La formation de l’entraîneur-chef Luc Desgroseilliers, championne de la saison 2024 avec une fiche de 32&nbsp;victoires et 9&nbsp;défaites, est ainsi toujours invaincue après sept matchs en série éliminatoires. Après avoir profité d’un laissez-passer lors des huitièmes de finale, celle-ci a effectivement remporté ses trois matchs contre le Rocket de Coaticook en quart de finale, dans une série 3&nbsp;de&nbsp;5.



<h2>Les Alouettes balayées à leur tour</h2>



Puis, contre les Alouettes de Charlesbourg, neuvièmes au classement général, l’équipe de baseball junior élite de la région des Laurentides a signé des victoires successives de 6-1, 8-0, 6-1 et, pour conclure, de 5-4 pour l’emporter sur leurs opposants dans cette série 4&nbsp;de&nbsp;7.



Pour compléter ce balayage contre les Alouettes, les Bisons avaient délégué au monticule Nathan Mercier. Celui-ci a finalement accordé quatre points en 5,2 manches de travail et retiré cinq frappeurs sur des prises pour remporter ce match. Le lanceur Nicolas Tremblay, venu en relève pour la septième manche, a sauvegardé cette victoire.



La troupe eustachoise s’est assurée de ce quatrième gain en sixième manche en marquant trois points pour prendre les devants 5-1. Benjamin Rousseau, de Lorraine, a contribué à l’attaque en frappant trois des 10&nbsp;coups sûrs des siens, tout en produisant un point dans la victoire. Mais, dès leur tour suivant au bâton, toujours en en sixième en manche, les Alouettes ont répliqué en inscrivant également trois points au tableau pour mettre du suspense à ce match. Cela n’aura cependant pas été suffisant…



<h2>Place aux Ducs de Longueuil</h2>



Les Bisons se mesureront maintenant aux Ducs de Longueuil qui, lundi dernier, ont vaincu le Royal de Repentigny 9-2 pour accéder à leur tour à la finale de la LBJÉQ. Septièmes au classement général en 2024, avec une fiche de 21&nbsp;victoires et 20&nbsp;défaites, les Ducs l’ont emporté en six matchs contre le Royal dans cette série 4&nbsp;de&nbsp;7.



Au cours de la saison régulière, Saint-Eustache et Longueuil ont partagé les honneurs des quatre matchs qu’ils se sont disputés, avec chacun deux victoires; Saint-Eustache marquant 24&nbsp;points et en concédant&nbsp;26&nbsp;lors de ces quatre affrontements.



Cette série finale débutera dès ce mercredi 11 septembre, sur le coup de 19 h 30. Le premier affrontement, qui mettra en vedette des Bisons « en pleine confiance et en maîtrise de leurs moyens », se déroulera au terrain de baseball Larry-Bélisle, dans le parc Clair Matin, situé au 250, rue Therrien, à Saint-Eustache. Le coût d’entrée est de 10 $, mais les enfants de moins de 18 ans ne paient pas.



Pour connaître l’horaire des autres matchs de cette série finale et les plus récentes nouvelles&nbsp;:&nbsp;<a href="http://www.facebook.com/p/Bisons-Desjardins-de-St-Eustache-LBJ%C3%89Q-100064701845116/">www.facebook.com/p/Bisons-Desjardins-de-St-Eustache-LBJÉQ-100064701845116/</a>.&nbsp;

Même s’il s’ouvre vers de nouveaux horizons, le soccer a toujours été, et restera imprégné dans son ADN. 



<h2>Jouer pour le plaisir et avec humilité</h2>



« On a tous une passion dans la vie et la mienne, c’est le soccer », avance Armando Melo. Arrivé du Portugal en 1974 à l’âge de neuf ans, c’est à Sainte-Thérèse qu’il forge ses premiers souvenirs, notamment en jouant dans l’équipe des Braves&nbsp;: « C’est là que j’ai créé des liens, que je me suis fait des amis, que je me suis adapté à la vie ici au Québec. J’ai grandi là-dedans, j’ai été joueur, puis j’ai été entraîneur. »



Au fil des ans, il gravit les échelons et suit certaines formations pour se perfectionner&nbsp;: « Jouer au soccer et enseigner le soccer, ce n’est pas la même chose. J’ai rencontré de bonnes personnes qui ont été mes instructeurs et qui m’ont amené vers une approche d’être humble, de vouloir s’améliorer. »



Pour Armando Melo, avoir des enfants lui a permis de devenir un meilleur entraîneur&nbsp;: « Quand tu es parent, tu vois la vie d’une autre manière. Après ça, je me suis toujours mis à la place du parent. J’ai vécu dans une génération très compétitive et très arrogante. Pour moi, c’était important d’aller de l’autre côté, de voir commencer on pouvait s’entraider. »



Puis c’est après avoir été machiniste pendant 18 ans qu’Armando Melo reçoit l’offre d’un poste d’adjoint à la direction technique chez Soccer Laurentides&nbsp;: « J’étais au début de ma quarantaine, je ne savais pas si je voulais faire un tel changement. Mais mon épouse m’a convaincu d’essayer, parce que ma passion, c’est le soccer. »



En septembre 2006 il se joint donc à l’équipe de Soccer Laurentides, avant de se faire offrir le poste de directeur technique régional un an et demi plus tard. « C’est là que j’ai pris la relève et que j’ai pu mettre en place des programmes assez intéressants dans le développement des jeunes joueurs à travers la région des Laurentides », se rappelle M. Melo.&nbsp;



Parmi les différents projets qu’il a réalisés durant son mandat, Armando Melo est particulièrement fier de la mise en place du programme de sport-études pour le soccer à la Polyvalente Saint-Jérôme en 2011&nbsp;: « On l’avait déjà [à Sainte-Thérèse] à l’école Saint-Gabriel depuis la création des programmes sport-études en 2001, puis de partir le programme à Saint-Jérôme a vraiment permis de développer encore plus le niveau dans notre région. »



Mais en repensant les dernières années, sa plus grande décision est celle d’attendre la cinquième partie pour effectuer les évaluations visant à mettre sur pied les équipes&nbsp;: « On est devenu un exemple à travers la province. Ç’a permis d’enlever tellement de pressions au sein des organisations, mais surtout des jeunes qui veulent jouer dans un niveau où ils vont avoir du plaisir. Je crois que c’est le meilleur lègue que j’ai laissé dans la région. »



<h2>« À la croisée des chemins »</h2>



C’est après des ennuis de santé et 18 années au sein de l’équipe de Soccer Laurentides qu’Armando Melo a décidé de s’ouvrir à de nouvelles opportunités pour les dernières années de sa vie professionnelle&nbsp;: « J’ai eu une crise cardiaque et un AVC en 2022 et je m’en suis tellement bien sorti. Alors je me suis remis en question par rapport à mes objectifs de vie. Maintenant, j’ai 59 ans et je suis comme à la croisée des chemins. »



Conseiller municipal à la Ville de Sainte-Thérèse depuis 2013, Armando Melo profite de la liberté financière qui lui permet de prendre le temps pour réfléchir quant aux différentes opportunités qui s’offrent à lui&nbsp;: « Je me cherchais de nouveaux défis et je trouvais que c’était le moment de quitter, à un moment où je suis encore bien. J’ai le luxe de choisir le bon moment pour voir ce que je peux faire pour mes dernières années professionnelles. »



« J’aime dire que c’est comme si je sautais en parachute, je regarde comme c’est beau et j’attends le meilleur moment pour tirer la goupille pour ouvrir le parachute et voir où je vais atterrir », avoue M. Melo.&nbsp;

Armando Melo quitte Soccer Laurentides, mais demeure un grand passionné

Parti depuis la première position, le pilote âgé de 35&nbsp;ans a ainsi remporté sa 22e&nbsp;victoire depuis qu’il a rallié les rangs de la série NASCAR Pinty’s, en 2015. Il a égalé, du même coup, son nombre de victoires de la saison 2017, son meilleur à ce jour.



Au volant de la Dodge #74 Quick Strut / NAPA Racing, Lacroix a maintenu, dès le départ, la tête du peloton, mais a dû composer avec la pression exercée par Cayden Lapcevich, puis celle d’Andrew Ranger, son coéquipier d’Innovation Auto Sport, avec qui il a d’ailleurs échangé la première position à quelques reprises.



L’Eustachois a toutefois été en mesure de reprendre la tête au 33e&nbsp;tour, et y rester jusqu’à la fin de l’épreuve. Il a même inscrit le temps le plus rapide de l’épreuve.



«&nbsp;Je suis vraiment heureux de ce résultat. Nous avons travaillé fort, et ce fut une très belle victoire. Andrew [Ranger] me mettait beaucoup de pression, surtout au début de l’épreuve, mais j’ai baissé la tête et je me suis mis au travail&nbsp;», a commenté Lacroix à l’issue de cette victoire, heureux que tout soit «&nbsp;tombé en place pour que nous réussissions bien.&nbsp;»



<h2>Thomas Nepveu termine septième</h2>



De son côté, l’Okois Thomas Nepveu, parti depuis la 10e&nbsp;position, a terminé septième lors de cette même épreuve. Il s’agit de son deuxième meilleur résultat de cette saison 2024 en 10&nbsp;départs, après la quatrième position qu’il avait obtenue à Antigonish, en juin dernier.



À sa deuxième saison en série NASCAR Pinty’s, Thomas Nepveu, 19&nbsp;ans, pointe actuellement au 9e&nbsp;rang au classement des pilotes. À sa saison recrue, l’an dernier, il avait terminé au 13e&nbsp;rang.



La toute dernière épreuve de cette saison 2024 se déroulera à l’Autodrome Montmagny le dimanche 22&nbsp;septembre prochain.



Pour en savoir davantage sur la série NASCAR Pinty’s&nbsp;:&nbsp;<a href="http://www.nascar.ca/">www.nascar.ca</a>&nbsp;(en anglais). Pour suivre les deux pilotes&nbsp;:&nbsp;<a href="http://www.facebook.com/kevinlacroix74">www.facebook.com/kevinlacroix74</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="http://www.facebook.com/ThomasNepveuMotorsport/">www.facebook.com/ThomasNepveuMotorsport/</a>.

Finale de la LBJÉQ: Les Bisons visent un quatrième championnat

Les Alouettes balayées à leur tour

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