Dame nature a de nouveau joué les trouble-fêtes lors du retour d’un ancien de l’Armada. Joël Teasdale a été honoré par son ancienne formation, mercredi soir.
Au cours d’une cérémonie de cinq minutes, l’attaquant de 19 ans a travaillé fort pour contenir ses émotions. Il a été chaudement applaudi par les spectateurs présents.
« En début de rencontre, ça l’a affecté mon jeu, avouait Teasdale. J’étais sur le bord d’avoir des larmes. Avec ce genre d’émotions, tes jambes deviennent plus lourdes, mais plus le match avançait plus ça se replaçait. »
Le tout a paru au cours des deux premiers vingt. Teasdale était hésitant à jouer un jeu physique qui a fait son nom au cours des dernières saisons. Voyant son poulain être quelque peu gêné, Mario Pouliot a dû intervenir entre la deuxième et la troisième période.
« Tu dois laisser les joueurs vivre le moment. Je ne l’ai pas préparé. Je lui ai juste parlé après la deuxième période parce qu’il essayait d’en faire trop seul et lui rappeler d’en profiter en troisième, précisait Mario Pouliot, entraîneur-chef des Huskies. Je trouvais qu’il ne bougeait pas ses pieds et qu’il ne jouait pas comme d’habitude et c’était compréhensible. »
Depuis son arrivée en Abitibi-Témiscamingue, les points n’ont cessé de s’accumuler pour Teasdale. Pivotant le premier trio avec Peter Abbandonato et Alex Beaucage qui totalisent chacun 77 et 58 points. En sept rencontres, il a récolté 13 points, tout en amassant un point lors de chacune de ces joutes, chose qu’il a prolongée à huit contre l’Armada.
« Quand tu arrives dans une équipe de ce calibre-là avec ces joueurs, ça t’aide et ça te pousse à travailler encore plus fort. Avec Abbandanato et Beaucage, je vais récolter un peu de points », mentionnait celui qui en a récolté trois face à son ancienne formation.
S’en attendre sans le savoir
Lorsqu’il a été échangé, Blainville-Boisbriand amorçait un voyage de deux matchs en autant de soirs en Abitibi-Témiscamingue. Le 3 janvier, Teasdale disputait sa dernière joute avec le Blanc et Noir ayant un petit doute en tête.
« J’y pensais que je montais possiblement une dernière fois en Abitibi-Témiscamingue, mais sans plus. Après la rencontre à Rouyn-Noranda, je m’étais préparé pour aller affronter les Foreurs, se rappelait l’ancien de l’Armada. C’est après le repas d’avant-match, avant de partir pour Val-d’Or que Pierre Cloutier m’a annoncé la nouvelle. »
S’il a grandi en étant toujours près du nid familial, Teasdale expliquait qu’il souhaitait goûter un peu à quelque chose de nouveau.
« Je voulais un peu essayer autre chose parce que j’ai toujours vécu à la maison, a-t-il dit. Là d’être en famille de pension, d’être loin de chez moi, c’est un autre défi. » 
Plus la fin de saison approche, les chances de voir les Huskies affronter l’Armada augmentent. Le numéro 24 trouverait un tel scénario spécial. Avant la rencontre, il ne souhaitait pas trop frapper ses amis, ce qu’il a respecté lors des 60 minutes de jeu.
Un revers sans surprise
La Flotte a subi un écrasant revers de 10-0. Peter Abbandonato a réalisé son troisième tour du chapeau de la saison. Alex Beaucage et Rafaël Harvey-Pinard ont enfilé l’aiguille à deux occasions.
Chez l’Armada, Brendan Cregan a amorcé la joute en bloquant 28 lancers avant d’être remplacé à mi-chemin par Samuel Boileau qui arrêté 10 rondelles.
Embourbé dans un problème de défenseurs, Antoine Rochon a joué la moitié de la rencontre à la ligne bleue, ce qu’a aimé Bruce Richardson.

Une partie de hockey amicale fût organisée, le samedi 19 janvier, au coup de 19 h 30, mettant en vedette un groupe de femmes de la Rive-Nord, mères de jeunes athlètes pratiquant le sport sur glace. Les fonds amassés dans le cadre de ce rendez-vous servent à réaliser le rêve de Julie, l’une de ces «hockey moms» , atteinte d’un cancer.
Judy Ostiguy et Natasha Paris sont les instigatrices de cette partie bénéfice qui se tenait dans l’arène principale du Centre d’excellence Sports Rousseau, endroit où l’Armada de Blainville-Boisbriand (LHJMQ) dispute ses parties de saison régulière en ce moment même.
Plusieurs membres de l’entourage de ces femmes et mères de familles sont venus les encourager, dont plusieurs enfants pratiquant ce sport. Julie était également présente, assise non loin des bancs des joueuses, accompagnée de membres de sa maisonnée.
Au moment d’écrire ces lignes, c’est près de 8 500 $ qui ont été amassés via la plateforme «Gofundme» , somme donnée directement à Julie et sa petite famille. La partie de hockey fût créée afin de bonifier le montant.
<h3>Un récit inspirant</h3>
L’histoire de cette communauté de femmes commence alors que Mme Paris fonde une ligue de hockey, nommée «Les hockey moms de Saint-Eustache» , afin de réunir plusieurs mamans de jeunes joueurs de hockey de la ville qui, pour la plupart, ne savait pas patiner.
«J’ai créé cette ligue l’an passé dans le but ultime d’avoir du plaisir, de sortir du quotidien et de vivre un sport d’équipe que nos enfants pratiquent, de lancer cette dernière. Je n’aurais jamais cru que j’aurais éprouvé autant d’émotion avec ces femmes merveilleuses qui m’accompagnent chaque dimanche pour vivre ce moment exceptionnel. Rires, plaisir et sourires sont au rendez-vous. Avec le temps, nous sommes devenues une communauté de mamans qui avons tissé des liens d’amitié entre nous.»
Une des joueuses de hockey de cette ligue, Judy Ostiguy, a alors fait part qu’une de ses amies très chères, Julie, est atteinte d’un cancer de phase 4, et que le temps est compté. Julie est maman de deux jeunes athlètes des Patriotes de Saint-Eustache, évoluant au sein des catégories bantam et atome.
«Donc une grande majorité des joueuses de hockey de ma ligue connaissent de près ou de loin Julie. À la suite de l’annonce de la dégradation de son état de santé, ceci a fait réagir plusieurs d’entre nous. Nous nous sommes senties impuissantes devant la maladie qui frappe une maman de notre entourage» , mentionne Natasha Paris, dans un courriel acheminé à votre hebdomadaire.
Julie avait alors un rêve, qu’elle a partagé à ses amies, celui d’aller à Walt Disney avec sa famille afin d’offrir des souvenirs à ses enfants, qu’ils pourront garder toute leur vie. Ceci fut l’étincelle qui a mené à une mobilisation inspirante de la part de toutes ces mamans sportives.
«À la suite de cette annonce, Judy a pris l’initiative de faire une levée de fonds afin de soutenir son amie pour qu’elle puisse atteindre son objectif. Un lien Internet a été créé pour permettre à tous ceux qui le désirent de faire un don. Toutes les joueuses de hockey de ma ligue ont été interpelées face à cette situation» .
De son côté, Natasha a voulu faire une différence en s’impliquant afin d’amasser le plus de sous possible, pour permettre la réalisation de ce rêve. Elle a organisé la partie amicale de hockey à Boisbriand. Ces femmes ont répondu présentes.
<h3>Vous pouvez donner!</h3>
Notons que toutes personnes désirant faire un don à Julie et sa famille peuvent le faire via ce lien: [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://www.gofundme.com/des-souvenirs-julie-et-sa-famille" target="_blank" rel="noopener">https://www.gofundme.com/des-souvenirs-julie-et-sa-famille</a>].
L’objectif est de 10 000 $, rempli à 85 %. En date du 20 janvier dernier, c’est en effet 148 personnes qui ont fait un don, et ce, en seulement deux semaines.

Des «» organisent une rencontre amicalehockey moms

Des «hockey moms» organisent une rencontre amicale

Le skieur et champion olympique originaire de Deux-Montagnes, Mikaël Kingsbury, a vu sa séquence parfaite prendre une fin abrupte, le vendredi 18 janvier, alors qu’il a terminé au cinquième rang dans le cadre de l’épreuve des bosses à la Coupe du monde de ski acrobatique présentée à Lake Placid, dans l’État de New York, aux États-Unis.
L’athlète de Deux-Montagnes a en effet raté son atterrissage dès son premier saut en super-finale, lui qui effectuait une dernière descente qui lui a valu un pointage final de 73,93.
La victoire va donc à Benjamin Cavet. Le Français a obtenu 84,83 points, devant le jeune Walter Wallberg, un Suédois, affichant un résultat de 81,47. L’Australien Matt Graham occupe la dernière marche du podium avec un cumulatif de 80,94 points.
Rappelons que Mikaël Kingsbury tentait d’obtenir une cinquième victoire de suite cette saison sur le circuit de la Coupe du monde de la Fédération internationale de ski (FIS). Il détenait d’ailleurs une série impressionnante de sept triomphes consécutifs, en incluant ses exploits de la saison dernière. Il était à la recherche d’une 54e victoire en carrière.
<h3>La prochaine épreuve</h3>
Kingsbury aura la chance de se relever et de revenir sur la plus haute marche du podium le samedi 26 janvier, alors qu’il sera de retour en compétition, cette fois, dans sa région natale des Laurentides, à Mont-Tremblant. Notons que, l’année dernière, le Deux-Montagnais est sorti victorieux à Lake Placid, et deuxième à Mont-Tremblant.

Retour à la maison émotif pour Joël Teasdale