Les amateurs de musique et les férus de la fête de Noël seront conviés au Zénith de Saint-Eustache, le 25 novembre, à la présentation du spectacle-bénéfice «Un Noël rock and roll avec Martin Fontaine» , organisé au profit de la Fondation Émile-Z.-Laviolette.
Entouré d’un total de huit musiciens, dont une section cuivres et deux choristes, Martin Fontaine, connu pour son spectacle «Elvis Story» , sera à la salle de spectacle locale et vous fera revivre et danser avec son répertoire de grands classiques des fêtes d’une façon «complètement éclatée» .
«Au vu de l’un de ses spectacles, je peux vous assurer que les gens auront de la difficulté à rester assis lors de la représentation du 25 novembre. Ça va bouger!» , déclare d’entrée de jeu le directeur général de la Fondation Émile-Z.-Laviolette, Pierre Legault, lors d’un point de presse organisé devant plusieurs partenaires impliqués.
Comme l’a d’ailleurs souligné ce dernier, ces partenaires, qui reviennent année après année et au fil des événements-bénéfice, contribuent toujours au soutien d’organismes ainsi que d’établissements scolaires venant en aide aux enfants de familles à faible revenu de la région, que ce soit dans leurs programmes d’aide alimentaire ou de persévérance scolaire.
«Grâce à votre implication, c’est beaucoup d’enfants, issus de familles dans le besoin, qui reçoivent des collations, des boîtes à lunch, des fournitures scolaires et de l’aide aux devoirs, entre autres. Grâce à vous, la pérennité de la Fondation continue!»
<h3>Billets</h3>
Pour plus d’information et pour l’achat de billets, les citoyens sont invités à communiquer avec la Fondation, que ce soit par téléphone au 514 945-2231, ou par courriel au <a href="mailto:info@emile-z-laviolette.com" title="Écrire à info@emile-z-laviolette.com">info@emile-z-laviolette.com</a>. Comme le précise M. Legault, les billets de ce rendez-vous commencent à partir de 40 $ par personne.
«Il reste des billets, deux types de billets. Nous avons des entrées à 40 $. D’autres, à 80 $, sont offerts et comprennent une présence à un coquetel avec Martin Fontaine, en personne, avant de spectacle.» Cette rencontre exceptionnelle se déroulera d’ailleurs au foyer (entrée principale) du Zénith de Saint-Eustache, au coup de 18 h.
Pour plus de renseignements concernant la Fondation Émile-Z.-Laviolette, visitez le [<a href="http://emile-z-laviolette.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://emile-z-laviolette.com</a>].

Un rendez-vous festif avec le Martin Fontaine showman

Le 29 novembre 1963, à 19 h 32, (on se le redit ponctuellement), le vol 831 de la compagnie Trans-Canada Airlines, à destination de Toronto, s’écrasait à Sainte-Thérèse, quelques minutes après avoir décollé de Dorval avec 118 personnes à son bord, un événement qui demeure la pire tragédie aérienne de l’histoire du Québec et dont les causes restent à ce jour inconnues. C’est aussi le point de départ du troisième roman d’Annabelle Boyer, un ouvrage de 188 pages intitulé L’alliance des ténèbres. 
Avec un titre pareil, on devinera que l’auteure s’exerce à transposer le réel dans un récit où des pans de l’histoire régionale se mêlent à une enquête paranormale qui ne prend pas moins ses ancrages dans certaines croyances locales.
C’est que, pour arriver à écrire, à inventer une histoire, Annabelle Boyer a toujours besoin des autres, de s’imprégner des anecdotes qu’on lui raconte et des gens qui les habitent. «J’ai besoin de ça pour être capable de plonger à l’intérieur d’un personnage, de comprendre son émotion et d’être capable ensuite de la décrire» , exprime l’auteure qui est aussi une sorte de spécialiste du comportement humain, elle qui travaille notamment en développement organisationnel, en plus d’être analyste du langage corporel, des atouts qui s’ajoutent à son coffre d’outils et qui l’aident à faire cheminer et évoluer ses personnages. 
<h3>Une maison hantée… à Sainte-Thérèse</h3>
Ainsi, au hasard de ses recherches (écrire un roman demeure, pour elle, un exercice de longue haleine) autour de l’événement tragique que l’on sait, Annabelle Boyer a-t-elle eu accès à des documents recensant une pléthore de témoignages, dont un particulièrement troublant à l’effet que, parmi les badauds qui s’étaient précipités vers les lieux de l’écrasement, la police avait dû repousser une dame qui tentait de subtiliser une bague à l’un des cadavres jonchant le sol. 
Cette anecdote macabre se retrouve dans le roman de l’auteure blainvilloise, au même titre que d’autres événements de notre mythologie régionale. Par exemple, une maison de Sainte-Thérèse serait possiblement hantée, du moins y aurait-on observé une activité étrange… qu’elle-même (passons les détails) a pu expérimenter et qui s’intègre forcément au récit. 
C’est ainsi qu’elle fabrique ses histoires, en assemblant des matériaux qu’elle butine à droite et à gauche et qui participent à l’élaboration d’un tout cohérent. Cette maison au sous-sol de laquelle se trouve une porte cadenassée et maculée de symboles étranges, une porte qui, si on l’ouvrait, libérerait le «Mal» qui loge de l’autre côté, cette maison existe bel et bien, affirme l’auteure qui ne croit pas pour autant aux esprits ou aux fantômes. 
«J’ai un DEC en sciences, un baccalauréat en génagogie, une maîtrise en administration. Je cherche le côté rationnel dans toute chose» , dit-elle tout en admettant que ce genre de phénomène l’intrigue réellement. Et quand on cherche, quand on gratte, on finit par trouver. «Je rencontre des tas de gens qui m’affirment qu’ils voient des fantômes et que les démons existent. Est-ce vrai? Je n’en ai aucune idée. Mais j’ai vu ces gens se métamorphoser devant moi en canalisant des démons. J’ai vu les transformations physiques, la voix qui change, ce genre de chose. Mais tout cela peut être provoqué par le cerveau» , suggère-t-elle. Beaucoup d’études et d’ouvrages ont d’ailleurs été publiés sur le sujet et Annabelle Boyer y puise une riche matière qui nourrit manifestement son «démon» littéraire. 
<h3>L’intrigue</h3>
C’est ainsi que, dans L’alliance des ténèbres, un récit qui se déroule à Sainte-Thérèse, 50 ans après l’écrasement du vol 831, deux adolescents, Emma et Alexis (deux personnages inspirés de ses deux enfants), pénètrent dans une maison abandonnée et y découvrent, devinez quoi: une porte cadenassée, maculée de symboles étranges… qui s’entrouvre pour libérer une force maléfique. S’ensuit une enquête paranormale qui les mène sur les lieux de la tragédie du 29 novembre 1963. 
Publié chez Béliveau Éditeur, L’alliance des ténèbres est le troisième roman d’Annabelle Boyer, qui a auparavant fait paraître Le lac des loups et L’ange gardien du samouraï. Elle est aussi l’auteure de cinq ouvrages traitant du langage corporel, du développement de soi et autres facettes du comportement humain.

Annabelle Boyer: sublimer le réel

L’été est passé comme un coup de vent. La saison froide est à nos portes avec son lot de feuilles mortes à mettre en sac. Viendra très bientôt la fête préférée des enfants, celle des costumes originaux et des friandises, l’Halloween. 
Voici donc deux suggestions d’activités à faire en prévision de cette fête folklorique et familiale qui nous vient d’ailleurs, pour ceux qui l’ignorent, soit des traditions des îles Anglo-Celtes. Au programme pour la maisonnée, en ce mois d’octobre, monstre okois et zombies mirabellois!
<h3>Les zombies vous attendent</h3>
La très populaire Zombie Apocalypse sera de retour le 20 octobre prochain sur le site du Paintball Mirabel. Les férus de course à obstacles seront heureux d’apprendre qu’ils sont conviés à découvrir un parcours varié de 5 kilomètres où près de 3 000 personnes tenteront d’y sortir, comme eux, en un seul morceau. 
En 2017, c’est près de 5 000 personnes qui ont participé à la course au Québec. Les coureurs devront affronter une zone de zombies affamés, tout en relevant un à un les obstacles diversifiés sur un parcours à faire peur. Chaque soldat (participant) aura trois vies, représentées sous la forme d’une ceinture munie de trois bandelettes, que les zombies tenteront d’arracher. Les convives auront la seule mission de survivre, en courant et en esquivant les attaques pour éviter l’infection. 
Voici donc ce qui vous attend: plus d’une centaine de zombies terrifiants maquillés par des professionnels, des décors à couper le souffle, 90 000 watts de lumières et de son et des départs en soirée avec une ambiance incomparable. L’adrénaline sera à son apogée! 
<h3>Le Monstre d’Oka</h3>
Inspiré d’une légende qui court dans la Municipalité d’Oka, «dans un passé pas si lointain, les anciens parlaient d’évènements qui se déroulaient chaque année vers la fin de l’été. Les pêcheurs espaçaient leurs sorties de pêche et les abords du lac étaient déserts, car ils craignaient l’apparition du Monstre» . 
C’est en plein cœur du noyau villageois que le Monstre du lac s’est échoué. Allez visiter les entrailles de ce monstre légendaire d’Oka, vous rassembler autour d’un feu, écouter des histoires et déguster des guimauves dans une ambiance de frissons et bonbons. 
Les familles sont conviées le 31 octobre, dès 18 h, au parc Philippe-Lavallée (terrain de baseball au centre du village d’Oka). Cet évènement vise à offrir à toutes et à tous une occasion spéciale pour faire la fête autour de cette légende. 
Les papas avec leurs enfants pourront d’ailleurs participer au Concours de costumes pour papa et ses enfants, sur le thème «Le Monstre du lac» . 
Pour consulter les règlements du concours, visitez la page Web de la Municipalité d’Oka à l’adresse suivante: [<a href="http://www.municipalite.oka.qc.ca/nouvelles-le-sentier-d-halloween-2018/#.W74Fn6xiffa" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.municipalite.oka.qc.ca/nouvelles-le-sentier-d-halloween-2018/#.W74Fn6xiffa</a>].