Ce n’est que le 17 juillet dernier que le syndicat a signé les conventions collectives, alors que les représentants de la Ville ont indiqué que la signature se ferait à leur retour de vacances, le 5 août dernier.
« Les membres des deux groupes se sont tenus debout tout au cours des pourparlers. Sans convention collective depuis quatre ans et demi, ils se sont résignés à accepter la recommandation du médiateur », a décrit Stéphane Paré, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) par le biais d’un communiqué de presse. Le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, François Robillard, a, quant à lui, refusé de partager ses commentaires.
« Nous souhaitons remercier la population de Sainte-Marthe-sur-le-Lac pour leur soutien pendant ce conflit de travail. Ce fut très apprécié par l’ensemble des salarié(e)s », rajoutent Johanne Parent, présidente du syndicat des cols blancs, et Marc-Antoine Lucas, président du syndicat des cols bleus.
Ce sont 75% des cols bleus qui ont voté en faveur de l’entente, suivi de 88% des cols blancs qui auront droit à une augmentation rétroactive de 14% pour les années 2020 à 2024. D’une autre part, l’entente prévoit des augmentations annuelles de 2,5% pour les années 2025 et 2026.
Le plancher d’emploi des cols bleus sera augmenté de 10 à 15 employés réguliers. Deux de ces postes seront dédiés au secteur de l’aqueduc et des égouts et deux autres postes de chauffeurs-opérateurs devront être comblés en cas de départ.
Quant aux cols bleus, le plafond hebdomadaire des heures de travail des commis aux prêts de la bibliothèque passera de 25 heures à 31,5 heures et les travailleurs surnuméraires et étudiants obtiendront une compensation de 8 % du salaire gagné en guise de compensation des bénéfices et avantages auxquels ils ne sont pas éligibles.
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