Lorsque j’ai visionné la bande-annonce du film Recherche, je n’étais pas convaincu du format utilisé. Tous les événements sont, en effet, présentés à partir d’écrans d’ordinateurs, de téléphones et de télévision. Cette technique a déjà été exploitée auparavant, et je me suis demandé si elle pouvait tenir la route durant plus d’une heure trente. 
Dans ce récit, David Kim, veuf, s’occupe seul de son adolescente de 16 ans. Après la disparition de cette dernière, une enquête est ouverte auprès des autorités. Le père de famille se joint aux recherches, en fouillant sur les réseaux sociaux et le portable de sa fille. Plus l’investigation progresse, plus il réalise qu’elle a de multiples secrets, et qu’il ne la connaît pas autant qu’il le croyait. 
L’histoire est captivante et contient de nombreux rebondissements. Il y a malheureusement, quelques invraisemblances, mais pas suffisamment pour perdre notre attention. 
<h3>Un montage qui se démarque</h3>
C’est évidemment, le montage qui lui permet de se démarquer. On suit la réaction des protagonistes principalement via des webcams, ou la caméra des cellulaires en écran divisé afin de voir leurs actions sur les appareils électroniques. Nous ne sommes pas cloîtrés à regarder le même décor, car on découvre plusieurs pièces de la maison, et l’intrigue se transporte même à l’extérieur en montrant les interprètes via des reportages télévisés. J’ai bien apprécié que les entreprises mondiales (Microsoft, Apple, Google, Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr et autres) aient accepté de participer à ce spectacle, permettant ainsi une grande authenticité des faits. Concernant la version française, l’ensemble des textes ont été traduits, évitant constamment de lire les sous-titres. 
John Cho (Hikaru Sulu dans les récents films de Star Trek) est tout à fait crédible, et ce, même en passant par une gamme d’émotions. Il partage la vedette avec Debra Messing (de la série Will &#038; Grace), responsable de l’enquête, qui n’a pas autant d’impact au sein de la production. 
Le réalisateur Aneesh Chaganty, qui propose son premier long métrage (signant aussi le scénario en collaboration avec Sev Ohanian), réussit à garder le spectateur sous tension du début jusqu’à la fin. De plus, cela nous porte à réfléchir sur la façon dont on emploie les réseaux sociaux, puisque rien n’est vraiment privé. 
La semaine prochaine, je vous présenterai les titres à venir cet automne. 
D’ici là, découvrez le site [<a href="http://cine-techno.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://cine-techno.com</a>], afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray. 
Ma note: 8/10

Un suspense se déroulant dans un monde entièrement numérique

La 8e édition de Music 4 Cancer se déroulera sur l’aire de stationnement de l’Hôtel de Ville de Sainte-Thérèse, du 13 au 15 septembre, avec une nouvelle programmation mettant en vedette de nombreux artistes internationaux et locaux. 
Au cours des 7 dernières années, le festival n’a cessé de croître et offre aujourd’hui une programmation digne «des plus grands au pays» . Il accueillera, entre autres, la formation californienne Good Riddance, ainsi qu’une formule toute spéciale du groupe Goldfinger, qui sera composé de «membres surprises» issus de plusieurs autres troupes musicales. 
Fait à noter, le groupe américain Much The Same sera de la partie. Le guitariste Dan O’Gorman, atteint d’un cancer incurable, a signifié le vœu de terminer sa carrière au festival Music 4 Cancer; ce qui rendra la soirée de samedi particulièrement émouvante. 
Plusieurs autres formations figurent sur l’affiche de cette nouvelle édition, telles No fun at all, Pépé et sa guitare, Ten foot pole, Zebrahead, Belvedere et Bigwig. 
«Tout le monde connaît l’ADN de Music 4 Cancer. Rappelons que, depuis sa fondation, nous avons pour mission de produire un rassemblement mettant en vedette la musique alternative et émergente, d’appuyer les musiciens de la relève et leur permettre de rencontrer des artistes professionnels québécois et internationaux» , déclare le président de Music 4 Cancer, René Épinat. 
En plus, les organisateurs peuvent se vanter de réunir annuellement des dizaines de milliers de festivaliers au centre-ville de Sainte-Thérèse, et ce, pour une cause honorable. Notons d’ailleurs que parmi les 112 festivals répertoriés au Québec, seulement quatre soutiennent une cause philanthropique, dont Music 4 Cancer. 
<h3>Du «Dekhockey» à Sainte-Thérèse</h3>
Nouveauté cette année, le festival Music 4 Cancer s’associe aux Anciens des Canadiens de Montréal, pour un tout nouveau tournoi de «Dekhockey» , où plus de 100 équipes se partageront une bourse globale de 120 000 $. Aux dires des organisateurs, il s’agit ici d’une formule jamais vue au Canada. 
«J’ai toujours trouvé qu’il y avait un lien particulier entre le sport et la musique» , de souligner Jay Épinat, fondateur de Music 4 Cancer. Les sportifs écoutent de la musique en s’entraînant, et pour se motiver avant une performance. Le sport demande de la pratique, de la discipline et de la motivation, tout comme un musicien qui aspire à devenir maître de son art. La musique et le sport sont également deux des meilleurs moyens d’exprimer ses émotions. Cela a un effet bénéfique pour le corps et l’esprit.» 
Soulignons d’ailleurs que c’est Pierre Dagenais, ancien porte-couleur de la Sainte-Flanelle, qui agit cette année à titre de porte-parole du festival. 
«C’est une cause noble et je suis honoré d’être associé à Music 4 Cancer, affirme le principal intéressé. On ne choisit pas d’avoir le cancer, mais on peut choisir la façon de l’affronter, de faire face à l’adversité. Les Anciens des Canadiens sont fiers de faire partie de la famille Music 4 Cancer, et ensemble, nous espérons sincèrement aider le festival à poursuivre sa mission contre cette terrible maladie.» 
Il est possible de consulter l’entière programmation musicale de ce rendez-vous au [<a href="http://www.music4cancer.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.music4cancer.com</a>]. Les billets sont également en vente à cette adresse, via l’onglet «Festival» . 
Pour plus d’information, il suffit d’écrire au <a href="mailto:jepinat@music4cancer.com" title="Écrire à jepinat@music4cancer.com">jepinat@music4cancer.com</a>.

Good Riddance et les Anciens Glorieux seront de la partie

Depuis plus de dix ans qu’il parcourt les routes du monde et qu’il nous fixe de son regard mystérieux au petit écran, Messmer le fascinateur a subjugué pas moins de 130 000 de nos semblables et vendu un million de billets de spectacles. Devenu la grande référence dans ce domaine, le voici avec un troisième opus intitulé Hypersensoriel, qu’il présentera ce samedi 8 septembre, à la salle :Le Zénith, à Saint-Eustache. 
«Avec les deux spectacles précédents ascinateur et Intemporel), je défrichais un peu le marché puisque ça faisait plusieurs années qu’on n’avait pas vu de spectacles d’hypnose au Québec. Est-ce que ça allait marcher? Alors, j’ai inventé de nouvelles façons de faire, de manière à rendre ça plus intéressant et interactif» , exprime Messmer, en entrevue téléphonique. 
<h3>Comme un nouveau manège!</h3>
Force est d’admettre que le public est au rendez-vous, mais le principal intéressé n’en demeure pas moins conscient de l’obligation de se renouveler, une avenue qu’il emprunte en profitant de la constante évolution des outils technologiques qui nous entourent. «Je suis le premier à utiliser la réalité virtuelle dans un numéro. Ça permet à une personne de vivre à fond l’expérience de l’hypnose et au public de voir ce qu’elle voit et de mieux comprendre ce qu’elle ressent» , indique le fascinateur, à titre d’exemple. La matière de base ne change donc jamais, c’est la manière qui renouvelle l’intérêt. «C’est un peu comme aller à La Ronde pour essayer un nouveau manège. C’est pour ça que les gens viennent et reviennent voir mes spectacles» , suggère-t-il. 
Sophrologie, programmation neurolinguistique, magnétisme, transfert d’énergie, le coffre à outils de Messmer contient des concepts techniques que le monsieur s’est employé à approfondir, à maîtriser et qu’il emploie dans ce nouveau spectacle qui, dit-il, s’adresse à nos cinq sens. «Avec l’hypnose, on peut les amplifier ou même les anéantir, le temps d’un numéro. Je propose aux gens de reprendre contact avec leur corps et au-delà de ça, de se découvrir un sixième sens» , dit-il. Et ça n’a rien à voir avec la magie, qui est l’art de l’illusion, alors que l’hypnose s’appuie sur la maîtrise de la suggestion. Il n’y a pas de trucs. Que des techniques. 
<h3>Démystifier l’hypnose</h3>
Et pour Messmer, la scène demeure un laboratoire. C’est là qu’il expérimente ses techniques, qu’il cherche à les faire évoluer, à aller toujours plus loin. Il détient le record mondial d’hypnose collective (854 personnes au Centre Vidéotron, en 2017), et ne s’en satisfait pas, lui qui considère désormais le chiffre de 1 000 comme un plateau raisonnable. 
Pour cela, il lui faut aussi la complicité et l’intérêt du public, et Messmer souligne que cet aspect des choses lui est acquis par la curiosité naturelle du public. «Les gens veulent comprendre comment ça marche. Ils viennent aussi voir mes spectacles pour apprendre. Mes spectacles ne sont pas des conférences sur l’hypnose, mais je prends tout de même le temps d’expliquer minimalement ce que je fais. Pour le reste, ça demeure un jeu et les gens aiment y participer. Ils deviennent les héros du spectacle» , dit-il. 
Malgré le succès remporté par Messmer, tous les sceptiques ne sont pas confondus, mais le monsieur rappelle que l’hypnose est une technique (il insiste sur ce mot) utilisée dans le domaine thérapeutique, lui qui exerçait d’ailleurs en cabinet avant de se lancer dans l’aventure que l’on sait. Les spectacles d’hypnose, pense-t-il, peuvent ouvrir des portes et certains esprits récalcitrants. «Beaucoup de gens, après mes spectacles, me demandent justement si l’hypnose pourrait les aider en thérapie. Il y a un changement sur le plan de la perception. Les gens commencent à croire à la force du subconscient et à l’utilité des hypnothérapeutes» , indique Messmer. 
<h3>Sans danger</h3>
Et il y a ceux qui croient que l’hypnose de spectacle constitue un danger, une perception qui tend à disparaître, dit-il. «C’est sûr que ce n’est pas conseillé pour une personne qui serait psychologiquement dérangée à la base, mais j’ai assez d’expérience pour détecter ce genre de personne et la faire accompagner en dehors de la scène» , affirme Messmer, qui assure que son équipe est parfaitement habilitée à le faire. En fait, dans toute sa carrière, ça n’est arrivé que deux fois. 
Pas de danger, donc, que du plaisir et de l’émerveillement, voilà ce que vous promet Messmer, qui sera sur la scène du Zénith, ce samedi 8 septembre. «C’est un spectacle qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie. Venez en groupe, avec vos amis. Il y en a sûrement un parmi vous qui vivra l’expérience de l’hypnose. Vous allez y croire encore plus» , propose-t-il.