Ces vins, à savoir deux rouges, deux blancs et deux rosés, ce sont ceux de la nouvelle marque de vins La Cantina, Vallée d’Oka. Ils sont disponibles depuis peu dans quelques succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ), pour les deux de la gamme «L’empreinte distinctive du vigneron» actuellement disponibles, et dans une centaine d’épiceries Metro et IGA du Québec, pour les trois de la gamme «L’empreinte C» .
Des investissements de 2,5 M$ à Oka
«Ce sont de magnifiques terres, sur un coteau extraordinaire, avec vue sur le lac Deux Montagnes. Ça faisait longtemps que je trouvais que ces terres seraient parfaites pour y implanter un vignoble. J’ai eu la main heureuse en déposant une offre. Cela m’a permis d’implanter un vignoble dès le printemps 2015. Ce site bénéficie des meilleures conditions d’ensoleillement au Québec. Il y a vraiment un microclimat idéal à cet endroit, un sol drainé, et surtout un site favorable pour de l’agrotourisme puisque situé à proximité de l’entrée du Parc national d’Oka» , de raconter, en entrevue, Daniel Lalande qui a investi un montant de 2,5 M$ dans ce nouveau projet.
Ces 20 hectares s’ajoutent aux 16,5 hectares qu’il cultive depuis maintenant 20 ans à Saint-Eustache et à d’autres hectares loués à Saint-Joseph-du-Lac. À moyen et long terme, il souhaite ajouter à Oka, une production de bière et un bistro saisonnier, ce qui signifierait de nouveaux investissements variant entre 2 et 2,5 M$. «Rendu là, je vais certainement demander l’aide de partenaires» , de dire le vigneron âgé de 47 ans qui estime avoir investi à ce jour 6 M$ au Vignoble Rivière du Chêne seulement.
Fier de ses nouveaux vins
Pour l’heure, Daniel Lalande est surtout très fier de ses nouveaux vins La Cantina, Vallée d’Oka, qui sont les résultats des récoltes de 2017. Ils sont issus de cépages dits nobles (Chardonnay, Pinot Noir et Riesling), pour ceux de la gamme «L’empreinte distinctive du vigneron» qui seront aussi disponibles dans certains restaurants et épiceries fines, et d’autres variétés de cépages hybrides pour la gamme «L’empreinte C» .
En se lançant dans cette nouvelle aventure, Daniel Lalande souhaitait aussi imprégner son empreinte dans l’industrie viticole québécoise, lui qui en terme de superficie de vignes plantées est maintenant le plus important au Québec. D’où l’idée, explique-t-il, d’utiliser l’empreinte même de son pouce sur les étiquettes pour bien identifier ses nouveaux vins.
Un marché à conquérir
«Nous proposons donc des vins distinctifs qui sont les beaux de ce qui a été fait jusqu’à maintenant au Québec. C’est un produit qui n’a rien à envier à tout ce qui se fait ailleurs. Nous avons aussi des vins de plaisir qui seront, eux, disponibles seulement en épicerie et en grande surface. Nous avons maintenant accès à plus de 600 nouvelles portes, et l’objectif, c’est de me positionner comme le leader en épicerie parmi les vignerons québécois» , d’indiquer Daniel Lalande, dont le vignoble a produit, cette année, 230 000 bouteilles, toutes marques confondues, et qui prévoit atteindre les 370 000 bouteilles d’ici deux ans.
«Il faut éduquer le consommateur à acheter du vin québécois en épicerie, car c’est nouveau pour lui, et le vin québécois n’a souvent pas eu bonne presse. Je crois que ça prendra entre 5 et 10 ans pour y arriver. Et je suis confiant, car on offre des vins de qualité, à un prix bien correct dans un marché comme les épiceries» , de conclure Daniel Lalande.
Pour en savoir davantage: [https://vignoblelacantina.ca].
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