Entamée cet hiver, la construction du projet Le Laurier de Mirabel, un projet de quelque 9 M$, qui comptera 103 unités sur la rue Magloire-Lavallée, à Mirabel, va bon train. Les promoteurs sont confiants de pouvoir accueillir leurs premiers locataires l’automne prochain. 
Intégré au nouveau quartier urbain Le Boisé Laurier, à Saint-Canut, Le Laurier de Mirabel est un complexe locatif pour retraités actifs et autonomes qui comprendra des appartements de 3 et 4 pièces et demie. 
«Nous construisons les deux phases de ce complexe pour les retraités qui veulent s’amuser et continuer à profiter de la vie» , de dire Jean-Francis Blondin, l’un des directeurs du projet Le Laurier de Mirabel, et un expert dans la construction d’immeubles habitables, lui qui a déjà plus de 450 logements à son actif, dans des complexes tels Le Prévert et Le Pur, également situés à Mirabel. 
«Pour Le Laurier, d’ajouter M. Blondin, nous avons misé sur des espaces communs, des salons pour que les gens se rencontrent, une salle de cinéma et une salle de billard. L’immeuble comprendra également une salle de bingo, ainsi qu’une salle de réception où l’on tiendra notamment notre party de Noël pour les locataires qui pourront aussi s’y retrouver pour faire la fête.» 
Chacun des 103 logements sera par ailleurs équipé d’une sonnette reliée au concierge de l’immeuble qui pourra ainsi intervenir en cas d’urgence. 
«Cela contribuera à augmenter le degré de sécurité de nos locataires» , d’insister Jean-Francis Blondin. 
La phase un du projet comprendra 71 logements que l’on compte livrer le 1er novembre. La 2e phase comprendra 32 unités. Elle est déjà en chantier et sera prête pour le 1er juillet 2019. 
Pour en savoir plus : [<a href="http://lelaurierdemirabel.ca" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://lelaurierdemirabel.ca</a>].

Né en 1972 à Laval-des-Rapides, Francis Charron a connu un parcours scolaire pas très évident pour parvenir là où il est rendu, à titre de développeur et de promoteur immobilier. Il est aujourd’hui la tête de 85 entreprises regroupant 480 employés, dont 95 œuvrent pour Bâtimo. Il possède aussi actuellement un carnet de commandes se chiffrant à 1,5 milliard de dollars.
<h3>Un parcours atypique</h3>
«Moi, la vie a commencé par un parcours assez atypique» , reconnaît, d’entrée de jeu le principal intéressé. «En 6e année, j’ai doublé lorsque mes parents se sont séparés. J’ai doublé mes mathématiques en 3e secondaire. Pour moi, l’école était un mal nécessaire. J’étais un décrocheur en devenir, à très haut potentiel. Puis, un jour, une enseignante m’a demandé si je voulais rester après l’école pour m’expliquer un peu les mathématiques. Et elle m’a dit que j’avais un bon potentiel non exploité» , de raconter celui qui réussira finalement ses mathématiques.
Après avoir terminé son secondaire, il se demande ce qu’il va faire de sa vie. Sa première idée est d’être militaire, précisément pilote de chasse, mais les coupures dans les forces armées canadiennes le forcent à réorienter son tir. Il décide donc de s’inscrire au Collège Montmorency, à Laval, en techniques de génie civil. Il est d’abord refusé, mais complètera, les préalables manquants &#8211; physique et mathématiques &#8211; et sera accepté l’année suivante, en 1992
«J’ai découvert à ce moment quelque chose de très intéressant. Quand tu es motivé par une matière, tu mets les efforts nécessaires. En somme, plus tu mets des efforts, plus tu as de résultats. Et plus tu as de résultats, plus tu es encouragé à mettre des efforts. Et là, la roue est partie» , de dire Francis Charron.
Tout en étant étudiant à temps plein, il travaille à temps plein au Club Price, devenu Costco. Son DEC en poche, il s’inscrit à l’École de technologie supérieure pour devenir ingénieur en génie de la construction. Trois stages suivront, dont deux déterminants avec Club Price. Par après, en 1999, il est engagé comme gérant de projets pour l’est du Canada pour Costco. C’est à cet endroit, où, grâce à son patron Gilles Guillemet et son mentor Roger Plamondon, qu’il aura l’occasion de prendre véritablement son envol et développer ses capacités.
<h3>Des échecs, et puis le succès</h3>
Puis, en 2001, après le déménagement du bureau régional de Costco de Laval vers Ottawa, il fonde, avec la prime de départ qu’il obtient, EMD Construction avec Marc Dubuc. Leurs deux femmes sont des amies d’enfance, et c’est de façon que les futurs associés feront connaissance pour graduellement en venir à partir cette nouvelle entreprise.
«On a commencé dans le sous-sol de Marc. Nous avons élaboré un plan d’affaires sur cinq ans. On s’est fait traiter de rêveurs. Après cinq ans, on avait quadruplé nos projections, dans le créneau que nous avions développé dans les garderies» , relate-t-il.
En 2006, toujours en association avec Marc Dubuc, c’est la fondation de Bâtimo, une entreprise qui sera davantage un «développeur» et un opérateur de projets. Les deux premiers mis de l’avant sont cependant un échec, avec des pertes cumulées de 4,2 M$, mais lorsque les deux associés dénichent, en 2009, ce fameux site industriel à l’arrière de l’Hôpital de Saint-Eustache, en lequel ils voient beaucoup de potentiel, le vent tourne véritablement.
«On avait vu le besoin criant au niveau des personnes âgées de la région. On a développé le Carrefour interrégional des générations qui comprend L’Unique, une résidence pour retraités autonomes, la Polyclinique médicale qui offre les services et Les Monarques, une résidence pour personnes âgées en perte d’autonomie» , dit-il.
Les projets à succès vont se succéder, grâce à des partenariats stratégiques et le dernier en ligne en est un majeur. Il s’agit d’une tour de 325 unités de logement et de 23 condos de luxe pour personnes retraitées, haute de 38 étages, qui sera construite à Montréal, à l’intersection de l’avenue Atwater et du boulevard René-Lévesque.
<h3>Redonner à la communauté</h3>
Ce succès ne lui fait cependant pas oublier de redonner à la communauté. Il accepte volontiers, soit à tire de président d’honneur ou de commanditaires, de supporter plusieurs causes dans la région, notamment celles de l’Académie Lafontaine, La Comédie Humaine et de la Fondation Hôpital Saint-Eustache, sans oublier l’organisme Persévérons ensemble dont il est l’instigateur et qui œuvre dans la persévérance scolaire.
«Oui, je suis fier de ma vie professionnelle, mais je suis encore beaucoup plus fier d’avoir ma réussi ma vie de famille avec la même femme que j’aime éperdument encore après 29 ans et deux enfants merveilleux» , d’indiquer l’entrepreneur qui, à l’aube de ses 46 ans, a, on s’en doutera, encore beaucoup de projets à mener d’ici les 10 à 15 prochaines années.
«L’important, c’est de savoir garder l’équilibre. C’est facile de se perdre en affaires au niveau de la famille. Et il faut toujours avoir du plaisir dans ce qu’on fait. On travaille fort, oui, mais la prémisse de base, c’est d’avoir du plaisir. Quand on fait notre travail avec plaisir, quand on a du fun, c’est moins dur de mettre les énergies nécessaires» , de conclure Francis Charron.

Croire en son potentiel et garder l’équilibre

C’est dans un mois, précisément le jeudi 7 juin prochain, à l’abbaye d’Oka, que les lauréats de la 10e édition du concours Les Monarques, organisé par la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M), seront connus. Une étape en vue de ce couronnement a été franchie avec le dévoilement toujours attendu des nommés. 
En tout, ce sont donc 47 entrepreneurs qui ont été retenus, et cela dans neuf catégories. Ceux-ci ont eu l’occasion de «briller de mille feux» une première fois quand leurs noms ont été dévoilés dans le cadre d’un 5 à 7 qui avait lieu à la mi-avril au vignoble La Bullerie, à Saint-Joseph-du-Lac. 
«C’est la 10e édition et ça se fête! Le gala reconnaîtra 47 nommés cette année, donc ce n’est pas rien. Nous avons de belles entreprises dans la région. Merci de vous être inscrits et de profiter de cette belle visibilité» , a mentionné, lors de ce 5 à 7, la présidente de la CCI2M (et non de la CCITB), Barbara Chillas. 
<h3>Et à venir d’ici le gala…</h3>
D’ici le gala, ces différents nommés auront maintenant à rencontrer individuellement le jury pour une entrevue; une nouveauté cette année. Les membres du jury auront aussi à procéder ces prochaines semaines à l’évaluation finale des dossiers de candidature qui leur ont été soumis en vue de fixer leur choix final sur les neuf gagnants de la soirée. 
Également, les 47 nommés sont actuellement en tournage d’une vidéo promotionnelle de 40 secondes sur leur entreprise. Ces différentes vidéos seront diffusées d’ici le gala du 7 juin sur la page Facebook de la CCI2M, que l’on peut consulter sur le [<a href="http://www.facebook.com/CCI2M" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.facebook.com/CCI2M</a>], de même que le soir du gala. 
Précisons, en terminant, que ce concours et ce gala ne pourraient être organisés sans l’apport de tous les membres de l’équipe de la CCI2M que sont Mélanie Laroche, directrice générale, Marie-Pier Couture, Émilie Patry, Corine Lacombe, Mylène Besner, Michèle Dion, Annie La Pensée et Linda O’Sullivan. 
Pour toute autre question concernant le gala Les Monarques et les activités à venir de la CCI2M, il suffit de communiquer au 450 491-1991 ou de consulter le [<a href="http://www.chambrecommerce.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.chambrecommerce.com</a>].

Le Laurier de Mirabel prend forme