Ce poste, c’est celui de directeur général de Promutuel Assurance Deux-Montagnes, l’une 17 sociétés mutuelles d’assurance que l’on retrouve à travers le Québec et réunies au sein d’une fédération. Celle de Deux-Montagnes, dont le siège social est situé rue Dubois, à Saint-Eustache, couvre un vaste territoire qui va de Brownsburg-Chatham à Lorraine, et de la rivière des Mille-Îles jusqu’à Sainte-Agathe, en passant par Saint-Jérôme.
La société, qui compte environ 25 000 membres-assurés, offre des produits touchant à toutes les catégories d’assurance: automobile, habitation, véhicule récréatif, entreprise et agricole.
Hockeyeur et enseignant en éducation physique
Né à Montréal-Nord en 1958, mais vite déménagé deux ans plus tard à Laval, dans le secteur de Duvernay, où il a passé toute sa jeunesse et son adolescence, Luc Grégoire se destinait d’abord à devenir joueur de hockey professionnel. Du moins, le croyait-il.
«J’ai toujours été un grand sportif et, à l’époque, dans les années 1970, je jouais pour les Cougars de Saint-Léonard, dans la Ligue junior métropolitaine. Nous avons notamment affronté les Patriotes de Saint-Eustache, alors dirigés par Pierre Creamer. Je devais, l’année suivante, joindre les rangs du National de Laval, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) dans laquelle jouait déjà Mike Bossy à sa dernière année. J’ai senti que je n’avais pas le talent pour percer dans la Ligue nationale de hockey (LNH), alors j’ai quitté le hockey» , se souvient celui qui, encore aujourd’hui, joue au hockey chaque semaine avec des amis.
À la même époque, il s’inscrit au Collège Ahuntsic en sciences de la santé, avec l’objectif de devenir enseignant en éducation physique. Puis ensuite, lors de ses stages universitaires, alors qu’il est à compléter un baccalauréat en sciences spécialisées de l’éducation physique, Luc Grégoire se rend compte qu’il n’est finalement pas (et ne sera pas) un «super pédagogue» . «Gérer la discipline auprès des jeunes, ce n’était pas vraiment ce que je souhaitais faire» , admet-il. Là encore, il décide de changer de parcours.
Courtier d’assurances et entrepreneur
Au sortir de l’université, après un voyage en Europe avec sa conjointe Francine Trudel, il propose donc, en 1983, à son père, qui possédait un petit cabinet de courtage d’aller, travailler pour lui; ce que le paternel accepte. «Au début, je travaillais au bureau de Saint-Sauveur quatre jours semaine et à celui de Montréal l’autre journée. Deux soirs par semaine, j’allais au Collège de Maisonneuve pour recevoir la formation appropriée. J’ai été courtier dans de petits et de gros bureaux pendant une trentaine d’années, jusqu’à ce que je décide de lâcher le domaine des assurances pour devenir entrepreneur» , se remémore Luc Grégoire.
Pendant cinq-six ans, il est investisseur, ou encore, importateur de produits d’emballage, connaît quelques échecs. Il se rend compte que, finalement, il aime cela les assurances, et décide d’y revenir. «J’ai refait tous mes examens pour obtenir à nouveau ma licence pour que je puisse exercer à nouveau cette profession. J’ai effectué des recherches. Ç’a pris au moins deux ans avant que je déniche le bon poste, celui que je voulais, et c’était de directeur général de Promutuel Assurance Deux-Montagnes. J’ai posé ma candidature en 2013 quand le poste a été offert. Et j’ai franchi toutes les étapes jusqu’à ce que je sois engagé en mars 2014» , raconte M. Grégoire.
Un gars de défi
Depuis, celui-ci dit avoir beaucoup de plaisir, et ne s’imagine surtout pas faire autre chose même s’il vient d’atteindre la soixantaine.
«Je suis un gars de défi, et le mien, c’est d’assurer le développement et la pérennité de Promutuel Assurance Deux-Montagnes, et de le faire dans les valeurs que l’on s’est données ici. Il faut s’assurer de toujours se remettre en question, de suivre l’évolution des besoins de nos clients, que ceux-ci disent «wow!» en achetant un produit qui est finalement un mal nécessaire. Pour moi, le statu quo, ce n’est pas permis. Ce n’est pas parce que les choses vont bien qu’il faut se laisser endormir» , de conclure celui qui, en plus de son travail, participe depuis cinq ans au Grand Défi Pierre Lavoie avec quatre autres collègues de travail.
Une façon pour lui, en parcourant en vélo les 1 000 km que représente ce défi, d’ajouter au plaisir manifeste d’être retourné dans le domaine qu’il a finalement toujours affectionné…
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