Le 25 mars, Sonia LeBel, ministre responsable de l’administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor annonçait, en marge du Plan québécois des infrastructures 2021-2031, un investissement historique de 135 G$ pour stimuler la croissance économique des régions et réaliser les projets d’infrastructures prioritaires.
Le gouvernement a notamment identifié la construction et l’agrandissement de près de 90 écoles primaires et secondaires, le développement de 46 maisons d’aînés, la reconstruction et le réaménagement de plus de 20 centres de soins de longue durée, en plus de nombreux travaux routiers. C’est de cette façon, explique Mme Lecours, que l’on sortira le Québec de sa torpeur.
« Plus de 4 G$ seront investis pour accélérer la croissance et la transition vers la nouvelle économie du Québec qui touche tout ce qui est innovation, intelligence artificielle et la numérisation. C’est la voie de l’avenir. On parle beaucoup de pénurie de main d’œuvre, mais nous pourrons la régler éventuellement grâce à ces investissements », a indiqué Lucie Lecours.
Au nombre des bénéfices qu’engendreront ces nouvelles rentrées d’argent, on parle d’une plus grande autonomie alimentaire, de productivité des entreprises, etc.
« Si on décortique les 4 G$, 2,2 G$ additionnels sur six ans seront affectés à des mesures qui visent justement à accroître la productivité et à stimuler les investissements dans les entreprises. De ces 4 G$, 1,3 G$ seront par ailleurs dédiés à brancher tous les Québécois à Internet haute-vitesse », d’ajouter la ministre déléguée à l’Économie, consciente que les problèmes de connectivité touchent directement son comté et sa région.
La priorité du budget présenté à la fin de mars par le gouvernement est de soutenir la relance économique. Ce que souhaite Québec, insiste Lucie Lecours, c’est d’intégrer les entreprises dans cette nouvelle économie.
Pour les Basses-Laurentides
Depuis des mois que les députés de chacune des circonscriptions de la province participent à la préparation du budget du Québec en identifiant et en communiquant les priorités pour chacune de leurs circonscriptions.
« Comme élus, explique Lucie Lecours, nous sommes les yeux et les oreilles de la population. Nous voyons les besoins sur le terrain. Nous les connaissons. Quand nous avons des discussions au sujet de nos enjeux, ces enjeux sont transmis dans les ministères. Les lignes directrices du budget sont ensuite travaillées à la lumière de ce qui se passe sur le terrain. »
Lucie Lecours est d’avis que le ministre des Finances, Éric Girard, a fait preuve « d’une prudence extraordinaire » en présentant son budget et c’est ce qui fait, dit-elle, que « nous pourrons nous en sortir rapidement ».
« Nous continuons l’aide amorcée, nous tendons la main aux entreprises en difficulté, mais le faisons de façon responsable », dit-elle.
Quant à l’avenir, a conclu Lucie Lecours, « nous voulons des emplois payants parce que nous voulons que nos citoyens aient de la liquidité pour investir dans l’économie. Et pour avoir accès à de bons services et à des produits québécois, nous avons besoin d’entreprises innovantes et productives ».
Christian Asselin
MOTS-CLÉS
Les Plaines
gouvernement du Québec
Éric Girard
Lucie Lecours
ministre déléguée à l’Économie
ministre des Finances