Au volant de la Dodge no 7 qu’il aura entre les mains pour la course NASCAR Canada, au Grand Prix de Trois-Rivières, ce week-end, Villeneuve a roulé sur les pistes de l’aéroport de Mirabel une dizaine de tours en trois sorties, question de peaufiner sa voiture et ajuster le siège, car Trois-Rivières est une course de longue durée pour les pilotes.
«Jacques, c’est Jacques. Dès qu’il a embarqué dans la voiture c’est à fond. J’ai voulu lui remettre le plan du circuit en lui précisant que la configuration de la piste avait été modifiée depuis sa dernière visite. Il m’a répondu : « pas besoin, je vais le découvrir sur la piste », raconte le directeur général du circuit ICAR, Louis-Philippe Gélinas.
Le fils du légendaire Gilles a mentionné dans une entrevue accordée à Radio-Canada que son père avait débuté son aventure en F1 grâce au grand prix trifluvien, alors que Gilles avait battu des pilotes de F1 invités, lui qui n’était pas encore chez les professionnels à ce moment. Sa performance du 5 septembre 1976 avec son style de pilotage spectaculaire lui avait valu un essai chez McLaren pour ensuite devenir la vedette incontestée chez Ferrari avec pas moins de six victoires en Grand Prix et 13 podiums.
Le 8 mai 1982 restera d’ailleurs gravé dans la mémoire de nombreux Québécois. Cette journée-là, Gilles Villeneuve, le héros de toute une génération, perdait la vie lors des qualifications du Grand Prix de Zolder, en Belgique. Il n’avait que 32 ans.
Les jours suivants, la petite localité de Berthierville dans Lanaudière était assiégée de milliers de personnes venues de partout pour assister à ses funérailles, l’accompagner à son dernier repos et lui dire en pleurs un dernier au revoir!
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