Cette femme de caractère a décidé d’ouvrir son propre centre de jardin après avoir appris le métier auprès de son conjoint. Ce dernier possédait déjà une entreprise de production horticole.
C’est de cette entreprise que le Centre Jardin Barbe, dont Lynda Pilon est propriétaire, achète la marchandise qu’elle vend à la population.
Des services qui attirent une clientèle féminine
Lynda Pilon, consciente que plusieurs femmes n’arrivent pas à faire leurs achats de jardinage seules, a tenté de trouver une solution à ce problème.
C’est grâce à son équipe d’employés que la femme d’affaires offre maintenant aux femmes un service d’aide au transport de la marchandise.
«Je peux vous dire que 75 % de ma clientèle, ce sont des femmes sans leur mari, mentionne Lynda Pilon. Elles viennent magasiner et surveillent les choses en spécial. Ce n’est plus un ouvrage pour elles parce qu’elles ne touchent pas à la terre ou le paillis. Elles ne touchent à rien, car j’ai des gens qui amènent ça à leur voiture.»
Du jardinage à la décoration de sapin
Pour Lynda Pilon, posséder une boutique de Noël était un grand rêve. C’est grâce à son entreprise de jardin qu’elle a eu la chance de le réaliser.
Ce fut un pari risqué comme le mentionne cette femme d’affaires passionnée, puisque les boutiques de ce genre sont rarement prospères de nos jours. Plusieurs personnes ont donc tenté de convaincre la femme d’affaires de ne pas ouvrir son magasin de Noël.
L’ouverture d’une telle boutique demande chaque année beaucoup de travail pour la propriétaire. Elle monte 25 sapins par an pour son magasin.
Elle voyage à Vancouver, Atlanta, Toronto, et même en Allemagne, pour trouver ses décorations. La femme a même reçu une formation de professionnels venant de Québec pour monter des sapins.
La gestion de deux entreprises familiales
Selon Lynda Pilon, une entreprise qui possède de bons employés a un meilleur succès. C’est pourquoi elle s’est entourée d’une équipe solide et expérimentée, lorsqu’elle a acheté un restaurant près du quai d’Oka.
Cette entrepreneure voit ses deux commerces comme étant familiaux. Elle prévoit donc passer le flambeau à ses fils. Ces derniers seraient intéressés à poursuivre le travail de leur mère, explique celle-ci.
Encourager les femmes à s’épanouir
Pour Lynda Pilon, la femme devient de plus en plus libre à chaque année, mais doit foncer plus qu’un homme. «J’ai toujours dit que les femmes ont des rêves, dit la propriétaire du Centre Jardin Barbe. Même s’il y a des gens pour vous enfarger, continuez. C’est sûr que vous allez avoir des embûches, mais il faut vivre nos rêves.»
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