L’entrepreneur Ray Junior Courtemanche a annoncé la semaine dernière son retour à la compétition sur le circuit canadien NASCAR Pinty’s. En plus de retrouver le plaisir de conduire, il s’agira aussi d’une belle opportunité pour l’homme d’affaires de mettre en lumière ses différents projets après une année assez particulière.
«Ça m’a pris environ quatre minutes pour me décider!», a lancé M. Courtemanche au téléphone. Lorsque le gouvernement a annoncé que les événements comme le Grand Prix de Trois-Rivières allaient pouvoir avoir lieu, le chef d’équipe de la formation Team 3 Red/Ed Kakonson Racing, qui a gagné le championnat la saison dernière, a immédiatement contacté celui qui a remporté le titre de «pilote le plus populaire» de la série NASCAR Canadian Tire en 2012, pour savoir s’il voulait joindre leurs rangs.
Le pilote de 51 ans n’a pas hésité très longtemps. Il participera donc aux courses du Grand Prix de Trois-Rivières, du Complexe ICAR de Mirabel et du Canadian Tire Motorsport Park de Bowmanville, en Ontario.
Courtemanche ne s’en cache pas; réussir à monter sur le podium ne sera pas une mince tâche, compte tenu de la qualité des coureurs qui l’accompagneront sur la piste. Alexandre Tagliani et Andrew Ranger, deux anciens pilotes en série IndyCar, seront notamment du groupe. «Évidemment on vise la victoire, on veut être en avant du peloton, mais il faut aussi être réaliste. Je n’ai pas coursé depuis cinq ans et demi», a précisé l’entrepreneur.
Or, ces courses et cette visibilité permettront au pilote de faire parler de lui et de ses nombreux projets, ce qui n’est pas négligeable selon lui : «Il faudra se faire voir et faire parler de nous. On veut que les gens nous remarquent, il faut se démarquer au maximum.»
Son équipe a d’ailleurs pris les grands moyens pour ne pas passer inaperçue, avec d’abord des couleurs et un design qui sortent du lot. Puis, avec un équipement à la fine pointe de la technologie, qui comprend notamment un casque fait entièrement de fibre de carbone comprenant des écouteurs, un micro, des entrées d’air et un système d’hydratation. «C’est très futuriste», a-t-il indiqué.
L’entreprise Investissement Ray Junior est notamment derrière l’immense projet de développement à la Cité Mirabel.
Des similitudes entre ses deux passions
Selon le principal intéressé, il n’y a pas beaucoup de différences entre le métier d’entrepreneur et celui de pilote automobile. Il raconte que dans les deux cas, c’est le désir de se démarquer et de donner le meilleur de soi-même qui prime.
«Il faut repousser toutes nos limites physiques et mentales. C’est comme lorsqu’on fait des projets et qu’on veut monter une tour de 15 étages et que tout le monde nous dit que c’est impossible. Ça te donne encore plus envie de le faire, de l’accomplir et de le réussir.»
Mettre un baume sur des mois difficiles
Ray Junior Courtemanche ne course pas que pour lui, au contraire. À son avis, son retour en NASCAR fera plaisir aux amateurs, aux partisans, à son équipe et à ses sous-traitants, qui ont tous connu une année difficile en raison de la pandémie. Il se réjouit du fait que «ça va créer un moment de bonheur, de joie et de gloire pour mon équipe, les gens qui me suivent et moi-même.»
Même si le Grand prix de Trois-Rivières demeure la course la plus importante et la plus réputée, le pilote reconnaît que «la course au Complexe ICAR aura un cachet particulier, parce que ce sera comme jouer à domicile. C’est notre patelin, c’est chez nous. En plus ce sera télédiffusé en direct. Ce sera incroyable.»
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