Et c’est aussi au même endroit qu’il a présenté les trois premiers spectacles de cette nouvelle tournée qui coïncide avec la sortie d’un nouvel album intitulé « Les liens les lieux » et constitué de 10 chansons, dont plusieurs émouvantes.



Accompagné de trois musiciens, en excellente forme, le nouveau septuagénaire a justement amorcé son spectacle du mercredi 14 septembre avec une nouvelle chanson, « On voudrait ». Il en a, bien sûr, glissé, au fil du spectacle, plusieurs autres, mais aussi pris le soin d’en interpréter plus connues de son auditoire. Du nombre, mentionnons « Sous les cheminées », « Pleure à ma place », « Au bord du temps », « Qu&#8217;est-ce qu&#8217;on leur laisse? », sans oublier, dans une énergie contagieuse, « Rester debout » et, en rappel, « L&#8217;ange vagabond » et « Journée d’Amérique ».



Il est revenu pour un deuxième rappel avec la chanson « Un peu de poésie » qui ouvre incidemment son nouvel album.



Certes, ce spectacle sera assurément fort différent dans quatre mois, mais disons qu’il était d’une grande qualité pour un premier soir!

À l’instar de 21 autres villes et municipalités québécoises, Saint-Eustache a collaboré à cette exposition en acceptant d’être l’hôtesse de l’une des 22 œuvres associées au projet.



« Si aujourd’hui pour demain » est une exposition de photos sonores, de création et de médiation culturelle. Les artistes ayant imaginé ce projet, Angèle Courville et Philippe-Emmanuel David, ont approché des villes et municipalités afin qu’elles choisissent chacune une question débutant par « Si aujourd’hui pour demain… », à laquelle les artistes répondraient grâce à leur médium artistique alliant photographie et son. La démarche vise à initier un dialogue sur l’avenir et sur la résilience des communautés.



Une fois les photos sonores prises et enregistrées, celles-ci ont d’abord été lancées sur Instagram en août dernier avant de faire l’objet d’expositions physiques dans les 22 localités représentées.



<h2>Si aujourd’hui pour demain, on pensait au nous?</h2>



Dans le cadre de cette démarche, la Ville de Saint-Eustache a choisi la question « Si aujourd’hui pour demain, on pensait au nous? » pour encourager l’entraide et l’inclusion dans sa communauté, deux valeurs fondamentales de la Ville.



« Je suis très fier que cette photo – prise de surcroit dans un lieu chouchou de la ville, la promenade Paul-Sauvé – soit vue et entendue par des gens des quatre coins de la province! Ce rayonnement contribue à renforcer le positionnement de Saint-Eustache à titre de ville proche de sa culture, proche de sa population, et fière des valeurs d’entraide et de solidarité inclusive qui l’anime », d&#8217;indiquer Raymond Tessier, conseiller municipal et président de la Commission de développement des arts et de la culture.



En complément de l’exposition, les artistes Angèle Courville et Philippe-Emmanuel David invitent le public à venir participer à un atelier de médiation culturelle, un concept qui vise à créer un espace d’échanges privilégiés, où toutes émotions ou pensées peuvent librement s’exprimer, dans un rapport d’égalité́ et de bienveillance. Cet atelier inédit se tiendra le 1er novembre prochain, à 19 h, à la bibliothèque Guy-Bélisle.



Pour plus d’information sur la démarche artistique et sur les artistes qui ont créé cette tournée, visitez le <a href="http://www.siaujourdhuipourdemain.com">www.siaujourdhuipourdemain.com</a>.

Une exposition de photos sonores à la bibliothèque Guy-Bélisle

Intitulée «Onkwehón:we&nbsp;», nom qui signifie «&nbsp;Être humain&nbsp;» ou « Peuple originel&nbsp;», cette exposition trilingue (français, anglais et kanien’kéha) s’inscrit dans un effort mondial de la valorisation des langues autochtones&nbsp;; l’année 2022 étant celle ouvre&nbsp;la «&nbsp;Décennie internationale des langues autochtones&nbsp;» qu’a proclamée l’Organisation des nations unies (ONU).



La Société art et culture d’Oka a donc choiside contribuer à cet effort mondial de valorisation et d’inviter le Conseil mohawk de Kanesatake et le Centre de la langue et de la culture de Kanesatake à créer leur propre exposition.



Deux photographes, 10&nbsp;photographies



De cette invitation a émergé un groupe de travail qui a élaboré cette exposition constituée, au final, de 10&nbsp;photographies de Krystin Mathias et Samantha Pepin, accompagnées de textes écrits par la commissaire Miranda Gabriel.



Krystin Mathias est Anishinaabe et originaire de Winneway. Elle a passé son enfance à Kanesatake. En grandissant, elle s’est découvert une passion pour la photographie et l’art. Aujourd’hui, elle possède sa propre entreprise de photographie, «Tchena Photography», dont le nom fut choisi en l’honneur de sa grand-mère.



Quant à Samantha Pepin, elle est née et a grandi à Kanesatake, où elle a fondé sa compagnie «Life in Full Bloom» il y a quelques années. C’est à l’âge de 16&nbsp;ans qu’elle découvre la photographie, un passe-temps devenu naturellement un choix de carrière. Dans sa démarche, elle s’intéresse aux gestes quotidiens et recherche la beauté dans la vie de tous les jours.



«&nbsp;Au-delà de sa valeur artistique, cette petite exposition porte aussi un message important, car elle s’inscrit non seulement dans l’élan de réconciliation nationale, mais affirme aussi un désir de partage à travers l’art et la culture&nbsp;», de signaler Louise Guillemette, secrétaire de la Société arts et culture d’Oka.



Pour pouvoir la présenter, la Société art et culture d’Oka a bénéficié de l’appui de nombreux partenaires qu’elle tient d’ailleurs à remercier, dont celui de la Caisse Desjardins du Lac des Deux-Montagnes qui a permis plus précisément d’assurer la traduction des textes en langue kanien’kéh.



Enfin, mentionnons que l’exposition, constituée de 12&nbsp;grands panneaux et accessible en tout temps, peut être vue jusqu’au 30&nbsp;octobre prochain.

Un Richard Séguin de grande qualité