Il n’y a rien de mieux qu’un séjour à la plage lors des temps plus chauds. Le parc propose une rive sablonneuse naturelle de 11 kilomètres, une plage surveillée, ainsi qu’une vaste programmation d’activités spéciales en saison estivale pour les enfants. Jeux gonflables à l’occasion, une journée cirque, un rallye à vélo ou du cinéma en plein air, tous y trouveront leur compte. En tout temps, on retrouve sur la plage des modules de jeux, des paniers de basketball, des tables de ping-pong et des tables pour pique-niquer en famille.
Les adeptes peuvent également naviguer sur le lac des Deux Montagnes à bord d’un canot, d’un kayak ou d’un pédalo. Il suffit de louer son embarcation pour découvrir un point d’eau vaste et magnifique. Les plus grands pourront rester en équilibre en surf debout à pagaie.
Nouveauté de l’été, le parcours aquatique et gonflable Aquazilla saura aussi faire le bonheur de toute la maisonnée.
<h3>À pied et en vélo</h3>
Lors des journées plus confortables, les convives peuvent se délier les jambes et emprunter plusieurs sentiers pédestres de niveaux facile et intermédiaire, dont L’Érablière et La Sauvagine, accessibles aux poussettes à grosses roues. Le sentier de la Grande-Baie est d’ailleurs propice aux observations d’oiseaux. Les ornithologues en herbe y seront choyés.
De la plage au poste d’accueil de La Grande-Baie, en passant par le lac de la Sauvagine, le sentier en vélo permet aux familles de découvrir les endroits calmes du parc. Les adolescents et les parents peuvent expérimenter les vélos «fat bike» sur les rives sablonneuses de l’endroit.
<h3>Découvrir et apprendre</h3>
Causerie, activités sur les animaux, la nature et l’histoire comptent parmi les rendez-vous de découvertes offertes pour les jeunes. Lors des journées pluvieuses, certaines de ces activités se déroulent à l’intérieur.
On retrouve également un mur d’escalade, des jeux de société, des tables de babyfoot et de ping-pong à la salle communautaire, pour occuper les enfants, en cas de mauvais temps. À cet endroit, on dénombre aussi une aire de jeux, un panier de basketball et le dépanneur du camping (bar à bonbons), ce qui en fait un point de rassemblement privilégié des familles en séjour.
Il n’est donc pas nécessaire d’aller bien loin pour dénicher les plus belles escapades et les coins de paradis pour se rassembler et décrocher. Situé à deux pas de la région métropolitaine, le parc national d’Oka se démarque par sa ribambelle d’activités, mais aussi par la richesse de son patrimoine historique et culturel.
Pour en savoir davantage à propos de la tarification, de l’hébergement, des forfaits et des activités, rendez-vous au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://www.sepaq.com/pq/oka/" target="_blank" rel="noopener">https://www.sepaq.com/pq/oka/</a>].

Un coin de paradis à deux pas de la maison

Le jeu «Chariot» , du studio québécois Frima, est disponible depuis 2014. Mais depuis quelques mois, il est offert sur la Nintendo Switch sous le nom de «Super Chariot» .
Jeu d’action et d’aventures, s’appuyant sur la physique et l’équilibre, on y incarne une princesse ou son fidèle fiancé (lors des parties à deux joueurs). Afin de trouver un tombeau et d’amasser des trésors servant à offrir au défunt roi, une sépulture digne de son rang, nous devons pousser et tirer le sarcophage du fond des cavernes. Son âme pouvant toujours communiquer avec les vivants, il n’hésite pas à commenter les situations. Le doublage a été fait par l’acteur québécois Guy Nadon, proposant un roi aux citations amusantes.
Notre personnage possède également une corde pouvant s’ajuster en longueur, selon la plate-forme où nous sommes. Un accessoire essentiel durant les ascensions à la verticale. La petite altesse se défend bien face aux ennemis en maniant son épée, tandis que son bien-aimé utilise un lance-pierres, lui donnant un avantage de frappe sur une plus grande distance.
Les graphismes sont magnifiques via ses décors et ses effets de lumière. Par contre, la conception des niveaux est sensiblement identique, même si la difficulté augmente en progressant. Les immenses grottes peuvent prendre plusieurs dizaines de minutes à franchir. Heureusement, que de nombreux points de sauvegarde sont accessibles. Jeu idéal pour la Nintendo Switch, sa conception lui permet de faire de courte séance et d’y revenir régulièrement, en plus d’être pratique en mode nomade pendant les déplacements.
Il existe des plans et des crânes dissimulés un peu partout, afin de fabriquer de nouveaux items à inclure sur le chariot. Ceux-ci pourront notamment, permettre de se munir d’une torche pour déverrouiller certaines zones inaccessibles lors de notre premier passage.
Il y a des lieux conçus pour être traversés à deux joueurs. Il n’est pas obligatoire de les compléter ensemble, mais ces accès deviennent beaucoup moins ardus. À noter que le contenu supplémentaire «Royal Gadget Pack» vendu séparément dans la précédente version du jeu, est maintenant inclus.
«Super Chariot» mérite qu’on s’y attarde, surtout si vous n’y avez jamais joué auparavant. Une belle aventure en solo, devenant plus dynamique en duo.
Ma note: 8/10

Une princesse, son bien-aimé et un chariot

Frais et dispos après des vacances qui viennent tout juste de se terminer (un beau voyage en Europe, dit-il), l’humoriste Guy Nantel reprend la route avec son spectacle Nos droits et libertés, qu’il présentera à Saint-Eustache, à la salle du Zénith, les 17 et 18 août.
Quand on connaît bien le monsieur, on sait que ce titre n’annonce guère une conférence ronflante, mais bien une autre occasion d’entendre le personnage réfléchir tout haut sur ce qui a germé dans le terreau social et politique, ces derniers temps, et de nous en livrer sa réflexion avec une forte dose d’ironie.
<h3>La liberté sous tous les angles</h3>
«J’ai eu l’idée de ce spectacle il y a deux ans, au moment où un numéro que je devais faire sur la liberté d’expression avec Mike Ward, au Gala des Olivier, a été censuré, raconte l’humoriste en entrevue téléphonique. Je me suis dit que ça serait sans doute intéressant de faire tout un spectacle là-dessus, histoire de ramener le balancier, de dire que oui, les libertés individuelles, c’est important, mais qu’on vit aussi en gang. Il faudra réfléchir et trouver un équilibre dans tout ça.» 
C’est ainsi que s’est amorcée l’écriture de Nos droits et libertés, qui aborde la chose sous tous les angles possibles: liberté de culte, droits religieux, consentement sexuel, censure artistique, libertés individuelles et collectives, le droit de changer d’emploi tout autant que son destin comme nation, notamment.
Rappelez-vous, le spectacle est né à l’automne 2017 dans une controverse liée à une blague bien précise sur la notion du consentement sexuel et l’humoriste avait dû traverser une forte zone de turbulences. On s’était particulièrement défoulé sur les réseaux sociaux, on était allé jusqu’à formuler des menaces de mort qui avaient été à ce point prises au sérieux qu’un déploiement de policiers avait été nécessaire pour assurer sa sécurité et celles des spectateurs.
«Tout ça est bien fini» , dit-il, confirmant que le pompon ambiant a fini par se calmer. «Mais tu ne sais jamais quand ça va t’arriver. Un scandale, tu ne peux pas prévoir d’où il va venir. J’écris parfois des choses en anticipant une réaction qui ne vient pas. Le contraire est aussi vrai. Mais bon, avec le genre d’humour que je fais, je m’attends quand même à susciter plus de controverse que si je faisais du mime. Cela dit, je m’en fiche un peu. Ce n’est certes pas plaisant au moment où ça arrive, mais ça fait partie de mon métier» .
<h3>L’effet miroir</h3>
Pas question de changer quoi que ce soit, donc. «Dans la vie, il ne faut jamais faire les choses en fonction des gens qui ne nous aiment pas. Il y en aura toujours, de toute façon. Et si tu corriges le tir en fonction de ce qu’ils n’aiment pas, ils vont trouver d’autres raisons de te haïr. Non. Il faut suivre sa conscience» , dit-il, convaincu qu’il faut d’abord être en paix avec soi-même… et ultimement avec son public. «Il y a des gens qui viennent me voir et qui me disent que mon spectacle a changé quelque chose dans leur vie. C’est pour eux que je travaille» , exprime-t-il.
Ce qui ne change pas non plus, et fort heureusement, chez Guy Nantel, c’est cette manière qu’il a de toujours mener le public sur la piste de ses propres préjugés et de le lui faire sentir, au moment choisi, dans un sourire moqueur: tiens donc, vous êtes en train de rire de ça! «C’est dans ma nature, dit-il. J’aime la provocation, j’aime l’ambiguïté de mon personnage. Je suis baveux, mais sans méchanceté. Le but, c’est toujours de faire réfléchir, mais pour ça, il faut bien dire des choses qui ne sont pas plaisantes à entendre. C’est comme tenir un miroir devant le public. Il y en a qui n’aiment pas la face qu’ils ont, mais bon, ce n’est pas moi qui l’invente, cette face-là!» 
<h3>Et l’action politique?</h3>
En décembre dernier, Guy Nantel a publié un essai politique intitulé Je me souviens… de rien, dans lequel il livre une réflexion très sérieuse sur sa vision de la société québécoise, un ouvrage dans lequel il s’exprime en faveur de la souveraineté, en mettant l’accent sur l’importance d’être bien renseigné sur l’actualité et l’histoire pour être en mesure de choisir librement son destin. Des ambitions politiques, M. Nantel? «J’aurais de la misère à ne pas être le chef!» , s’exclame celui qui, pour rien au monde, ne sacrifierait le moindre petit bout de sa liberté sur l’autel de la ligne de parti. «Et aussi, ce serait lâcher la job la plus aimée au Québec pour choisir la job la plus détestée» , nuance-t-il.
Et tout aussi libres sommes-nous de ne pas aller voir son spectacle si l’envie n’y est pas! «Je ne suis pas un vendeur de billets. Je suis un artiste, répond-il quand on lui demande comment il inviterait le public si on lui donnait un porte-voix. Si je dois t’expliquer pourquoi tu devrais venir me voir, t’as juste à rester à la maison!» 
Dans le cas contraire, vous pouvez accéder à la billetterie du Zénith en vous rendant au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.lezenithsteustache.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.lezenithsteustache.ca</a>].

Guy Nantel: un homme libre

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