuit fermé. «J’adore être en symbiose avec la voiture, être à haute vitesse avec les autres pilotes. Mais, j’aime aussi la peur, l’intensité, l’excitation et la joie que ça me procure, même si j’ai toujours le trac avant d’embarquer sur la piste. Mais aussitôt que j’y suis, je deviens tout à fait calme. Et après, je suis relax pendant presque trois semaines», ajoute celle qui aime à dire qu’elle est «une femme pas comme les autres»
Une fois ce Grand Prix de Trois-Rivières terminé, soyez assuré que Marie-France Gagné prendra le temps nécessaire pour trouver des commanditaires pour la saison 2022 car, oui, elle entend bien continuer à vivre cette passion qui l&#8217;anime!

Marie-France Gagné :une dentiste passionnée de course automobile

Les rues de Trois-Rivières n’ont plus aucun secret pour Kevin Lacroix qui compte cinq participations au Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R) depuis ses débuts en NASCAR Pinty’s en 2015. C’est donc avec fébrilité qu’il anticipe la course de 60 tours sur le tracé urbain de 2.46 km cette fin de semaine.
Il avait d’ailleurs remporté les éditions 2015 et 2016, avant d’accumuler des malchances en 2017 et 2018. Lacroix s’était imposé aux avant-postes lors de la dernière épreuve du GP3R en 2019 (l’événement de 2020 a été annulé en raison de la pandémie de COVID-19), mais avait terminé en 4e position, au pied du podium.
Actuellement au 13e rang au classement après deux courses, Lacroix compte bien s’imposer une fois de plus au volant de sa Dodge #74 Bumper to Bumper / Lacroix Tuning . «Nous avons effectué des essais et j’ai une voiture très rapide», de confier Kevin. «Je connais le tracé du GP3R comme le fond de ma poche, alors j’ai confiance que cet événement se déroulera mieux que le premier à Sunset Speedway.»
Effectivement, Lacroix n’a pas eu de chance au Sunset Speedway alors qu’il n’a pas terminé la seconde épreuve de la soirée en raison d’un bris mécanique.  Il compte toutefois se rattraper au Grand Prix de Trois-Rivières devant les invités de Bumper to Bumper qui seront dans les estrades.
«Je suis ravi de voir les fans de retour au GP3R, c’est toujours une atmosphère agréable et festive», de conclure le pilote de Saint-Eustache.
Bien que les choses ne soient pas tout à fait comme à la normale, les fans peuvent opter pour regarder la course en direct sur les ondes de RDS ce dimanche 15 août, à 14 h18.
Les 60 tours du Grand Prix de Trois-Rivières seront présentés en rediffusion sur les ondes de TSN le dimanche 22 août, à 13 h.

Jeux olympiques: une performance dont est «fière» Audrey Joly

Un résultat satisfaisant