Il s’agira d’un troisième site pour ce marché en quatre ans, après celui du Mégacentre Premium Outlets de Montréal et celui qui avait été aménagé, les deux premières années, à proximité du Centre culturel Joseph-Savard, dans le secteur de Saint-Janvier. Cette année, le marché sera financé par l’entremise du programme Proximité, en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture, entente conclue entre les gouvernements du Canada et du Québec.
En activité depuis le dimanche 16 juin dernier, ce nouveau Marché du terroir sera ouvert tous les dimanches, mentionnons-le à nouveau, de 10 h à 15 h, jusqu’au 6 octobre prochain. Il réunira, sous un immense chapiteau, autour d’une vingtaine d’exposants qui y proposeront, comme le veut la formule des marchés publics qui se veulent de plus en plus populaires à travers le Québec, leurs fruits, légumes et autres produits à rapporter à la maison.
<h3>Créer une habitude de fréquentation</h3>
Ce sera la quatrième année que la Ville de Mirabel propose un tel lieu de rassemblement et ce sera Tourisme Mirabel qui en assurera la bonne marche. Et Stéphane Michaud, président de l’organisme à but non lucratif qui voit à développer ces dernières années le loisir, la culture et le tourisme à Mirabel, a bon espoir que cette fois est la bonne.
«L’emplacement retenu pour le Marché du terroir sera aussi celui du premier Marché de Noël. De cette façon, nous créerons une habitude de fréquentation, un réflexe chez la population qui pourra se rendre à un même lieu de rendez-vous, quel que soit le moment de l’année» , devait-il signaler à l’occasion du lancement officiel de ce Marché du terroir, quelques jours avant son ouverture.
Aussi, question de bien «amadouer» les visiteurs, ceux-ci pourront même se dégourdir s’ils le souhaitent puisqu’ils auront accès au parc des Intendants, situé à proximité et donnant accès à différentes structures de jeu.
<h3>Et pour commencer: 1 000 visiteurs!</h3>
Et s’il faut en croire les données compilées au terme d’un premier dimanche d’activités, ce renouveau semble plaire. En effet, ce sont près de 1 000 personnes qui ont participé à la grande ouverture du Marché du terroir de Mirabel, en cette journée de la fête des Pères. Tout en profitant du beau temps qui prévalait ce jour-là, 400 d’entre elles sont aussi reparties, outre ce qu’elles avaient acheté, avec un beau dahlia, offert gracieusement par le producteur Michel Lauzon &amp; Associés.
Bref, tout est donc bien en place pour que ce Marché du terroir prenne définitivement ses racines au centre culturel du Domaine-Vert Nord, situé, on le rappelle, au 17530, rue Jacques-Cartier, dans le secteur du Domaine-Vert Nord. Non loin, en fait, du Mégacentre Premium Outlets de Montréal…
Enfin, notons que Tourisme Mirabel informera, d’ici le 6 octobre prochain, le public des nouveautés et des actualités concernant ce Marché du terroir sur la page [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.facebook.com/pg/marcheduterroirdemirabel" target="_blank" rel="noopener">http://www.facebook.com/pg/marcheduterroirdemirabel</a>].

Une toute nouvelle formule pour le Marché du terroir de Mirabel 

Organisée conjointement avec le Fonds de solidarité de la FTQ et l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), cette tournée, qui se terminera ce mois-ci, se traduit par des journées de réflexion et de formation s’adressant à toutes les personnes qui s’intéressent au développement économique de leur région, y compris celles du milieu syndical. Dans la région, c’est au mois de mai dernier que cette tournée a effectué un arrêt à Mont-Tremblant, le temps de deux journées.
<h3>Le portrait de la région</h3>
Plus précisément, le portrait présenté à ce moment par Robert Laplante, directeur général de l’IRÉC, pour ce qui est de la région des Laurentides proprement dite, montre un fort accroissement de la population de celle-ci par rapport au reste du Québec avec 609 421 habitants, dont 26,5 % se trouvent dans la MRC de Thérèse-De Blainville.
Sur le plan économique, on indique que le revenu médian des Laurentides (70 790 $) est légèrement supérieur à la moyenne québécoise (69 840 $), mais qu’il existe de grandes disparités entre les différentes MRC de la région laurentienne.
Comme la vocation économique de la région Laurentides est axée sur les services aux ménages et la fabrication, cela pose plusieurs défis, comme ceux de consolider la compétitivité de la région, d’élargir et de diversifier la base industrielle, ainsi que d’améliorer les infrastructures de transport et la mobilité des personnes.
Le portrait dressé par l’IRÉC fait, par ailleurs, état d’un passif environnemental important. En 2016, le volume annuel de vente d’essence et de carburant diesel pour la région des Laurentides était ainsi de 7,2 millions de litres par 5 000 habitants, comparativement à 5,3 pour l’ensemble du Québec; alors que le bilan carbone de trois des dix entreprises émettant le plus de gaz à effet de serre équivaut à l’émission de 607 829 tonnes de CO2.
«Le bilan carbone de la région pourrait être amélioré en bonifiant l’offre de transport collectif et en recourant à des technologies moins énergivores pour le transport de personnes et de marchandises» , suggère-t-on comme piste de solution dans ce même document.
Pour ce qui est des entreprises grandes émettrices de gaz à effet de serre, on mentionne que la solution, toujours pour améliorer ce bilan carbone peu enviable, devrait s’effectuer à l’aide de solutions dites «concrètes et inclusives» .
Déjà, note-t-on, des solutions de transition ont été mises en place dans la région, notamment dans le secteur de Saint-Janvier, à Mirabel, où les Serres Sagami ont implanté un nouveau complexe de serres d’une superficie de 6,1 hectares avec chauffage à la biomasse, lequel est considéré comme étant carboneutre. Il s’agit là d’un investissement de 32 M$ qui a permis la création de 10 emplois permanents et de 45 emplois saisonniers.
<h3>Planifier la transition énergétique</h3>
«Les effets des changements climatiques sont une réalité et cette transformation aura tôt ou tard des effets sur nos économies, nos emplois. C’est pour cela qu’il faut dès maintenant s’atteler à la tâche et réfléchir collectivement sur les conséquences de ces changements et des impacts sur les emplois, les travailleurs et les travailleuses. Nous devons planifier dès à présent la transition énergétique pour éviter que les travailleurs et travailleuses soient laissés pour compte. Connaître son présent pour mieux anticiper le futur, c’est le défi que se donne la FTQ» , a déclaré le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux, en marge de ces deux journées de réflexion et de formation.
«Pour la FTQ, les défis que pose la transition vers une économie plus sobre en carbone doivent être relevés de concert avec les travailleurs et travailleuses parce que nous faisons partie de la solution» , de conclure, de son côté, la conseillère régionale de la FTQ, Chantal Bertrand.

La FTQ fait campagne pour une transition énergétique juste de l’économie

Rappelons que c’est depuis l’été 2017 que le Marché public du Vieux-Saint-Eustache s’est installé de façon définitive sur la rue Saint-Eustache, après l’expérience concluante vécue l’année précédente, le temps de deux samedis. Il se tenait jusqu’alors à l’arrière du complexe sportif Walter-Buswell, tout près des jardins du manoir Globensky.
<h3>Une saison sur 14 semaines</h3>
C’est donc sur 14 samedis consécutifs, soit trois de plus que les deux années précédentes, qu’il sera possible cet été, pour cette 11e édition, de partir à la rencontre, entre les rues Saint-Nicolas et de la Banque, de 45 exposants.
Comme à l’habitude, ceux-ci proposeront une belle variété de produits maraîchers frais, des fines herbes et épices, du lait et des fromages d’ici, des pâtisseries et, nouvellement cette année, crêpes et gaufres, des viandes d’autruche, de bœuf, de sanglier, de volaille et des charcuteries artisanales, des spécialités latines et italiennes, des vins, bulles et spiritueux, de même que des produits de beauté et artisanat. Bref, de quoi se faire plaisir!
Aussi, question d’ajouter un air de fête, chansonniers, guitaristes et accordéonistes seront sur place, chaque samedi, pour mettre de l’ambiance. À cela s’ajoutera la Fête de la famille qui effectuera un retour en force le samedi 13 juillet avec une programmation que sera, sans l’ombre d’un doute, appréciée des tout-petits et de leurs parents.
Et sans compter que les commerçants de la rue Saint-Eustache ont à nouveau été invités, comme les dernières années, à profiter du Marché afin de bonifier l’offre qui sera proposée aux milliers de visiteurs qui s’y rendront chaque samedi, ouvert de 9 h à 13 h 30, jusqu’au 28 septembre prochain.
<h3>Partenaires et renseignements</h3>
À nouveau cette année, la Ville de Saint-Eustache, la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes, la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Deux Montagnes (CCI2M), le député provincial de Deux-Montagnes et ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, et la députée fédérale de Rivière-des-Mille-Îles, Linda Lapointe, seront partenaires de l’événement. D’ailleurs, le conseiller municipal Patrice Paquette a bien tenu à les remercier pour ce partenariat.
Enfin, pour en savoir davantage, il suffit de consulter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.marchepublicvse.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.marchepublicvse.com</a>], de téléphoner au 450 491-4444 ou de suivre les pages Facebook et Instagram du Marché public du Vieux-Saint-Eustache sur lesquelles défileront sa programmation et ses diverses nouveautés.