Aux dires d’un communiqué diffusé sur le site de Savoura, le projet s’inscrit dans un plan de croissance pour cette entreprise spécialisée dans la culture de tomates, de concombres et de fraises.
«L’investissement permettra de créer une cinquantaine d’emplois et d’approvisionner les marchés québécois, canadiens et nord-américains en tomates cultivées selon la norme canadienne encadrant la réglementation biologique», mentionne-t-on.
De fait, ces embauches supplémentaires devraient notamment avoir lieu dans les domaines de l’agronomie, de la comptabilité et de la vente au siège social de Mirabel. L’entreprise aura également besoin de main d’œuvre dans ses serres.
Réactions positives
Quelques instants après l’annonce de cet investissement majeur, le premier ministre du Québec, François Legault, a réagi sur les médias sociaux : «Bravo! On produit et on achète québécois!» Il faut dire que l’initiative cadre avec volonté de l’instance provinciale de tendre vers une autonomie alimentaire.
De son côté, la Ville de Mirabel se dit «très fière» de constater que cette ambition se concrétise en grande partie dans les vastes serres de l’entreprise qui se trouvent sur son territoire. Ainsi, elle invite ses citoyens «à encourager ce producteur local important.»
«Nous sommes heureux de contribuer par cet investissement majeur, aux objectifs d’autonomie alimentaire du gouvernement du Québec, dont la cible souhaite doubler à court terme, la superficie totale de production maraîchère en serre au Québec, comme évoquée par le Gouvernement Legault au cours des derniers mois», de préciser les membres de la direction de Savoura, lors de l’annonce se déroulant le 23 septembre dernier.
Cette nouvelle fait d’ailleurs suite à celle d’un partenariat avec Nexolia, qui possède une usine à Chapais, dans le Nord-du-Québec. Savoura se dit satisfait d’ajouter trois hectares supplémentaires à sa production de tomates en culture conventionnelle, lui procurant 1 800 tonnes de plus annuellement.
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