(C. A.) –En août dernier, la PME québécoise EXKA annonçait qu’elle acquérait le Club de golf Le Victorien, de Mirabel, pour s’y installer et devenir un chef de file dans la culture et l’extraction d’huile de cannabis médical. Moins d’un an plus tard, on annonce cette fois la construction d’un centre d’excellence «de calibre mondial» .
C’est le 6 mai que les médias étaient conviés par Maxime Paris, président et chef de la direction d’EXKA, à l’inauguration de son laboratoire de recherche scientifique et de culture de tissus végétaux. Celui-ci permettra le clonage, la micropropagation, la caractérisation ainsi que l’amélioration génétique du cannabis.
«Le travail mené par EXKA et ses partenaires de recherche permettra le développement de variétés de cannabis uniques, stables et uniformes, ainsi que la production d’huile de qualité pharmaceutique ayant des vertus thérapeutiques» , de dire M. Paris, précisant en outre que cette huile, développée à Mirabel, sera par la suite utilisée pour la recherche clinique «partout dans le monde» .
<h3>Prévu pour 2020</h3>
En plus du laboratoire de culture de tissus végétaux, les installations d’EXKA à Mirabel comprendront des serres et une usine de transformation qui seront inaugurées plus tard cette année.
Soulignons que cet investissement privé de plus de 20 M$ contribuera à la création d’une centaine d’emplois de haut niveau en pharmaceutique, en biotechnologie et en horticulture. L’exploitation commerciale est prévue pour le début de l’année 2020.

Ces nouveaux fonds s’ajouteront au Fonds local d’investissement (FLI) Mirabel déjà existant et doté d’une enveloppe de 520 000 $, que gère Mirabel économique. Ce fonds d’investissement permet d’apporter un appui financier sous forme de prêt aux PME, aux entreprises en démarrage ainsi qu’aux entreprises de l’économie sociale, et à la relève entrepreneuriale œuvrant sur le territoire mirabellois.
<h3>La nature des fonds</h3>
Plus précisément, la provenance des sommes disponibles pour le FLS-Mirabel, de 1 M$, proviendra des Fonds locaux de solidarité FTQ (750 000 $), de la Ville de Mirabel (150 000 $) et de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) (100 000 $). Pour ce qui est du fonds Filaction-Mirabel, Filaction (850 000 $) et la Ville de Mirabel (150 000 $) assumeront son financement.
Ajoutés au FLI-Mirabel déjà existant qui provient d’un prêt du gouvernement du Québec par l’entremise du ministère de l’Économie et de l’Innovation (519 950 $), c’est donc un total de 2,52 M$ qui est dorénavant mis à la disposition des entrepreneurs de Mirabel, pour qu’ils créent ou maintiennent des emplois.
<h3>Des intervenants heureux</h3>
Le maire de Mirabel, Jean Bouchard, s’est évidemment félicité de cette annonce, faite en conférence de presse le mercredi 3 avril dernier, en présence des principaux intéressés, d’autant plus que c’est la toute première fois que Filaction et les Fonds locaux de solidarité FTQ sont partenaires sur le territoire d’une même MRC au Québec.
«C’est un beau partenariat» , a-t-il dit, tout en détaillant la nature des sommes dont pourront bénéficier les petites comme les grandes entreprises en guise de soutien.
«Depuis un an, nous avons créé 10 nouveaux FLS, dont celui qui fait maintenant partie de cette nouvelle mouture. Mirabel se joint ainsi au réseau des 83 FLS partout à travers le Québec. Nous sommes vraiment fiers d’agrandir la famille et de contribuer ainsi au développement économique partout au Québec» , d’ajouter Éric Désaulniers, directeur général des Fonds locaux de solidarité FTQ.
Pour sa part, Milder Villegas, directeur général de Filaction, qui est principalement soutenu par le Fondaction de la CSN, s’est aussi réjoui de cette entente avec la Ville de Mirabel. «Cela nous permettra d’augmenter nos investissements dans cette région à fort potentiel. Nous avons d’ailleurs déjà hâte de travailler avec les gens de Mirabel» , de mentionner celui-ci.
«Quelle belle annonce! Mirabel se dote de nouveaux outils pour son développement. L’impact de ces fonds se fera sentir dans toute la région des Basses-Laurentides» , a ajouté, de son côté, Scott Pearce, maire du Canton de Gore, et membre du conseil d’administration de la FQM.
<h3>Pour formuler une demande</h3>
Notons que les demandes de prêts, qui pourront totaliser jusqu’à 125 000 $, seront analysées par un comité d’investissement formé de neuf membres et d’un observateur. De ce nombre, deux proviennent de la Ville de Mirabel, un du FLS et un de Filaction; alors que les cinq autres, formant la majorité et ne présentant aucun lien avec les trois parties, sont issus du monde de la finance et du domaine de l’entreprise.
Toute personne désireuse de déposer un projet pour obtenir une aide financière de ces trois fonds, est invitée à communiquer dès maintenant avec Serge Francoeur, conseiller en développement des entreprises pour Mirabel économique, au 450 475-2110.

Deux nouveaux fonds d’investissement pour les entrepreneurs de Mirabel

C’est justement pour bien faire comprendre cette réalité que le service de développement économique de la MRC de Deux-Montagnes a organisé, le mardi 16 avril dernier, en collaboration avec Service Québec, une matinée entrepreneuriale avec l’ex-dragon Serge Beauchemin et quatre entrepreneurs de la région ayant bénéficié de la mesure de Soutien au travail autonome (STA).
«Nous avons réuni ici, ce matin, des personnes qui sont en démarrage d’entreprise ou qui ont une idée de démarrage éventuellement. Ce sont donc tous des entrepreneurs en devenir» , d’expliquer le directeur du service de développement économique de la MRC de Deux-Montagnes, Jean-Louis Blanchette, alors qu’il accueillait les quelque 75 participants attendus ce matin-là au Centre d’art La petite église.
<h3>L’entrepreneuriat, un mode de vie</h3>
Pour bien illustrer ce que c’est que de partir sa propre entreprise et inspirer tous ces «entrepreneurs en devenir» , les organisateurs avaient convié Serge Beauchemin à parler de sa propre expérience, lui qui a, en 1987, à l’âge de 22 ans, lancé sa première entreprise, appelée 3-SOFT et spécialisée dans la revente de logiciels, avec 40 $ et quelques cartes de crédit.
«J’aimerais que les personnes repartent d’ici avec l’idée que l’entrepreneuriat, c’est un choix de carrière, que c’est une possibilité de se réaliser, de s’accomplir, une possibilité de contribuer également. L’entrepreneuriat, pour moi, c’est un mode de vie, une façon de servir sa communauté dans la perspective où l’entrepreneur doit d’abord observer des besoins autour de lui qui sont partagés par un grand nombre de personnes et imaginer des solutions pour ces besoins-là» , d’indiquer, avant de s’adresser à son auditoire, celui qui, après avoir vendu son entreprise, a participé au démarrage d’une quinzaine d’entreprises en investissant temps et argent.
<h3>La mesure STA comme soutien financier</h3>
Immédiatement après son témoignage, M. Beauchemin a animé un panel qui a réuni cette fois Julie Ladouceur, Jean-Marc Nolet, Vincent Parmentier et Daiana Santos venus parler de la mesure STA dont ils ont bénéficié lorsqu’ils ont entrepris leurs premières démarches pour lancer leur entreprise.
Cette mesure vise, précisons-le, à fournir au participant un soutien technique et financier afin de lui permettre d’atteindre l’autonomie sur le marché du travail en démarrant son entreprise ou en devenant travailleur autonome. Pour le futur entrepreneur, cette subvention salariale lui permet donc d’être rémunéré et de se consacrer à temps plein à la création de son entreprise.
C’est donc bien inspiré que tous sont ressortis de cette matinée entrepreneuriale. Surtout, ils savent maintenant qu’ils peuvent bénéficier en tout temps du soutien du service de développement économique de la MRC de Deux-Montagnes, entre autres responsable de la mise en œuvre de la mesure STA.
Pour en savoir davantage: 450 491-1818 ou encore le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://jemelance2m.com" target="_blank" rel="noopener">https://jemelance2m.com</a>], un site Web proposé par le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de la MRC Deux-Montagnes, la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M) et le Service de développement économique de la MRC Deux-Montagnes.

Un groupe de 75 «entrepreneurs en devenir» sensibilisés au défi qui les attend

EXCA poursuit sa croissance

Prévu pour 2020