« C’est un vote incroyable dans l’économie et les travailleurs du Québec, en particulier pour ceux de Saint-Eustache. Et, d’ailleurs, ces autobus seront alimentés par une énergie proprement québécoise, l’hydroélectricité. Nous serons toujours au rendez-vous pour créer des partenariats comme celui annoncé aujourd’hui et je salue le leadership du Québec dans l’acquisition de ces autobus électriques », a d’abord lancé le ministre Dominic LeBlanc, ministre fédéral des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités.
Faire partie de la solution
Pour sa part, la ministre provinciale des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a rappelé l’engagement pris par le gouvernement de François Legault, en 2021, avec son Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) doté d’une enveloppe budgétaire de 9 G$ depuis le dernier budget.
« On est responsable d’une bonne partie de l’émission de gaz à effets de serre (GES). Si on fait partie du problème, on doit surtout faire partie de la solution. Pour arriver à des objectifs concrets [dont celui d’avoir sur les routes 55 % d’autobus urbains qui seront électriques d’ici 2030], il faut avoir des investissements conséquents. C’est une action et une démonstration hyper concrètes de notre intention ferme d’aller vers la transition énergétique de nos transports. Avec ces 1 229 autobus, on parle d’une réduction de 980 000 tonnes de GES », a mentionné la ministre Guilbault.
S’attaquer au GES de « façon chirurgicale »
Le ministre provincial de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parc, Benoit Charette, également député de Deux-Montagnes, a loué la « très belle collaboration de tous » dans ce dossier. « C’est sans doute la plus belle illustration de comment concilier le défi climatique qui est d’une hauteur inimaginable et le développement économique. Ce sont des sommes colossales qui sont confirmées ce matin. Ce sont 43 % des émissions de GES qui sont liées au domaine du transport; donc, si on ne s’y attaque pas de façon aussi chirurgicale et précise, on n’y arriverait tout simplement pas », a-t-il indiqué, mentionnant que ce sont 5 G$ qui seront investis au cours des prochaines années pour électrifier le transport collectif.
Puis, Christos Kritsidimas, chef des affaires juridiques, publiques et communications externes pour Nova Bus, s’est dit fier de l’attribution de ce projet. « C’est une commande historique et nous sommes heureux d’accompagner les sociétés de transport avec notre autobus 100 % électrique. Nous avons hâte de les livrer », de souligner M. Kritsidimas, prenant le soin de remercier les employés de Nova Bus à Saint-Eustache pour « leur travail acharné dans le perfectionnement de cet autobus ».
Une « formidable nouvelle » pour le maire Pierre Charron
Également présent à cette annonce, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, est aussi d’avis qu’il s’agit d’une « formidable nouvelle » pour l’entreprise et ses employés. « D’excellents emplois de pointe seront ainsi assurés pour les cinq prochaines années. Et comme ces nouveaux autobus électriques seront produits et assemblés ici même à Saint-Eustache, nous sommes convaincus que cela générera d’importantes retombées économiques sur la ville et la région », a-t-il fait savoir, par après, dans un communiqué de presse.
Et c’est également, ajoute-il, une « excellente nouvelle » sur le plan environnemental. « L’économie verte est la voie du futur, et une manière efficace de lutter contre les changements climatiques. Ce contrat envoie un puissant message aux entrepreneurs québécois, et les encourage à emprunter cette voie. Nous sommes heureux et fiers que Saint-Eustache, par la présence de ce leader de la mobilité durable, soit au centre de la réelle transition qui s’amorce », de dire M. Charron.
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