Au cours de la fin de semaine du Grand Prix de Trois-Rivières, Ray Junior Courtemanche a dû travailler fort. Évitant plus d’une dizaine d’accidents, le pilote a su se faufiler pour terminer au 9e&nbsp;rang de la course. Plusieurs contacts entre les autres voitures, dont certains impliquant ses coéquipiers, ont mis Courtemanche au défi.&nbsp;



« La course du GP3R est la favorite de plusieurs pilotes et l’une des plus attendus de la série NASCAR Canada. Les estrades sont toujours pleines et la course est diffusée en direct. Les concurrents sont donc toujours plus agressifs et veulent tous la première place. Ça joue du coude et il faut être prudent », explique le pilote.&nbsp;



Ray Junior s’était d’abord qualifié en 15e&nbsp;position, un peu en arrière de l’ancien champion du monde de Formule&nbsp;1, Jacques Villeneuve. Pour l’homme d’affaires, terminer en 9e&nbsp;position de la course évoquait beaucoup pour lui, pour qui la série NASCAR Pinty’s est une passion et non pas un métier.&nbsp;



« Mon temps de piste en pratique est minime comparativement aux grands noms, comme Camirand, Lacroix ou Ranger. Ce qui occupe mon temps, ce sont les 40&nbsp;entreprises que je dois gérer à temps plein. Alors, une 9e&nbsp;position est exceptionnelle à mes yeux et me rend plus qu’heureux », explique l’homme derrière l’entreprise Investissement Ray Junior.&nbsp;



<h2>Travail d’équipe</h2>



Au volant pour l’écurie Team&nbsp;3 Red/Ed Hakonson Racing en duo avec le pilote Raphaël Lessard, Ray Junior fut une fierté pour son équipe. Il est en effet le seul ayant terminé la course cette fin de semaine, son écurie comptant trois autres coureurs.&nbsp;



Les malchances de ses coéquipiers se sont accumulées. Dominic St-Cyr, qui réalisait son entrée dans la série, a été contraint à l’abandon au troisième tour après avoir frappé la barrière de sécurité. Après la neutralisation en raison de cet incident, Wallace Stacey est entré en collision avec un autre coureur, Glenn Styres, au 10e&nbsp;tour. Quant à Dexter Stacey, il a dû abandonner la course à la suite d’une fuite d’huile.&nbsp;



Ray Junior Courtemanche sera de nouveau en action le 27&nbsp;août prochain sur le circuit d’ICAR à Mirabel. Il se présentera ensuite à l’épreuve mythique de Mosport le 4&nbsp;septembre.&nbsp;

En effet, dévoilant les nouvelles couleurs de sa voiture samedi matin lors de la séance d’essais, le pilote de Saint-Eustache a alors signé le 6e temps. « J’étais heureux de mon résultat lors de la séance d’essais compte tenu de la difficulté que nous avons eue avec notre voiture » d&#8217;expliquer Lacroix.&nbsp;



« Toutefois, je sentais que nous avions un problème, et comme de fait nous avons trouvé un ennui majeur avec le moteur. Nous avons donc opté pour le changer avant la séance de qualification. L’équipe Lacroix Motorsports a travaillé fort pour me permettre de prendre la piste, terminant les travaux quelques minutes avant la séance », d&#8217;ajouter celui-ci&nbsp;&nbsp;



Le changement a porté fruit puisque, devant une foule parée de chandails aux couleurs de sa voiture no 74, Lacroix a gagné la position de tête.&nbsp;



Tout laissait présager une bonne épreuve, puisque Lacroix est reconnu pour être maître dans les rues de Trois-Rivières et était également imbattu sur les circuits routiers cette saison… jusqu’à présent.&nbsp;



Dès le départ, Lacroix a perdu la tête du peloton, mais ne s’est pas laissé intimider et n’a pas lâché d’une semelle Marc-Antoine Camirand. Toutefois, au 3e tour, Lacroix a été aux prises avec un problème électrique qui l’a obligé à rentrer aux puits. Repartant donc en queue de peloton, mais sur le même tour des meneurs, il s’est imposé, remontant jusqu’en 4e position.&nbsp;



« Malgré la malchance du début de course, nous connaissions une excellente épreuve » de dire Lacroix. « Je pense que nous aurions pu espérer un podium en faisant appel à une bonne stratégie. Par contre mon moteur a eu d’autres plans! »



<h2>Troisième au classement des pilotes</h2>



En effet, au 23e tour, le moteur de Lacroix, qui semblait si prometteur, a cessé de fonctionner. Ce fut donc une fin de course abrupte pour Lacroix, qui a finalement terminé 19e et récolté seulement 25 points.



Ce résultat le relègue donc du premier au au troisième rang du classement des pilotes, 16 point derrière le nouveau meneur, D.J. Kennington qui cumule maintenant 347 ;points. Celui-ci devance Marc-André Camirand par seulement trois.



« Je suis déçu, car je m’impose toujours dans les rues de Trois-Rivières. On dirait que notre malchance ne nous a pas encore laissés tranquilles. Toutefois, je tiens à remercier tous les invités NAPA Pièces d’Auto et Valvoline qui étaient présents sur le site pour m’encourager », de conclure l&#8217;Eustachois.



La prochaine épreuve aura lieu le mardi 16 août prochain au Ohsweken Speedway, un tracé ontarien sur terre battue. Puis, les pilotes de la série NASCAR Pinty&#8217;s seront de retour au Québec le samedi 27 août, plus précisément au circuit ICAR, à Mirabel.

Une course décevante pour Kevin Lacroix à Trois-Rivières

Au volant de la Dodge no 7 qu&#8217;il aura entre les mains pour la course NASCAR Canada, au Grand Prix de Trois-Rivières, ce week-end, Villeneuve a roulé sur les pistes de l&#8217;aéroport de Mirabel une dizaine de tours en trois sorties, question de peaufiner sa voiture et ajuster le siège, car Trois-Rivières est une course de longue durée pour les pilotes. 



«Jacques, c’est Jacques. Dès qu’il a embarqué dans la voiture c’est à fond. J’ai voulu lui remettre le plan du circuit en lui précisant que la configuration de la piste avait été modifiée depuis sa dernière visite. Il m’a répondu&nbsp;: « pas besoin, je vais le découvrir sur la piste », raconte le directeur général du circuit ICAR, Louis-Philippe Gélinas.&nbsp;



Le fils du légendaire Gilles a mentionné dans une entrevue accordée à Radio-Canada que son père avait&nbsp;débuté son aventure en F1 grâce au grand prix trifluvien, alors que Gilles avait battu des pilotes de F1 invités, lui qui n’était pas encore chez les professionnels à ce moment. Sa performance du 5 septembre 1976&nbsp;avec son style de pilotage spectaculaire&nbsp;lui&nbsp;avait valu un essai chez McLaren pour ensuite devenir la vedette incontestée chez Ferrari avec pas moins de&nbsp;six victoires en Grand Prix et 13 podiums.&nbsp;



Le 8 mai 1982 restera d’ailleurs gravé dans la mémoire de nombreux Québécois. Cette journée-là, Gilles Villeneuve, le héros de toute une génération, perdait la vie lors des qualifications du Grand Prix de Zolder, en Belgique. Il n’avait que 32 ans. 



Les jours suivants, la petite localité de Berthierville dans Lanaudière était assiégée de milliers de personnes venues de partout pour assister à ses funérailles, l’accompagner à son dernier repos et lui dire en pleurs un dernier au revoir!&nbsp;

Grand prix de Trois-Rivières: Premier top 9 pour l’homme d’affaires de Mirabel, Ray Junior Courtemanche

Travail d’équipe