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Armando Melo quitte Soccer Laurentides

Photo Soccer Laurentides –

Armando Melo est devenu le premier entraîneur de la région des Laurentides à posséder la licence A.

Armando Melo quitte Soccer Laurentides

Publié le 09/07/2024

Après presque 20 ans au sein de l’équipe de Soccer Laurentides, Armando Melo quittera officiellement son poste de directeur technique le 30 juillet prochain. Même s’il s’ouvre vers de nouveaux horizons, le soccer a toujours été, et restera imprégné dans son ADN.

Jouer pour le plaisir et avec humilité

« On a tous une passion dans la vie et la mienne, c’est le soccer », avance Armando Melo. Arrivé du Portugal en 1974 à l’âge de neuf ans, c’est à Sainte-Thérèse qu’il forge ses premiers souvenirs, notamment en jouant dans l’équipe des Braves : « C’est là que j’ai créé des liens, que je me suis fait des amis, que je me suis adapté à la vie ici au Québec. J’ai grandi là-dedans, j’ai été joueur, puis j’ai été entraîneur. »

Au fil des ans, il gravit les échelons et suit certaines formations pour se perfectionner : « Jouer au soccer et enseigner le soccer, ce n’est pas la même chose. J’ai rencontré de bonnes personnes qui ont été mes instructeurs et qui m’ont amené vers une approche d’être humble, de vouloir s’améliorer. »

Pour Armando Melo, avoir des enfants lui a permis de devenir un meilleur entraîneur : « Quand tu es parent, tu vois la vie d’une autre manière. Après ça, je me suis toujours mis à la place du parent. J’ai vécu dans une génération très compétitive et très arrogante. Pour moi, c’était important d’aller de l’autre côté, de voir commencer on pouvait s’entraider. »

Puis c’est après avoir été machiniste pendant 18 ans qu’Armando Melo reçoit l’offre d’un poste d’adjoint à la direction technique chez Soccer Laurentides : « J’étais au début de ma quarantaine, je ne savais pas si je voulais faire un tel changement. Mais mon épouse m’a convaincu d’essayer, parce que ma passion, c’est le soccer. »

En septembre 2006 il se joint donc à l’équipe de Soccer Laurentides, avant de se faire offrir le poste de directeur technique régional un an et demi plus tard. « C’est là que j’ai pris la relève et que j’ai pu mettre en place des programmes assez intéressants dans le développement des jeunes joueurs à travers la région des Laurentides », se rappelle M. Melo. 

Parmi les différents projets qu’il a réalisés durant son mandat, Armando Melo est particulièrement fier de la mise en place du programme de sport-études pour le soccer à la Polyvalente Saint-Jérôme en 2011 : « On l’avait déjà [à Sainte-Thérèse] à l’école Saint-Gabriel depuis la création des programmes sport-études en 2001, puis de partir le programme à Saint-Jérôme a vraiment permis de développer encore plus le niveau dans notre région. »

Mais en repensant les dernières années, sa plus grande décision est celle d’attendre la cinquième partie pour effectuer les évaluations visant à mettre sur pied les équipes : « On est devenu un exemple à travers la province. Ç’a permis d’enlever tellement de pressions au sein des organisations, mais surtout des jeunes qui veulent jouer dans un niveau où ils vont avoir du plaisir. Je crois que c’est le meilleur lègue que j’ai laissé dans la région. »

« À la croisée des chemins »

C’est après des ennuis de santé et 18 années au sein de l’équipe de Soccer Laurentides qu’Armando Melo a décidé de s’ouvrir à de nouvelles opportunités pour les dernières années de sa vie professionnelle : « J’ai eu une crise cardiaque et un AVC en 2022 et je m’en suis tellement bien sorti. Alors je me suis remis en question par rapport à mes objectifs de vie. Maintenant, j’ai 59 ans et je suis comme à la croisée des chemins. »

Conseiller municipal à la Ville de Sainte-Thérèse depuis 2013, Armando Melo profite de la liberté financière qui lui permet de prendre le temps pour réfléchir quant aux différentes opportunités qui s’offrent à lui : « Je me cherchais de nouveaux défis et je trouvais que c’était le moment de quitter, à un moment où je suis encore bien. J’ai le luxe de choisir le bon moment pour voir ce que je peux faire pour mes dernières années professionnelles. »

« J’aime dire que c’est comme si je sautais en parachute, je regarde comme c’est beau et j’attends le meilleur moment pour tirer la goupille pour ouvrir le parachute et voir où je vais atterrir », avoue M. Melo.