« D’importants changements de lois et de structures sont en cours actuellement au Québec, dans plusieurs secteurs. Que l’on pense à la réforme en santé et services sociaux, à celle qui s’en vient en éducation ou à des cadres réglementaires qui touchent de près les organismes communautaires, la constante est la suivante : le gouvernement avance à toute vapeur, sans consulter les gens sur le terrain », affirme Sophie Dion, nouvellement nommée présidente du ROCL.
Le regroupement de 163 organismes des Laurentides s’inquiète des impacts de ces modifications sur le milieu communautaire, des modifications que le coordonnateur du ROCL, Benoit Larocque, qualifie de précipitées et déconnectées.
« Ces transformations dénaturent ce que nous sommes : des lieux de prévention où les personnes concernées par la mission des organismes sont centrales dans les prises de décisions qui les touchent. On est de plus en plus amené sur le terrain de la sous-traitance pour faire à la place de l’État, à moindre coût. Nous sommes tellement plus que de simples producteurs de services bon marché! », dit-il.
En plus de ce dossier chaud pour le ROCL, l’équipe et les membres du conseil d’administration comptent maintenir leurs représentations auprès du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) et des élus, le soutien à ses membres ainsi que son programme de formation pour la prochaine année.
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ROCL
Regroupement des organismes communautaires des Laurentides