L’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme énonce que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » et l’article 2 stipule que « chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamées dans la présente Déclaration ». Toutes les personnes, y compris les personnes LGBTQ2I, ont le droit de bénéficier de la protection prévue par le droit international relatif aux droits de la personne, qui est fondé sur l’égalité et la non-discrimination.
Ce n’est donc pas à nous comme citoyens de décider si les LGBTQ ont tel ou tel droit. Nous nous devons de les respecter et de les accepter tels qu’ils sont. Ces personnes ont le droit de vivre leur vie, de parader s’ils le veulent, de demander qu’on ajoute des termes dans les dictionnaires, qu’on les appelle. ‘Adame, monsieur ou mademoiselle…au nom de cette quête de reconnaissance qui habite au cœur de tout homme.
Mais comme « tout homme doit respecter les droits des autres afin qu’on respecte les siens » (Jean-Claude Delamétherie)
Là où se pose le problème, c’est lorsque des membres de ce groupe veulent imposer aux autres des théories qui vont à l’encontre de leurs valeurs et qui sèment la confusion dans leur vie. Par exemple, chambarder la langue et la grammaire française qui est en soi déjà difficile, empêcher la liberté d’expression et surtout faire de la propagande en incitant les enfants à devenir LGBTQ ou déduire automatiquement que les adolescents ou adolescentes peuvent devenir trans, car ils se cherchent ou ne sont pas bien dans leur peau ou alors leur faire croire qu’après une opération chirurgicale ils pourront se transformer en homme ou en femme à part entière.
La question qui se pose à nous ici n’est pas de savoir qui a raison et qui a tort en ce qui concerne ces nouvelles théories, mais plutôt quelle est la réalité scientifique à ce sujet et comment vivre ensemble dans l’harmonie malgré ces divergences d’opinion?
Pour ce faire, chacun de nous est appelé à faire un bout de chemin, serait-ce en appliquant le: je ne t’embête pas, et tu ne m’embêtes pas, ou bien, fais ce que tu crois, mais ne m’impose pas ce que je dois? Cela nécessite une réflexion.
Du côté de la population en général, plusieurs personnes ont eu l’occasion de s’exprimer sur le sujet sur les réseaux sociaux, mais, n’y aurait-il pas lieu de prendre l’avis des spécialistes en la matière et d’interroger les fondements scientifiques afin de déceler ce qui est vrai de ce qui est faux, car à entendre certains médias toutes les opinions se valent.
Ainsi, on ne perdra pas le Nord, mais on ouvrira la porte à de riches dialogues en vérité, tout en admettant que des différences peuvent exister. Quelle que soit la réponse des spécialistes, cela ne devrait pas affaiblir notre capacité d’accueil, ni nous empêcher d’ouvrir notre cœur aux autres sans rejet.
La société ne devrait-elle pas être inclusive, tolérante, accueillante et respectueuse des différences comme une mère qui rassemble tous ses enfants sans favoriser un par rapport à l’autre, et en même temps, être capable de mettre des freins pour ne pas déconstruire la famille et la société?
Monique Khouzam Gendron
Gestionnaire, bibliothécaire professionnelle et ex-directrice du Service de la bibliothèque, des services culturels et communautaires de la Ville de Saint-Eustache
MOTS-CLÉS
Monique Khouzam