Annoncé au mois de juin 2016, lors du Salon international de l’aérospatiale de Farnborough, au Royaume-Uni, le projet d’un nouveau centre d’usinage haute vitesse pour la fabrication de grandes pièces est devenu réalité pour Sonaca Montréal, une filiale du groupe belge Sonaca. Les nouvelles installations ont, en effet, été officiellement inaugurées au mois de décembre dernier, à l’usine de Sonaca située dans le secteur de Saint-Janvier, à Mirabel.
L’investissement, totalisant 7,5 M$, permettra à Sonaca d’offrir dorénavant à sa clientèle l’usinage de produits complexes et de grandes dimensions dans un environnement de fabrication 4.0, une nouvelle façon d’organiser les moyens de production dont l’objectif est la mise en place d’usines dites «intelligentes» capables d’une plus grande adaptabilité dans la production et d’une allocation plus efficace des ressources.
Fabriqué entièrement au Québec, le nouvel équipement a nécessité l’ajout d’une aire de 600 mètres carrés aux aménagements existants à Mirabel. Ces transformations s’inscrivent dans le cadre d’un investissement totalisant 22 M$ et permettront à l’entreprise de créer des pièces d’une précision chirurgicale, et ce, beaucoup plus rapidement, et ainsi répondre plus efficacement aux demandes les plus pointues de ses clients que sont, entre autres, Bombardier Aéronautique, Embraer, Triumph Aerostructures, MHI Canada et Boeing.
<h3>Des pièces d’une plus grande complexité</h3>
«Cet investissement nous permet de renforcer notre leadership dans le domaine de la fabrication totalement intégrée de grandes pièces d’aérostructure en Amérique du Nord, tout en accélérant notre évolution vers l’industrie 4.0. Grâce à cet investissement, nous augmentons la capacité industrielle de Sonaca Montréal et nous pouvons produire des pièces d’une plus grande complexité» , s’est félicité Sylvain Bédard, chef de la direction de Sonaca Montréal, lors de la cérémonie d’inauguration.
«L’économie mondiale se transforme dans tous les secteurs d’activité et exige de nos entreprises qu’elles innovent et se modernisent, à l’instar de Sonaca Montréal. Par l’entremise de ce nouveau centre d’usinage haute vitesse, l’entreprise prend un virage vers l’industrie 4.0 et s’engage ainsi dans la transformation numérique du Québec, un objectif central de notre Stratégie numérique gouvernementale» , a souligné, de son côté, la vice-première ministre du Québec, Dominique Anglade.
Signalons, enfin, que l’ajout de ce centre d’usinage a été rendu possible grâce à l’apport de fonds publics provenant du gouvernement du Québec, par le biais de son mandataire Investissement Québec, et de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC). Ceux-ci ont accordé respectivement un prêt de 2,9 M$ et une contribution remboursable de 1,2 M$ à Sonaca pour réaliser ce projet.
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Un nouveau centre d’usinage pour Sonaca Montréal

Des dignitaires, élus locaux et gens d’affaires étaient conviés au lancement de la 20e édition du Défi OSEntreprendre, volet local, organisé par le Service du développement économique de la MRC Deux-Montagnes. Le tout se déroulait le 18 janvier dernier au Salon des Bâtisseurs situé au 1, place de la Gare à Saint-Eustache. 
Étaient présents les maires des villes de Saint-Eustache, Deux-Montagnes et Oka, soit Pierre Charron, Denis Martin et Pascal Quevillon. Les deux derniers, respectivement préfet et président du comité d’investissement et de développement économique (CIDE) de la MRC Deux-Montagnes, y ont prononcé des discours devant les convives du rendez-vous organisé en formule 5 à 7. 
«Étant moi-même entrepreneur en construction depuis 10 ans déjà, je sais à quel point le milieu des affaires demande du temps, de l’investissement et de l’énergie. Encore cette année, nous avons la chance de rencontrer des entrepreneurs qui se démarquent par leurs réalisations et ce concours vous donne l’occasion de vous découvrir et de valoriser vos efforts» , de mentionner l’élu okois. 
<h3>Une présidente d’honneur</h3>
Justement, la présidente d’honneur de cette édition a posé pied à Oka il y a quelques années pour y fonder sa propre entreprise. Il s’agit de Mathilde Fays, considérée par ses pairs comme une chocolatière de talent, propriétaire de la Chocolaterie Mathilde Fays, dont les produits «sont reconnus pour leur grande qualité» . Soulignons d’ailleurs qu’elle a été lauréate à deux reprises dans les catégories Bioalimentaire et Réussite lors des éditions précédentes. 
«J’ai créé mon entreprise il y a sept ans et, en 2011, j’ai participé au même Défi. Je me souviens des liens que nous avons créés. J’ai parlé au fondateur de l’entreprise La Petite Bretonne et ça m’a inspirée. J’espère pouvoir, à mon tour, vous inspirer et contribuer à faire évoluer votre projet. Nous sommes partis petit, mais aujourd’hui nous avons ouvert une succursale à Sainte-Thérèse et nous avons une soixantaine de points de vente un peu partout au Québec» , lance cette dernière, en témoignage. 
<h3>Donner au suivant</h3>
Des dires de l’animateur de la soirée, plusieurs prix seront remis aux entrepreneurs choisis dans les différentes catégories, mais il y a une nouveauté cette année qui retient l’attention, reprenant la formule connue du «donner au suivant» . 
Il s’agit d’une initiative des lauréats de 2017, soit Sébastien Désautel, de production Blip Blop (catégorie Innovation technologique et technique), Geneviève Marinier, de Comptabilité Geneviève Marinier (Service aux entreprises), Olivier Galimi, d’Amusement Diablo (Service aux individus), Daiana Flavio Dos Santos Santana, de Bouchées Brésil Gourmet (Bioalimentaire), Yan Robitaille, de La Triche (prix Coup de cœur), et Julie Ladouceur, de Ladouceur du terroir (catégorie Commerce). 
«On sait que, dans notre société, fonder une entreprise est un gros défi. D’abord, le Défi OSEntreprendre offre l’occasion aux nouveaux entrepreneurs de positionner leurs projets et de se positionner dans la société d’affaires. C’est aussi l’occasion de recevoir une bourse, de donner une chance aux nouveaux acteurs et à ceux qui continuent et qui ont perduré dans leurs projets. C’est surtout une chance pour nos entrepreneurs d’ici d’exprimer leurs passions» , conclut le maître de cérémonie, invitant les convives au réseautage. 
Enfin, il faut spécifier que la date limite d’inscription pour les gens d’affaires intéressés est le 13 mars prochain. Pour plus de renseignements concernant le Défi, ses catégories, ses prix et les modalités de participation, il suffit de visiter le [<a href="https://www.osentreprendre.quebec" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">https://www.osentreprendre.quebec</a>].

Une belle opportunité pour les gens d’affaires d’ici

La Tablée des jeunes, un événement organisé par Persévérons ensemble, se tenait le 30 novembre dernier, à la Salle de réception Lalande de Saint-Eustache. Le rendez-vous permettait à des jeunes de s’impliquer dans divers volets, que ce soit en cuisine, au service et à l’accueil par exemple, de faire des présentations en direct devant les invités et de rencontrer divers acteurs en persévérance scolaire et sociale de la région. 
«Les jeunes étaient impliqués dans toutes les sphères de l’événement. Les organismes, de leur côté, étaient bien présents et ils ont été conviés sur un tapis rouge. Nous comptions sur le support de plus d’une cinquantaine de jeunes et d’une trentaine de partenaires impliqués avec Persévérons ensemble» , de mentionner l’agente de développement de l’organisme, Mylène Pérusse. 
Pour ce qui est des associations communautaires représentées à la Tablée des jeunes, on parle du milieu scolaire, municipal et d’organisations reliées à l’employabilité, entre autres. 
«Avoir eu la chance de s’arrêter et de prendre du temps pour rencontrer des jeunes et d’apprendre à connaître leur réalité nous a ouvert les yeux et le cœur. Nous sommes fiers d’avoir vu l’immense potentiel de la nouvelle génération; ne pas s’arrêter, continuer, malgré les obstacles, ils savent ce qu’est le mot persévérance» , ajoute d’ailleurs l’équipe Synergy, étant également du rendez-vous de la fin novembre. 
<h3>Et pour 2018? </h3>
Comme ce fut le cas pour 2017, la prochaine année d’activité de Persévérons ensemble sera sans doute occupée.
 «Pour ce qui est de nos futures activités, il y a bien évidemment Toucher le sommet qui aura lieu au mois de mai prochain. Par contre, les places pour les jeunes sont presque toutes comblées, mais nous sommes toujours à la recherche de groupes corporatifs pour notre volet «Team building» . Les équipes d’entreprises seront jumelées avec une équipe de jeunes tout au long de la démarche et seront invitées à participer aux grands rassemblements ainsi que pour la montée finale» , lance Mme Pérusse. 
Selon le site Web de l’association, le défi Toucher le sommet, qui sera organisé le 26 mai 2018, «consiste à permettre à des jeunes âgés de 12 à 24 ans, à risque de décrocher, de vivre une expérience de persévérance, encadrés et encouragés par des adultes de tous horizons.» En 2017, près de deux cents jeunes ont gravi le mont Orford. 
Enfin, pour plus d’informations concernant les prochaines actions de Persévérons ensemble, il suffit de visiter le [<a href="http://perseveronsensemble.com/nos-actions/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://perseveronsensemble.com/nos-actions/</a>].