La Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M) tiendra son événement «Du verre à la fourchette» , le jeudi 18 octobre, et ce, pour une cinquième année consécutive. Les convives peuvent compter sur le retour du réputé sommelier Patrick Blondin, à titre d’animateur. Il sera d’ailleurs accompagné du chef Jonathan Garnier.
C’est lors d’un point de presse tenu aux Vergers Lafrance, à Saint-Joseph-du-Lac, que les différents partenaires associés au rendez-vous ont eu l’occasion de faire connaissance avec les deux animateurs émérites, en plus de discuter des alcools et du menu qui seront servis à la soirée organisée aux Salles de réception Constantin, de Saint-Eustache.
<h3>Une visite au nord de la Méditerranée</h3>
«L’événement nous permet de mettre en valeur les produits d’ici et d’offrir aux convives une expérience gastronomique hors de l’ordinaire. Cette année, nous avons la chance de recevoir deux fins connaisseurs en Patrick Blondin et Jonathan Garnier» , de mentionner le président de la CCI2M, Rodrigo Lavin.
«Les thématiques de la soirée seront Bord de mer, Plage et Sud de la France. On vous promet des mets rafraîchissants et réconfortants. Je ne dévoile rien à propos du menu, nous réservons la surprise, mais je vous confirme qu’il s’agira d’un repas comprenant cinq services.»
De son côté, le chef invité a fait son apprentissage culinaire en France, dans différents établissements de renom de la Côte d’Azur. Chef privé pour une famille royale du Moyen-Orient, il a réalisé plusieurs soirées pour le monde politique et artistique.
À son retour au Québec, il a cofondé l’école de cuisine La Guilde culinaire, devenue une véritable référence à Montréal. Le chef est d’ailleurs connu du grand public à titre de chroniqueur cuisine à Salut, Bonjour!.
«Nous visiterons ensemble le nord de la Méditerranée, puisque l’année dernière vous aviez la chance d’avoir un menu plus oriental, précise Jonathan Garnier. Nous allons nous amuser, ce sera une très belle expérience!»

«Je suis tombé sur mon X» , soutient le fondateur de l’entreprise Inspectdétect, à Saint-Eustache.
Il explique que des blessures au genou et aux épaules l’ont incité, à l’âge de 45 ans, à se questionner sur son avenir et à entamer des démarches afin de changer de métier. Tout en continuant de travailler comme mécanicien, il a terminé son cours de chimie/physique de niveau secondaire à l’école des Patriotes. Puis, étant intéressé depuis toujours au domaine de la construction, il a complété une attestation d’études collégiales en inspection de bâtiment au Collège Montmorency.
«Au début, au cégep, j’avais de la difficulté à composer. J’ai appris Word, Excel et j’ai travaillé fort pour me corriger» , explique M. Gaudreau qui, aujourd’hui, rédige sans difficulté des rapports détaillés de 80 à 100 pages pour ses clients.
C’est en août 2012 qu’il a fait le grand saut et a lancé sa compagnie d’inspection en bâtiment Inspectdétect. «J’ai trouvé ma niche» , dit-il. L’homme d’affaires apprécie d’ailleurs beaucoup le contact avec les gens et prend grand plaisir à transmettre ses connaissances à ses clients. En effet, il profite du moment de l’inspection pour leur donner une formation sur l’entretien des bâtiments.
«Tout le monde a une automobile, mais n’est pas mécanicien pour autant. Tout le monde a une maison, mais on n’est pas tous des gens de la construction. Alors, j’enseigne aux gens à être proactifs.»
<h3>De précieux conseils</h3>
Dès sa première année d’activité, Daniel Gaudreau s’est inscrit à la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M), ce qui lui a permis de se faire de précieux contacts et de bénéficier des conseils avisés des autres entrepreneurs. Il admet que ce soutien l’a grandement aidé dans la mise en place et le développement de son entreprise.
Aujourd’hui, il se réjouit de pouvoir, à son tour, partager son expérience, notamment en faisant du mentorat et en accueillant des stagiaires en inspection de bâtiment.
<h3>Impliqué dans la communauté</h3>
Ayant le cœur sur la main, M. Gaudreau s’est associé à plusieurs causes au cours des dernières années. Il s’est notamment impliqué auprès de la Maison de soins palliatifs Sercan, de la Fondation Émile-Z.-Laviolette, ainsi qu’auprès de la Fondation des maladies du cœur. «Si tu fais du bien autour de toi, tu vas récolter du bien. Moi, c’est mon mode de vie.»

De mécanicien à inspecteur en bâtiment

Daniel Gaudreau: de mécanicien à inspecteur en bâtiment

L’objectif de cette transaction est maintenant de percer, dès le printemps 2019, le lucratif marché des restaurants, épiceries et dépanneurs avec du cidre qui sera produit à Saint-Joseph-du-Lac et offert en canettes de 16 onces (473 ml) à des taux variant entre 5 et 6 % d’alcool.
Car, selon les données disponibles, les Québécois ne consomment que 0,4 litre de cidre par année, par personne, alors que ce chiffre est de 1,4 litre pour le reste du Canada. Les deux nouveaux partenaires estiment donc qu’il y a des parts de marché à aller chercher dans ce segment des boissons alcoolisées appelé à croître de plus de 50 % (de 457 M$ de vente, à ce qu’il est cette année, à 700 M$ en 2022) au cours des quatre prochaines années, surtout avec un produit dit du terroir québécois.
<h3>Des avantages pour chacun</h3>
En entrevue, lors d’un appel téléphonique avec votre hebdo L’ÉVEIL, jeudi dernier, le président de Verger Lacroix, Pascal Lacroix, et le président d’Archibald, François Nolin, ont dit voir dans cette transaction des avantages pour chacun d’entre eux.
Pour M. Lacroix, cela signifie que lui, sa femme Danielle Marceau, ainsi que ses trois filles, Gabrielle, 27 ans, Élisabeth, 24 ans, et Anne, 21 ans, deviennent associées au sein de la nouvelle entreprise créée. Surtout, cela facilitera de beaucoup l’intégration des trois filles au sein de l’entreprise dédiée à la cidrerie, puisque Gabrielle et Élisabeth, tout comme le beau-fils Étienne Dancosse (aussi associé) vont y œuvrer dès maintenant. Pour ce qui est d’Anne, celle-ci est toujours aux études, mais sera appelée éventuellement à mettre la main à la pâte une fois celles-ci terminée.
«C’était un rêve pour Danielle et moi d’assurer la pérennité et la relève de l’entreprise en intégrant nos filles à temps plein avec nous, tout en conservant l’authenticité de notre verger et de nos produits. Le partenariat avec Archibald nous permet de concilier tout cela» , s’est félicité M. Lacroix, précisant qu’il demeure toujours propriétaire du verger et que les activités agrotouristiques poursuivront leur cours. La famille Lacroix, précisons-le, est établie à Saint-Joseph-du-Lac depuis 1879.
Quant à la microbrasserie Archibald, qui propose déjà 10 sortes de bières offertes en canettes seulement, et en format de 473 ml, c’est l’occasion de bonifier son offre.
«Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux produits et notre association avec le Verger Lacroix est une belle opportunité en ce sens. Nous avons une force de vente de 18 représentants expérimentés qui sont habitués de vendre nos produits à travers le Québec. On va ajouter le cidre aux produits que nos représentants vendent déjà» , d’indiquer M. Nolin, rappelant que les bières Archibald sont actuellement disponibles dans plus de 5 600 points de vente au Québec.
<h3>De 60 000 à 2 M de litres par année</h3>
Pour les mois à venir, les nouveaux partenaires vont procéder à des travaux d’agrandissement et de modernisation des installations de la cidrerie, en vue de porter l’actuelle production qui se situe à 60 000 litres de cidre par année, à deux millions, et cela, en l’espace d’un an. Plusieurs centaines de milliers de dollars seront investis à cet effet.
Les nouveaux cidres qui seront produits (et déjà en phase de fermentation) à partir des pommes cueillies à Saint-Joseph-du-Lac, et éventuellement d’autres vergers des Basses-Laurentides, seront «moins sucrés que ceux que l’on retrouve actuellement sur le marché, gazéifiés et très rafraîchissants, prêts à boire, qu’on pourra même servir en cocktail» , de dévoiler M. Lacroix.
Ce dernier voit aussi en cette transaction une bonne nouvelle pour la région immédiate, puisqu’elle suscitera des investissements locaux et la création de nouveaux emplois, en tenant compte de la production visée.
Enfin, notons que le Verger Lacroix continuera à produire ses cidres et autres produits artisanaux vendus sur place à Saint-Joseph-du-Lac et dans 200 autres points de vente. M. Lacroix estime que les cidres offerts d’ici peu en canette représenteront éventuellement 90 % de la production totale de l’entreprise joséphoise.

Les épicuriens seront comblés

Une visite au nord de la Méditerranée