Son aventure culinaire a commencé très jeune, dès l’âge de 15 ans, alors qu’il travaillait en restauration rapide, moment où il a appris les rudiments du travail d’équipe. De ses dires, sa mère était une très bonne cuisinière. Il s’est inspiré d’elle, également et en grande partie, pour finalement se retrouver dans le domaine des brasseries.
«J’ai touché à d’autres styles de nourriture par la suite et j’ai été engagé dans quelques restaurants. Je n’ai jamais fait autre chose dans ma vie. La restauration est devenue une vraie passion» , de raconter Jean-François Roch.
Il travaillait les soirs dans un restaurant, tout en étant occupé aux études. Il a changé ses plans de carrière pour devenir cuisinier à temps plein et apprendre le métier sur le terrain, tel un autodidacte. Selon lui, le meilleur moyen d’apprendre est d’être dans une cuisine.
«J’ai fait de la cuisine française, des mets chinois, des sushis, du continental et de la cuisine grecque. Le style italien est devenu une passion» , d’affirmer le chef, ajoutant que cette sorte de nourriture le fascine depuis maintenant 15 ans. «Il s’agit d’une bouffe de confort et je connais très peu de gens qui n’aiment pas les pâtes!»
Son propre restaurant
Avant l’inauguration du Finocchio, Jean-François Roch a été propriétaire de sept restaurants, mais ceux-ci étaient toujours situés à l’intérieur de locaux loués, avec des équipements fournis. Il a bâti le Finocchio avec sa femme, Isabelle Gendron, après une étude de marché, et il est devenu chef propriétaire. Le restaurant fête d’ailleurs son huitième anniversaire cette année, précisément à la fin du mois de mai.
«Il n’y avait pas beaucoup de restaurants il y a huit ans à Sainte-Marthe-sur-le-Lac et je savais que mon concept est unique» , poursuit-il.
De ses dires, il est le seul en Amérique du Nord qui se spécialise dans la confection de pâtes farcies et maisons. «Je confectionne un total de 22 sortes de pâtes et il s’agit de ma spécialité. Elles sont toutes faites à la main, une par une. C’est beaucoup de travail!»
De la relève?
Jean-François Roch a engagé beaucoup d’étudiants et il les formait, souvent à partir de l’âge de 15 ans. Il accepte ainsi de transmettre son expertise à ceux et celles qui sont passionnés et qui, comme lui, désirent apprendre sur le terrain, en cuisine.
D’après lui, rares sont les jeunes qui restent dans le domaine culinaire après leurs études. Néanmoins, cette expérience n’est jamais perdue. Les gens n’arrêteront jamais de manger.
«Ce n’est pas un travail, c’est une passion. Je suis rendu à 60 ans et je n’ai pas l’intention d’arrêter. Je travaille maintenant moins, soit à 4 jours semaine. Je crois que je vais mourir avec une poêle dans les mains» , de conclure, avec humour, le chef cuisinier.
Les citoyens sont donc invités à goûter aux saveurs italiennes et authentiques de Jean-François Roch et Isabelle Gendron. Pour plus d’information concernant le Finocchio de Sainte-Marthe-sur-le-Lac: [finocchio.ca/].
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