Une deuxième année scolaire arrive à nos portes. Mais c’est la première avec le nom école des Étoiles-Filantes.
C’est l’une des professeurs de l’école, Mme Emmanuelle Charbonneau qui a trouvé le nouveau nom de l’établissement. Appelé de manière populaire l’école Pablo-Picasso, pour le parc dans lequel elle se situe, le nom proposé par l’enseignante s’est inspiré des rues environnantes, désignant des artistes en tout genre. « C’est en l’honneur de Karl Tremblay, chanteur des Cowboys Fringants, devenu une étoile en novembre dernier. Il allait donc de soi qu’il allait s’imprégner à Saint-Augustin », explique Karine Beaulieu, directrice de l’école des Étoiles-Filantes.
Parents, élèves et membres du personnel étaient invités, l’automne dernier a lancé des idées pour le nom. Le comité de la direction a ensuite sélectionné trois noms, dont celui qui est maintenant officiel. « Il ne s’agit pas seulement d’un nom, mais d’une vision. Nous croyons fermement que chaque élève est une étoile, unique et brillante », spécifie cependant la directrice de l’école.
Lors de l’inauguration de l’école, de nombreux artisans à sa création étaient présents. Membres du conseil municipal, de l’équipe enseignante et du CSSMI en plus d’architectes, ingénieurs et constructeurs : chacun y avait mis un peu du sien pour la jeunesse de la région. « Ce n’est pas pour rien que l’on dit que ça prend un village pour élever un enfant », rappelle Mme Beaulieu.
Elisabeth Picard, qui a signé l’œuvre présente dans le grand air d’entrée, a également été présentée. Jardins suspendus, de son nom, vogue entre l’imaginaire et la réalité. La métaphore lie le jardin à l’enfant, s’épanouissant dans l’environnement scolaire, mais également à l’industrie maraîchère, très importante dans le secteur.
Des élèves de plusieurs niveaux ont également été mis de l’avant, posant chacun une question à un responsable d’une partie de la construction. Olivia et Maël Charbonneau, Louis-Francis Tessier, Mathéo Grenier et Raphaëlle Carrier ont ainsi pu éclaircir de nombreux points devant tous.
« Une nouvelle école, c’est un bon moyen de renforcer les tissus sociaux pour les enfants. Ils peuvent se faire des amis dans le quartier et se voir facilement après les heures de classe. Et ils peuvent s’approprier la cour d’école les soirs et week-ends », souligne le maire Patrick Charbonneau à la question de son fils, Maël.
Justine Mercier, élève de maternelle, a également pu demander, à sa façon, de voir le nouveau logo. Celui-ci a été décrit par la directrice de l’école, soulignant le rappel de l’œuvre dans l’école par les formes. « Ce que j’aime beaucoup, c’est la forme d’avion en papier qui va également chercher les pointes dans l’œuvre. Ça permet de penser qu’on file dans le temps avec les élèves », mentionne-t-elle.
Tout bien pensé
Une vingtaine de classes ont été aménagées, chacune munie de grandes fenêtres. « On a orienté l’école pour profiter de la course du soleil, éclairant les classes et permettant de réduire l’utilisation de lumière artificielle », ajoute l’architecte de l’Atelier SENS, Stéphanie Bastien. La géothermie a également sa place, gardant au frais l’été et réchauffant pendant l’hiver. Un gymnase double et une salle multifonctionnelle serviront aussi les besoins des presque 400 élèves.
Un maximum d’arbres a été gardé sur le terrain de l’école, certains ayant été plantés suite à la construction. Une classe extérieure également été aménagée par des roches naturelles.
« L’école a coûté 27,7 M$. Mais on peut comparer. Il y a 10 ans, on a ouvert 2 autres écoles pour 12 M$ chacun. J’oserais dire qu’un projet semblable qui débuterait aujourd’hui pourrait monter à 40 M$ », souligne M. Roch-André Malo, directeur général du CSSMI.
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