
<p>Il s’agit, aux dires des gouvernements du Québec et du Canada, qui le financent à hauteur de 89&nbsp;%, du «&nbsp;plus important projet d’acquisition d’autobus électriques en Amérique du Nord ». Plus précisément, on parle d’une commande ferme pour 339&nbsp;autobus LFSe+; les 890&nbsp;autres étant autant d’options à être exercées par l’ATUQ; une manière de faire connue dans ce domaine d’activités.</p>



<p>L’annonce en a été faite officiellement lundi dernier à Saint-Eustache en présence de nombreux invités, dont le ministre fédéral des Affaires intergouvernementales, de l&#8217;Infrastructure et des Collectivités, Dominic LeBlanc, la ministre provinciale des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, et le ministre provincial de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, également député de Deux-Montagnes.</p>



<h2><strong>Québec et Ottawa mis à contribution</strong></h2>



<p>L’appel d’offres regroupé de l’ATUQ, lancé au printemps 2022, qu’a piloté la Société de transport de Montréal (STM), est d’une valeur d’un plus de 2,1 milliards de dollars (G$) et sera financé très majoritairement par les gouvernements fédéral et provincial. Il permettra le maintien, a confirmé un porte-parole de l’entreprise, des 750 emplois existants à Saint-Eustache, où 600 d’entre eux assembleront les autobus LFSe+. La structure des véhicules sera, elle, réalisée à Saint-François-du-Lac, où Nova Bus compte sur 350 employés., réalisée à Saint-François-du-Lac, où Nova Bus compte sur 350&nbsp;employés.</p>



<p>Le gouvernement du Québec sera le principal bailleur de fonds de ce contrat puisqu’il y contribue à hauteur de 1,1&nbsp;G$, soit 52&nbsp;% de la facture. Également, Ottawa est mis à contribution pour un montant de 780&nbsp;M$, soit 37&nbsp;% des sommes à débourser. La balance sera assumée par l’ensemble des sociétés de transport qui débourseront 235&nbsp;M$, soit 11&nbsp;% de la facture pour acquérir ces 1&nbsp;229&nbsp;autobus qui seront livrés à partir de 2024 avec quatre premiers autobus. La commande prévoit que l’ensemble des autobus auront été livrés durant l’année 2027. Un autobus demande environ un an de travail avant qu’il soit prêt à rouler sur les routes.</p>



<p>Le fait de confirmer à ce moment seulement des 339&nbsp;des 1&nbsp;229&nbsp;autobus faisant l’objet de cette entente est chose courante dans ce secteur d’activités. «&nbsp;Oui, c&#8217;est ce que nous constatons à travers le Canada et les États-Unis. Les sociétés de transport passent des &#8220;petites&#8221; commandes fermes afin de tester le produit du manufacturier choisi et, si tout va comme prévu, ils exercent les options. Chez Nova et les sociétés de transport du Québec, qui connaissent déjà notre plate-forme LFS, nous croyons fermement que toutes les options seront exercées&nbsp;», a expliqué à votre hebdo L’ÉVEIL Christos Kritsidimas, chef des affaires juridiques, publiques et communications externes pour Nova Bus.</p>



<p>«&nbsp;C’est un vote incroyable dans l’économie et les travailleurs du Québec, en particulier pour ceux de Saint-Eustache. Et, d’ailleurs, ces autobus seront alimentés par une énergie proprement québécoise, l’hydroélectricité. Nous serons toujours au rendez-vous pour créer des partenariats comme celui annoncé aujourd’hui et je salue le leadership du Québec dans l’acquisition de ces autobus électriques&nbsp;», a d’abord lancé le ministre Dominic LeBlanc, ministre fédéral des Affaires intergouvernementales, de l&#8217;Infrastructure et des Collectivités.</p>



<h2><strong>Faire partie de la solution</strong></h2>



<p>Pour sa part, la ministre provinciale des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a rappelé l’engagement pris par le gouvernement de François Legault, en 2021, avec son Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) doté d’une enveloppe budgétaire de 9 G$ depuis le dernier budget.</p>



<p>«&nbsp;On est responsable d’une bonne partie de l’émission de gaz à effets de serre (GES). Si on fait partie du problème, on doit surtout faire partie de la solution. Pour arriver à des objectifs concrets [dont celui d’avoir sur les routes 55&nbsp;% d’autobus urbains qui seront électriques d’ici 2030], il faut avoir des investissements conséquents. C’est une action et une démonstration hyper concrètes de notre intention ferme d’aller vers la transition énergétique de nos transports. Avec ces 1&nbsp;229 autobus, on parle d’une réduction de 980&nbsp;000&nbsp;tonnes de GES&nbsp;», a mentionné la ministre Guilbault.</p>



<h2><strong>S’attaquer au GES de « façon chirurgicale »</strong></h2>



<p>Le ministre provincial de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parc, Benoit Charette, également député de Deux-Montagnes, a loué la « très belle collaboration de tous&nbsp;» dans ce dossier. «&nbsp;C’est sans doute la plus belle illustration de comment concilier le défi climatique qui est d’une hauteur inimaginable et le développement économique. Ce sont des sommes colossales qui sont confirmées ce matin. Ce sont 43&nbsp;% des émissions de GES qui sont liées au domaine du transport; donc, si on ne s’y attaque pas de façon aussi chirurgicale et précise, on n’y arriverait tout simplement pas&nbsp;», a-t-il indiqué, mentionnant que ce sont 5&nbsp;G$ qui seront investis au cours des prochaines années pour électrifier le transport collectif.</p>



<p>Puis, Christos Kritsidimas, chef des affaires juridiques, publiques et communications externes pour Nova Bus, s’est dit fier de l’attribution de ce projet. «&nbsp;C’est une commande historique et nous sommes heureux d’accompagner les sociétés de transport avec notre autobus 100&nbsp;% électrique. Nous avons hâte de les livrer&nbsp;», de souligner M. Kritsidimas, prenant le soin de remercier les employés de Nova Bus à Saint-Eustache pour « leur travail acharné dans le perfectionnement de cet autobus&nbsp;».</p>



<h2><strong>Une « formidable nouvelle » pour le maire Pierre Charron</strong></h2>



<p>Également présent à cette annonce, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, est aussi d’avis qu’il s’agit d’une «&nbsp;formidable nouvelle&nbsp;» pour l’entreprise et ses employés. «&nbsp;D’excellents emplois de pointe seront ainsi assurés pour les cinq prochaines années. Et comme ces nouveaux autobus électriques seront produits et assemblés ici même à Saint-Eustache, nous sommes convaincus que cela générera d’importantes retombées économiques sur la ville et la région&nbsp;», a-t-il fait savoir, par après, dans un communiqué de presse.</p>



<p>Et c’est également, ajoute-il, une «&nbsp;excellente nouvelle&nbsp;» sur le plan environnemental. « L’économie verte est la voie du futur, et une manière efficace de lutter contre les changements climatiques. Ce contrat envoie un puissant message aux entrepreneurs québécois, et les encourage à emprunter cette voie.&nbsp; Nous sommes heureux et fiers que Saint-Eustache, par la présence de ce leader de la mobilité durable, soit au centre de la réelle transition qui s’amorce&nbsp;», de dire M. Charron.</p>


Nova Bus:  Une annonce saluée haut et fort par tous


<p>Bell Textron Canada s’est d’ailleurs démarqué, selon le palmarès des Meilleurs employeurs de Montréal en 2023, en raison de la qualité de vie qu’elle offre à ses employés. D’abord, elle encourage les employés à rester en forme en leur offrant des abonnements gratuits à un centre de remise en forme entièrement équipé sur place, qui propose des cours de remise en forme dirigés par un instructeur, ainsi qu&#8217;une série de services professionnels, dont la physiothérapie, l&#8217;ergothérapie, un nutritionniste et des services de massothérapie.</p>



<p>Ensuite, Bell Textron Canada, toujours d’après le palmarès, soutient le développement continu tout au long de la carrière d&#8217;un employé, qu&#8217;il s&#8217;agisse de placements coopératifs et de stages rémunérés pour les étudiants, de programmes de formation internes ou de subventions généreuses pour les cours dispensés dans des établissements universitaires extérieurs.</p>



<h2><strong>Avantages financiers</strong></h2>



<p>En plus d&#8217;aider les employés à épargner pour l&#8217;avenir grâce à un régime de retraite à cotisations déterminées et à des cotisations équivalentes au RER, Bell Textron Canada offre d&#8217;autres avantages financiers, notamment un régime d&#8217;achat d&#8217;actions accessible à tous les employés, des primes de fin d&#8217;année pour certains postes, des primes de parrainage pour les nouveaux employés ainsi que l&#8217;accès à des rabais d&#8217;entreprise chez certains détaillants.</p>



<p>« Cette année, les entreprises qui figurent au palmarès des meilleurs employeurs de Montréal se distinguent par une culture de travail florissante, des avantages sociaux uniques et des politiques de soutien qui accordent la priorité au bien-être des employés », a affirmé Kristina Leung, éditrice en chef du projet des 100 meilleurs employeurs du Canada.</p>



<p>« L&#8217;accent est mis sur les relations sociales, et les entreprises nommées organisent des activités et des événements pour aider leurs employés à établir des relations à l&#8217;extérieur du travail », a pour sa part déclaré Richard Yerema, directeur de la rédaction du projet des 100 meilleurs employeurs au Canada.</p>



<h2><strong>Huit critères d’évaluation</strong></h2>



<p>Établi par Mediacorp Canada, ce palmarès célèbre depuis 2006 les employeurs de la région du Grand Montréal qui se démarquent dans leur industrie en raison de l’environnement de travail qu’ils offrent.</p>



<p>Ces derniers sont évalués en fonction de huit critères : le lieu de travail; l’atmosphère de travail et l’aspect social; les avantages sociaux (santé, finance et famille); les vacances et les congés; les communications aux employés; la gestion de la performance; la formation et le développement des compétences; et l’engagement communautaire</p>



<p>Rappelons, enfin, que l’entreprise Bell Textron Canada, basée dans le secteur de Saint-Janvier, à Mirabel, aux abords de l’autoroute&nbsp;15, se spécialise dans la conception et la production d&#8217;hélicoptères civils et militaires, ainsi que dans l’entretien et la révision de ces appareils.</p>



<p>Elle est également impliquée dans la recherche et le développement de technologies de transport aérien innovantes, comme les taxis aériens électriques. L&#8217;entreprise a livré plus de 35 000 hélicoptères dans plus de 120&nbsp;pays depuis sa création en 1935.</p>


Bell Textron parmi les meilleurs employeurs de Montréal

Nova Bus décroche un méga contrat de 2,1 G$ pour  1 229 autobus électriques

Économie

Mirabel

Bell Textron Canada

Saint-Eustache

Nova Bus

Benoit Charette

Geneviève Guilbault

Dominic LeBlanc

Antonin Martinovitch

Benoit Bilodeau