Aide financière de 12 500 $
La CML rappelle que la tenue d’un évènement d’une telle envergure ne pourrait se réaliser sans la collaboration de partenaires financiers. Depuis plus de 30 ans, elle peut compter sur la participation financière de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes en tant que partenaire présentateur du Festival de la galette et des saveurs du terroir.
En 2018, c’est un investissement de 12 500 $ qui est alloué à l’évènement. Chaque année, cette aide financière contribue à faire découvrir le patrimoine et la riche histoire du quartier historique du Vieux-Saint-Eustache auprès de 25 000 visiteurs.
Activités gratuites au programme 
Encore une fois cette année, les festivaliers pourront profiter d’une programmation d’activités gratuites destinée à toute la famille. Producteurs agroalimentaires, artisans, artistes, musiciens et interprètes historiques se feront un plaisir d’animer le site de l’événement, où la galette de sarrasin demeure la grande vedette durant les deux jours.
«En tant que coopérative, la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes a toujours comme valeur de contribuer au mieux-être de sa communauté via son Fonds d’aide au développement du milieu», de dire Roland Tourangeau, président de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache – Deux-Montagnes.
«La CML ne peut qu’être satisfaite de cette belle collaboration qui contribue à faire rayonner le Vieux-Saint-Eustache et ses attraits patrimoniaux dans l’ensemble de la région et souhaite vivement que cette belle collaboration se poursuive pour encore de nombreuses années», de mentionner Michel Goyer, président de la Corporation du Moulin Légaré.

Parmi ceux-ci, mentionnons la fin du ralentissement économique vécu pendant les années 2010, un taux de chômage sous la barre des 5 %, l’emploi des entreprises qui continue de croître plus rapidement que la moyenne métropolitaine – mais un ralentissement dans les années 2010.
On souligne également la reprise de la construction après 11 ans de déclin, alors que les logements plus petits (copropriété, logement locatif) connaissent plus de popularité.
Un ralentissement de la croissance démographique est par ailleurs observé, soit une progression de 1,3 % par an entre 2009 et 2017 comparativement à 2,1 % entre 2001 et 2008. Une réduction de l’embauche survient en outre dans les services à la consommation, premier domaine de spécialisation des couronnes.
Pour sa part, la demande industrielle est soutenue, alors que le taux d’inoccupation diminue de 8,5 % en 2015 à 5,2 % en 2017. Parallèlement, on assiste à une croissance de la construction industrielle, qui déclinait depuis 2014.

Bilan économique du Grand Montréal: performance de la couronne nord

Après avoir pris officiellement pris les commandes de la Société en commandite Avions C Series (SCACS), le 1er juillet dernier, le constructeur européen Airbus, avec ses partenaires que sont maintenant Bombardier et Investissement Québec, a tenu à «célébrer» cette nouvelle union avec les employés de la ligne d’assemblage du C Series et des avions commerciaux de Bombardier qui se trouve à Mirabel. 
Faisant suite à une entente intervenue en ce sens au mois d’octobre dernier, Airbus détient dorénavant, et sans avoir déboursé un seul sou, 50,01 % du programme de cette série d’avions qu’a développée, au coût de 6 milliards de dollars américains, Bombardier. L’entreprise québécoise voit sa part passer à environ 34 %, alors que celle du gouvernement québécois, via Investissement Québec, sera maintenant d’environ 16 %. Rappelons que Québec qui a injecté 1 milliard de dollars américains dans le projet en 2015. 
<h3>Efficacité et rapidité</h3>
Réunis dans un hangar de Bombardier, à Mirabel, quelque 3 000 employés affectés au programme de la C Series ont ainsi vu défiler, pendant presque une heure, leurs nouveaux patrons que sont maintenant Tom Enders, président-directeur général d’Airbus qui s’était déplacé de la France pour venir s’adresser à eux, et Philippe Balducchi, nouveau président-directeur général du programme C Series. 
Aussi, Alain Bellemare, président et chef de la direction de Bombardier, Fred Cromer, président de Bombardier Avions Commerciaux, et Christine St-Pierre, ministre responsable de la région des Laurentides, les ont accompagnés sur la scène qui avait été aménagée pour l’occasion. 
On a ainsi assuré que la combinaison des forces Airbus-Bombardier ferait du C Series un véritable succès commercial, mais on a aussi demandé aux employés d’être encore plus efficace en terme de rapidité sur la ligne de production afin de pouvoir livrer les avions dans un délai plus court. On a aussi confirmé que le siège social du C Series restera à Mirabel, mais que ce nom changera d’ici peu pour mieux l’intégrer aux autres modèles du catalogue Airbus. 
«La séparation entre les activités de la SCACS et Bombardier était déjà en place à Mirabel, les choses suivent donc leurs cours. Cette histoire est maintenant derrière nous, nous avons une meilleure idée de ce qui nous attend. Nous allons pouvoir passer aux prochaines étapes, veiller à l’application de l’entente de réciprocité votée à plus de 92 % par les membres en mars dernier et regarder vers la négociation du prochain contrat de travail» , avait déjà mentionné, un peu plus tôt, le coordonnateur québécois du Syndicat des machinistes, David Chartrand, qui était sur place, le mercredi 4 juillet dernier, à Mirabel. La présente convention collective prend fin cet automne, et déjà le syndicaliste s’attend à ce qu’Airbus demande des concessions aux travailleurs de la C Series. 
<h3>Une lettre du maire de Mobile</h3>
Enfin, par l’entremise de la firme de communication Capital Image, le maire de Mobile, une ville de l’Alabama qui compte une chaine d’assemblage d’avions Airbus et qui en verra une nouvelle s’ajouter afin d’y assembler, dans les prochains 18-24 mois des avions C Series destinés au marché américain, a tenu à dire qu’il était «très heureux que les gens de Mobile aient l’occasion de travailler en partenariat avec les Québécois» . 
«Soyez assurés que les gens de Mobile sont immensément fiers de collaborer avec vous pour construire le C Series, un avion conçu au Québec, afin de l’offrir aux clients américains. Nous vous promettons de mettre une petite part de notre héritage français commun, et de l’héritage d’Airbus, dans chacun des appareils que nous produirons» , d’écrire Sandy Stimpson, maire de Mobile depuis 2013, dans la version française de cette lettre.

Airbus prend officiellement les commandes du C Series à Mirabel

Festival de la galette: la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes toujours partenaire