Celles-ci se tiendront le 2 novembre 2025, soit le premier dimanche de novembre.
« C’est clair dans ma tête que je n’ai pas fini tout ce que je veux accomplir pour ma ville », souligne M. Charbonneau. Le début de son mandat s’est fait au travers des embûches de la pandémie. Les taux d’intérêt ayant été particulièrement haut à ce moment-là, des projets ont dû être mis sur la glace. Il tient donc à les accomplir avant de quitter ses fonctions.
Il qualifie de chauds plusieurs dossiers sur lesquels lui et le conseil actuel ont travaillé depuis les élections. Il qualifie d’ailleurs de courage politique certaines de ces actions. « C’est ce qui m’a permis de faire avancer ma ville. Et on sent qu’on a l’appui de nombreux citoyens pour qu’on puisse continuer à bien faire notre travail. Je ne sens pas de gens qui veulent me tasser », affirme-t-il, disant lui-même entendre des gens espérer le voir continuer.
« On a beaucoup de dossiers qui sont difficiles, mais je n’ai jamais reçu autant de messages de félicitation ou de remerciement. Ils mentionnent que ça fait du bien de voir des gens ayant une vision et pensant à long terme », rapporte-t-il. Le maire dit lui-même vouloir mettre sa propre touche pour se démarquer des autres maires de la région. Il pense d’ailleurs que c’est ce qui aide à la satisfaction des Mirabellois.
Mais déjà, le nom de Mirabel est mieux connu à plusieurs niveaux. « Aujourd’hui, on peut certainement dire que Mirabel fait partie des villes les plus enviées et enviables. On a travaillé fort pour l’emmener à ce point-là. Et on peut juste se réjouir d’être rendu à la table des grands. On n’a rien à envier à des villes comme Laval, Longueuil, Trois-Rivières ou Sherbrooke », mentionne Patrick Charbonneau. Des projets à venir pourraient d’ailleurs mener Mirabel à s’imposer encore davantage.
Beaucoup de nouveau à venir
Les prochaines élections annoncent de grands changements au niveau des conseillers. En effet, plusieurs ne renouvelleront pas leur mandat, mais ce n’est pas un problème du point de vue du maire, bien au contraire. « C’est une belle opportunité pour aller chercher de la relève », affirme-t-il, lui-même présent comme conseiller depuis de nombreuses années. Il veut ainsi aider à former ces nouvelles personnes afin qu’elles puissent faire face aux problématiques qui pourraient arriver dans le futur.
« L’important est d’assurer une relève au conseil municipal pour s’assurer que les citoyens soient bien informés », ajoute le maire. Ainsi, il souligne l’optimisation des services qui pourront être offerts à la population par leurs élus. Non seulement est-ce important de comprendre selon l’expérience de vie et les connaissances, mais il rappelle également qu’une partie du travail reste la gestion émotionnelle.
Pour ce qui est des projets qu’il veut accomplir dans ce mandat supplémentaire, il se garde des surprises, visant à attendre le bon moment pour sortir le programme électoral de son parti.
Seulement quatre ans…
« C’est clair que je ne fais pas un troisième mandat. J’en fais un deuxième, puis ça va être terminé. », affirme Patrick Charbonneau. Le rôle de maire demande un prix à payer, selon ses dires, et il calcule l’avoir payé plus que suffisamment. Un tel rôle est selon lui très demandant et difficile. « J’ai une famille et je suis convaincu qu’avec un autre mandat je vais avoir fait le tour de ce que je pouvais faire. Je vais m’impliquer d’autre façon par la suite », ajoute-t-il, se disant en paix avec la décision.
Il reste dans l’idée de faire confiance en la vie, n’ayant pas d’idée fixe sur le chemin qu’il empruntera par la suite.
« C’est difficile d’enlever la politique de quelqu’un qui vit de ça. C’est donc certain que je serai à l’écoute de toutes les opportunités qui se présenteront à moi », conclut le maire de Mirabel.
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