«Nous sommes très heureux car, d’abord, c’est rare que l’OSM rejoue plus d’une fois au même endroit. On nous a dit que nous avions un site exceptionnel. C’est une chance pour nos citoyens et ceux des environs d’avoir l’OSM à côté de leur maison. Et ce ne sont pas 22 concerts dans les parcs, c’est seulement trois. C’est donc un moment magique» , devait indiquer le maire Richard Perreault, quelques minutes avant que ne débute ce concert en plein air fort attendu.
Tant le maestro Adam Johnson, chef en résidence de l’OSM, qu’André Robitaille, animateur des trois concerts en plein air et de la Virée classique de l’OSM qui débutera le 7 août prochain, ont aussi témoigné leur joie d’être de la fête.
Une formule plus décontractée
«On a un programme vraiment varié ce soir. C’est en quelque sorte un voyage à travers différentes cultures. Ce que j’aime beaucoup des concerts en plein air, c’est qu’il y a une atmosphère de détente. Et on a beaucoup plus de gens, car une salle de concert peut accueillir autour de 2 000 personnes. On ressent cette énergie sur scène» , de souligner Adam Johnson qui a vécu ce concert différemment cette année. En effet, il y a deux ans, sa conjointe avait donné naissance à un premier enfant le jour même de sa prestation et était donc arrivé sur les lieux en courant, juste à temps pour le début.
«C’est plus décontracté. Il y a un protocole plus “lousse” lors d’un concert en plein air, et je suis là justement pour intervenir à l’occasion et faire le lien entre les pièces. On peut ainsi sourire et s’amuser ensemble, tout en appréciant ensemble le travail de l’OSM» , d’indiquer le coanimateur de l’émission Les enfants de la télé, non sans rappeler que la tradition des concerts en plein air datait de 1938 et que c’est Wilfrid Pelletier qui avait lancé l’idée.
Et le voyage commence…
Comme prévu, c’est sur le coup de 19 h 30, que ce troisième concert de l’OSM en sol blainvillois (2015, 2017 et 2019) a débuté avec l’arrivée du maestro Adam Johnson qui a salué la foule, pour ensuite se retourner vers ses 82 musiciens qui avaient graduellement pris place les minutes précédentes. Et le voyage promis à travers les cultures a débuté à Paris (An American in Paris), une halte de 20 minutes signée par le compositeur américain George Gershwin.
Après ce premier périple, l’OSM vers La Havane (Havanaise), guidée par le compositeur français Camille Saint-Saëns; une première occasion d’entendre le violoniste Kerson Leong, lauréat du Concours OSM 2013. Puis, par l’entremise de l’Autrichien Johannes Brahms, le public s’est transporté en Hongrie avec Danses hongroises.
Puis, on a traversé l’océan Atlantique pour se retrouver en Argentine, pays d’Astor Piazzolla, avec L’été, l’un des quatre extraits des Quatre saisons de Buenos Aires; une autre occasion d’apprécier le talent du soliste invité. Le voyage a pris fin avec une virée à sonorités orientales et la pièce Köçekce, gracieuseté du compositeur turque Ulvi Cemal Erkin.
Au final, un périple qui a permis, comme promis, de s’imprégner avec ravissement, grâce à des musiciens et un chef d’orchestre hors pair, de différentes cultures musicales. Comme l’a tout simplement exprimé une spectatrice: «C’était tout simplement wow!»
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