Centraide Laurentides a annoncé la nomination de Dominique Deschênes-Lambert au poste de directrice générale le 12 septembre dernier. Précédemment directrice du développement des collectivités de l’organisme, elle succède ainsi à Sylvie Gauvin qui était à la barre de l’organisme depuis cinq ans.
« J’ai la chance de travailler chez Centraide depuis plus de trois ans maintenant, alors je dirais que la transition s’est faite quand même en douceur », explique celle qui est officiellement entrée en fonction le 28 août, mais qui fut informée de la nouvelle en mai dernier.
Avec sa nomination, vient aussi celle de Patrice Clément qui la remplace en devenant directeur du développement des collectivités de l’organisme à but non lucratif (OBNL) laurentien.
La cheffe d’orchestre
De ses propres mots, « il n’y a pas une journée comme les autres » dans les nouvelles fonctions de la gestionnaire. Son emploi étant difficile à décrire, c’est à l’aide de références musicales qu’elle l’image le mieux.
« Mon rôle à moi, je le vois vraiment comme étant celui d’une cheffe d’orchestre. On a la chance d’avoir une équipe qui est multidisciplinaire et très autonome, dont chacun a ses fonctions et sait jouer sa partition. Moi, c’est de m’assurer que le tout soit harmonieux », représente-t-elle, ayant fait ses premiers pas avec l’organisme en 2020 au sein du service des communications.
« Dans le fond, c’est de voir comment Centraide peut agir encore plus pour notre communauté », résume celle qui connaît autant déjà son équipe que les enjeux de sa région, ayant passé les dernières années sur le terrain.
Un travail de fourmi
Pour « développer des campagnes, faire connaître Centraide ou encore consolider les partenariats », l’organisme des Laurentides compte sur sept employés dévoués, incluant la directrice générale.
« Les gens pensent qu’on est beaucoup plus, parce qu’on fait beaucoup de choses, mais on est une belle équipe de petites fourmis. Le côté multidisciplinaire que je mentionnais tantôt, ça nous permet justement d’optimiser les forces de chacun pour épuiser le moins de ressources et en redonner le plus à la communauté », témoigne l’enthousiaste dirigeante.
Le cœur dans la région
Depuis sa naissance, la diplômée du HEC Montréal en administration des affaires a pratiquement habité toute sa vie dans les Laurentides. Pendant plus d’une décennie, elle a œuvré pour un autre OBNL de la région en Laurentides International. Là-bas sa motivation première était d’avoir un impact concret sur le rayonnement de son milieu et avec Centraide, c’est l’aspect encore plus humain qui la fait aujourd’hui vibrer.
« Quand l’opportunité s’est présentée, c’était d’avoir un impact, toujours dans ma région que j’aime tant, mais principalement au niveau des gens, des individus, de mes voisins et voisines, qui vont bénéficier de près ou de loin des services de Centraide », exprime la résidante de Deux-Montagnes, créditant son père, « quelqu’un de très impliqué bénévolement », pour lui avoir inspiré cette philosophie.
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