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Sensibilisation et solidarité à la Nuit des sans-abri

Photo Pierre LeBlanc –

Nuit des sans-abri :
Saint-Eustache se réunit contre l’itinérance.

Sensibilisation et solidarité à la Nuit des sans-abri

Publié le 24/10/2024

La Nuit des sans-abri avait lieu vendredi dernier à Saint-Eustache, rassemblant citoyens, bénévoles et membres du milieu communautaire solidaires à la cause de l’itinérance.

Pour le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, il était essentiel de prendre part à la Nuit des sans-abri, particulièrement dans un contexte où l’accès à un logement est de plus en plus ardu : « C’est un événement important et j’espère que ça va permettre aux citoyens de prendre conscience que ce phénomène-là existe, et de plus en plus fort malheureusement avec la pénurie de logements. »

L’itinérance : 100 visages

« Ça peut être moi, ça peut être ma famille, ça peut être n’importe qui. Mais tout le monde mérite d’avoir un toit », fait valoir Isabel Mattioli, conseillère municipale à la Ville de Saint-Eustache. Afin d’humaniser les personnes en situation d’itinérance et de contrer les stéréotypes, la Nuit des sans-abri porte cette année la thématique « L’itinérance : 100 visages ».

L’artiste bénévole Anie Rompré a alors organisé avec 100 participants, une exposition collective figurant 100 visages. Elle était sur place pour offrir un espace créatif aux citoyens désireux de s’exprimer sur l’itinérance.

Photo tirée de Facebook
Pour souligner la thématique « L’itinérance : 100 visages », l’artiste Anie Rompré a organisé une oeuvre collective avec 100 personnes qui ont joint leur créativité au communautaire.

Des ressources sur place

De nombreux organismes étaient présents pour répondre aux questions des citoyens et échanger sur les enjeux vécus par les personnes en situation d’itinérance. « Les sans-abri existent encore et on travaille fort pour les aider du mieux qu’on peut. On accueille des gens pour une période de 30 jours et leur donner une supervision, qu’on puisse les aider. C’est super important de s’occuper de l’itinérance, car ça peut devenir quelqu’un qui est proche de vous », soulève Sébastien Dulude, responsable au Répit de la rue.

Pour la première fois, des paramédicaux étaient présents pour briser les clichés associés à l’itinérance : « Parfois, les gens peuvent être stigmatisés, parce que des fois, avec les policiers, on a un rôle avec des personnes avec des enjeux de santé mentale, mais on est là aussi d’un côté médical.

Photo tirée de Facebook

Il n’est pas trop tard pour apporter une contribution à la cause, une collecte de dons se poursuit jusqu’à la fin du mois d’octobre. Sous-vêtements neufs, bas, chauffe-mains et pieds, bottes, manteaux, couverture isotherme, tentes, matelas de sol, sacs de couchage, produits d’hygiène et cartes cadeaux de 10$ peuvent être remis à Saint-Eustache, au Répit de la rue (305, rue Féré) et au Centre d’entraide Racine-Lavoie (154, rue Dorion).