Cette neuvième édition complètement virtuelle du défi se déroule en français avec la participation d’institutions du Québec et du reste du pays. L’édition 2021 compte cinq porteurs d’enjeux. Ces organisations seront fortement impliquées auprès des participants et lors des événements clés dans leur parcours AquaHacking.
La demi-finale du Défi aura lieu le 29 mai et la grande finale est prévue pour le 25 septembre 2021. Les candidats inscrits s’engagent dans une compétition technologique et entrepreneuriale qui leur permettra de présenter des solutions prometteuses répondant aux enjeux de l’eau présentés.
Ce concours de conception agit en tant que catalyseur d’innovation dans le domaine de l’eau au Canada. Les équipes finalistes bénéficieront des services d’un incubateur ainsi que des fonds de démarrage allant jusqu’à un montant de 58 000 $.
«Je suis heureuse que notre gouvernement contribue à la réalisation du Défi Aquahacking, car c’est encore plus qu’un concours. En bout de ligne, des solutions innovantes seront trouvées par les participants pour préserver notre richesse naturelle, notre eau. Toute avancée sera bénéfique pour notre environnement et pour nous tous», fait valoir Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.
Les webinaires explicatifs des porteurs d’enjeux sont disponibles en ligne et les inscriptions sont ouvertes pour les participants sur la page web du défi.
Les quatre enjeux identifiés
-Indexation de la qualité des habitats aquatiques: cet enjeu est porté par Éco-Nature pour le Parc de la Rivière-des-Mille-Îles.
«En tant qu’organisme à but non lucratif ayant pour mission de protéger, de conserver et de mettre en valeur la rivière des Mille Îles, la pérennité des riches milieux naturels du territoire sont au cœur de nos préoccupations», souligne Catherine Angehrn, gestionnaire communications et expérience clients chez Éco-Nature.
«Les pressions sur ces derniers sont telles que leur qualité est compromise. En plus de l’établissement d’aires protégées, incluant l’agrandissement du Refuge faunique de la rivière des Mille Îles, et la restauration d’habitats dégradés, il faut faire preuve d’innovation afin de préserver cette oasis de biodiversité. Nous n’y arriverons pas seuls», ajoute Anaïs Boutin, directrice protection et conservation chez Éco-Nature.
-Atténuer l’impact de la faune aviaire sur la qualité de l’eau pour les usages récréatifs: présenté par la Ville de Laval.
«La qualité de l’eau de la rivière des Mille Îles est primordiale pour notre équipe. Nous sommes fiers de participer à ce défi en collaboration avec les différents partenaires afin de développer des solutions innovantes pour une meilleure qualité de nos rives et de notre ressource en eau», fait valoir Josée Rinfret, biologiste au Service de l’environnement et de l’écocitoyenneté de la Ville de Laval.
-L’impact des surverses sur la qualité et la gestion de l’eau: porté par le Conseil des bassins versants des Mille Îles (COBAMIL) et la Ville de Terrebonne.
«Le COBAMIL est fier de porter un enjeu aussi important pour l’amélioration de la qualité de l’eau de la rivière des Mille Îles. Notre vision est de pouvoir s’y baigner un jour de façon sécuritaire et sur toute sa longueur, donc la réduction des impacts des surverses est centrale dans plusieurs de nos actions», indique Vincent Lessard, chargé de projets en environnement pour le COBAMIL.
«Nous croyons qu’il faut gérer chaque goutte de façon optimale pour un effet global. L’atteinte de notre objectif est d’autant plus intéressante que nous sommes soutenus par la relève dans cet enjeu», renchérit Martine Lanoue, conseillère en gestion des eaux et porteuse d’enjeu pour la Ville de Terrebonne.
-Le couvert de glace sur la rivière des Mille Îles: l’enjeu est représenté par Arrimage.Com, firme consultante en génie civil et environnement.
«Notre expérience terrain nous a démontré l’importance du couvert de glace pour de nombreuses activités sociales, municipales et récréatives qui en dépendent: patinoires, sentiers de motoneige, pêche blanche, raquette, promenade, ski de fond, etc.. Nous avons observé au fil des années et de nos échantillons de glace que les changements climatiques affectent grandement le couvert de glace de nos plans d’eau et, notamment sur la rivière des Mille Îles. Prévoir et contrôler sans risque la capacité portante de la glace pour assurer la sécurité lors de ces activités devient primordial. De plus, nous aimerions développer des outils pour mesurer l’impact des variations du couvert de glace sur la faune aquatique, la qualité de l’eau et ainsi mieux comprendre l’impact des changements climatiques. C’est ce que nous aimerions réussir avec vous dans le cadre du Défi AquaHacking Rivière des Mille Îles 2021», mentionne André Philippe Hébert, vice-président d’Arrimage.Com.
MOTS-CLÉS
Laval
Rivière-des-Mille-Îles
COBAMIL
Éco-Nature
Centre d’interprétation de l’eau
Défi AquaHacking
Arrimage.com