Les préposées au retrait des dispositifs médicaux (PRDM) ont manifesté une fois de plus leur mécontentement, et ce, au quatre coins du Québec, le 12 octobre, en brandissant des pancartes devant les hôpitaux, dont ceux de Saint-Eusatche et Saint-Jérôme. Elles demandent d’être payées à leur juste valeur.
Les PRDM, ce sont ces travailleuses qui, chaque jour, s’assurent que les médecins utilisent du matériel stérilisé. En temps de COVID, ce sont elles qui désinfectent les équipements qui ont servi à soigner les patients atteints. Depuis octobre 2019, plus d’une cinquantaine de rencontres ont déjà été tenues entre le syndicat qui représente ses travailleuses, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), et le gouvernement du Québec. Au nombre des demandes de la partie syndicale, cette fameuse prime COVID.
« On espère un règlement de notre dossier car celui-ci traîne depuis longtemps et les PRDM sont en pénurie de personnel », rage Chantal, une PRDM rencontrée sur une ligne de piquetage à Saint-Jérôme.
Le syndicat qui la représente, elle et ses collègues PRDM, abonde dans le même sens : Québec doit régler cette problématique liée à l’équité salariale, soutient Josée Marcotte, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).
« Cette journée d’action est un rappel important au gouvernement : la patience des PRDM a ses limites. Le gouvernement doit agir pour mettre fin à l’hémorragie! Il doit s’asseoir avec nous pour régler le maintien de l’équité salariale ! », dit-elle rappelant que la reprise des chirurgies passe inévitablement par les PRDM. Sans leur contribution, insiste-t-elle, « il est impossible de penser rattraper le retard.
« Le gouvernement a une occasion en or de reconnaître l’évolution de l’emploi, leur contribution et ainsi travailler à attirer et retenir les PRDM dans le réseau ».
Un dossier qu’on surveille de près
Au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, questionnée à ce sujet, on affirme « surveiller ce dossier avec intérêt », car, dit-on, « nous avons à cœur le bien-être de notre personnel représenté par cette instance syndicale ».
Toutefois, étant donné que les négociations salariales relèvent du niveau national et non du niveau local, on ajoute, par le biais de la porte-parole responsable des relations avec les membres de médias, ne pas être en mesure d’émettre quelconque commentaire en lien avec ce dossier.
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