L’actrice et animatrice Danielle Ouimet a accepté d’être la marraine de la deuxième édition du salon Romance et Mariage, qui se tiendra les 4 et 5 novembre, au manège intérieur du Parc équestre de Blainville.
L’organisatrice de ce salon dédié à la mariée et fondatrice d’Automne Communications, Lorraine Lauzon, précise que l’événement rassemblera une centaine d’exposants. «La localisation du Parc équestre de Blainville est l’endroit idéal pour y tenir une exposition publique de cette envergure» , affirme-t-elle. 
Elle en profite pour lancer une invitation aux entreprises qui souhaitent se joindre à ce salon afin d’y promouvoir leurs produits et services. Il est d’ores et déjà possible de réserver son espace au 450 745-0733. Toutes les informations sont disponibles au [www.romanceetmariage.com].
<h3>En soutien à l’autisme</h3>
Également organisé par Automne Communications, le salon Expo Maison Rénovation qui a eu lieu au Parc équestre, en avril dernier, a permis de faire un don de 2 132 $ à la Fondation autisme Laurentides.

Ce sera le grand spectacle des finissants en théâtre musical de Lionel-Groulx qui nous guideront sur la route de briques jaunes, celle qui, tout en nous menant à la Cité d’Émeraudes, pourrait éveiller en nous l’esprit d’aventure et le goût du rêve, qui font de nous des «héros de l’imaginaire» et qu’on laisse parfois derrière soi au moment de quitter l’enfance. 
Inspirée du roman Le merveilleux pays d’Oz (1904), de l’auteur américain Lyman Frank Baum, qui en faisait alors la suite de son célèbre Magicien d’Oz (1900), l’œuvre qu’on vous propose et qui s’adresse à quiconque aime se faire raconter une histoire est une création d’Olivier Berthiaume (mise en scène, livret et paroles), Mario Vigneault (direction musicale, musique et paroles) et Marie-Josée Tremblay (chorégraphies) que vous pourrez voir du jusqu’ 24 mai, au Théâtre Lionel-Groulx. 
«On s’est beaucoup inspirés du deuxième roman, on a pigé quelques éléments dans les autres et on a créé notre propre histoire» , indiquait Olivier Berthiaume en conférence de presse, tout en soulignant que l’exercice impliquait le défi de proposer un rôle consistant à chaque interprète, de le faire jouer, chanter et danser, dans cet univers fantastique et féérique, sans que ça donne un spectacle de quatre heures. 
Féru de jeu clownesque, le metteur en scène en importera par ailleurs le rythme, le punch comique et le point fixe. «C’est la forme de jeu la plus vraie, la plus humble et la plus pure» , pense Olivier Berthiaume, qui en reconnaît aussi les exigences techniques. 
<h3>Au pays d’Oz</h3>
On y retrouvera donc Dorothée et le Bûcheron-en-fer-blanc, mais on suivra d’abord le personnage de Tip qui parvient à s’extirper des griffes de la sorcière Mombi pour aller se réfugier à la Cité d’Émeraudes, où règne désormais l’Épouvantail du premier tome. Mais puisqu’on est au théâtre, rien n’arrivera comme on le voudrait et il faudra tout un spectacle pour remettre les choses à leur place, convenablement on le suppose. 
<h3>En musique</h3>
De son côté, Mario Vigneault confiait avoir abordé la création de la trame musicale en se sentant complètement libre. «Comme c’est un univers éclaté, on peut y faire pratiquement tout ce qu’on veut, en évitant quand même de faire n’importe quoi» , de résumer celui qui a bricolé des musiques qui peuvent évoquer les éléments mélodiques de Stephen Sondheim, certains éléments rythmiques de Jason Robert Brown, par exemple, tout comme on peut y reconnaître les couleurs de Sting ou de James Taylor, jusqu’aux penchants avoués du compositeur pour le jazz, bref, on a fini par lui dire, pour son plus grand bonheur, que ça ressemble à du Mario Vigneault. C’est lui, par ailleurs, qui a réalisé la trame sonore du spectacle (percussions, guitare et piano). 
<h3>En danse</h3>
Pour sa part, Marie-Josée Tremblay dit s’être tout d’abord appuyée sur la force de chacun des interprètes dans l’élaboration de chorégraphies inspirées des personnages eux-mêmes, de leur énergie et de leur gestuelle. «Ça donne parfois des tableaux visuellement complexes, quand deux groupes de personnages se manifestent simultanément» , dit-elle. 
<h3>Les concepteurs</h3>
Cet univers éclaté prendra forme sous vos yeux grâce au travail des concepteurs, à commencer par la scénographe Cyrille Brin-Delisle, qui se trouvait confrontée à un univers vaste et composé de lieux multiples. Elle a donc conçu un décor en paliers sur lequel serpentera un chemin de lanternes. On y évoquera le désert avec des toiles de couleur sable, tout comme on y recréera l’univers dynamique et organique du pays d’Oz, dont la composition s’inspire de l’art nouveau du début du XXe siècle. 
Anthony Ratté, pour sa part, a créé des costumes inspirés de cette époque, en variant la palette selon qu’on soit au Kansas ou au pays d’Oz. Sur cet aspect, le concepteur a choisi de s’inspirer des costumes qu’on voit dans la célèbre production de MGM, sans toutefois les reproduire. «Pour chaque costume, j’ai gardé un petit élément, un clin d’œil qui nous les rappellera» , dit-il. 
Aux éclairages, Audrey Cantin adhère aussi à l’idée d’un concept commun et proposera un environnement jouant beaucoup avec les ombres et la lumière, de manière à créer des tableaux précis, définis et distincts au sein d’un même lieu. 
L’environnement sonore portera la signature de Benjamin Trépanier-Dubord, qui a créé un échantillonnage de sons distincts pour chacun des lieux où se déroulera l’action. Ils pourront évoquer le réel (un parc, un criquet) sans nécessairement le reproduire ou le copier. 
Mais le mieux serait encore d’y assister vous-même, en réservant votre place pour l’une des représentations qui auront lieu les 19, 20, 21, 23 et 24 mai, au Théâtre Lionel-Groulx. Les billets sont disponibles au Cabaret BMO situé au 57, rue Turgeon à Sainte-Thérèse (450 434-4006). Il y en aura aussi à la porte, lors des représentations.

Les musiciens et chanteurs du GEJSE se produiront le 3 juin, au Cabaret BMO Saint-Eustache, et le 6 juillet, dans le cadre cette fois du Festival international de jazz de Montréal.

Un voyage musical au pays magique

Alors que le Québec était en proie aux pires inondations jamais recensées en ce début du mois de mai, les villes et municipalités de la région subissaient, elles aussi, la conséquence de la crue des eaux. 
Voici donc le résumé de ce qui est arrivé. 
<h3>6 mai 2017</h3>
Le 6 mai, à 12 h 17, l’eau menace de se diriger vers la Municipalité d’Oka. On demande l’intervention des Forces armées canadiennes pour venir en aide aux sinistrés touchés par le débordement de plusieurs cours d’eau à travers le Québec. 
La ministre Christine St-Pierre, responsable de la région des Laurentides, est à Oka et à Saint-Placide cette même journée, en après-midi. 
À Pointe-Calumet et à Saint-Joseph-du-Lac, c’est le branle-bas pour remplir le plus de sacs de sable possible. Du côté de Saint-Placide, on prévoit une augmentation de 50 cm du niveau du lac des Deux Montagnes. Les gens doivent évacuer. Au total, ce sont 167 résidences et 20 chalets qui sont inondés, mais tous ne sont pas forcés de quitter. 
<h3>7 mai 2017</h3>
Le 7 mai, à 10 h 55, on apprend que l’Armée canadienne est en route vers Oka. La solidarité est demandée à Pointe-Calumet. 
À Deux-Montagnes, 13 résidences principales sont inondées, six résidences sont évacuées et cinq routes sont inondées. À Oka, la crue du lac des Deux Montagnes inonde 58 résidences et sept routes. Il y a 23 résidences isolées, sept résidences et neuf personnes sont évacuées. On enregistre un affaissement du quai municipal. 
À Pointe-Calumet, 58 résidences principales sont inondées et neuf routes sont touchées. Les 28 résidences du Domaine Royal sont, elles aussi, évacuées. À Saint-Joseph-du-Lac, le lac des Deux Montagnes déborde sur la 48e Avenue Sud, la rue Saint-Joseph et la rue Florence. Vingt résidences principales sont touchées et six personnes sont évacuées. À Saint-Placide, 167 résidences principales sont touchées par les eaux, et l’on force l’évacuation de 36 résidences. À Sainte-Marthe-sur-le-Lac, trois résidences principales sont inondées et quatre personnes sont évacuées. 
À 13 h 24, on apprend qu’une centaine de personnes doivent être évacuées à Saint-Eustache, en raison de la rivière des Mille Îles qui touche la structure du pont qui permet d’accéder aux îles Yale. 
À 18 h 40, l’Armée arrive à Oka. La centrale des réseaux de Bell, Telus et Vidéotron, qui se trouve dans un sous-sol d’église à Oka est inondée. L’électricité est coupée, et l’alimentation en électricité est assurée par génératrice. 
À Pointe-Calumet, quatre évacués sont pris en charge par la Croix-Rouge. Des travaux d’urgence sont effectués sur la digue en terre entre la 13e et la 18e Avenue ainsi que la digue Lachapelle afin de protéger les quartiers en arrière de cette digue. 
Saint-Placide commande 8 500 sacs de sable. 
Vers 21 h, des résidants de Deux-Montagnes habitant sur les 9e, 10e, 11e, 12e, 13e et 14e avenues, en plus de la rue Lakebreeze et le boulevard du Lac doivent être évacués à leur tour. 
La mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, déclenche, dimanche matin, à 9 h 08, le Plan des mesures d’urgence, en raison des inondations causées par le débordement de la rivière des Mille Îles. En bordure de la rivière des Mille Îles, quelque 90 maisons sont touchées, et 25 maisons inondées. Il y a deux routes touchées, soit la rue Principale et la terrasse Robert. 
Le 8 mai, la situation se stabilise partout.

Danielle Ouimet, marraine du salon Romance et Mariage

En soutien à l’autisme