L’été est peut-être officiellement terminé, mais cela n’empêche pas le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache de poursuivre ses Dimanches aux jardins avec la présentation de quatre spectacles additionnels au cours du mois d’octobre.
En plus des neuf spectacles déjà présentés tout au long de l’été dans les jardins du manoir Globensky, quatre autres s’ajoutent donc à ces Dimanches aux jardins qui remplacent cette année, rappelons-le, les Dimanches sur la promenade en raison de l’actuelle situation pandémique liée à la COVID-19. Quatre spectacles présentés, comme toujours, tout à fait gratuitement, sur le coup de 14 h 30. Suffit seulement d’apporter sa chaise!
Ainsi, ce dimanche 3 octobre, il sera possible d’entendre du blues avec le chanteur et pianiste Big Time Lew qui sera accompagné de l’harmoniciste Shawn McPherso que certains ont pu découvrir l’hiver dernier à l’émission La Voix.
Le dimanche 10 octobre, la musique country sera à l’honneur avec Véronique Labbé, nominée au dernier Gala de l’ADISQ et à sept reprises au Gala Country. Elle revisitera à cette occasion des classiques et de grands succès du répertoire country, ainsi que quelques chansons originales.
Suivra, le 17 octobre, Laurence St-Martin qui offrira alors au public les chansons de son deuxième album, Prendre le temps, paru en mars dernier, teintées d’arrangements pop-folk.
Puis, pour boucler la boucle, l’auteur-compositeur-interprète d&#8217;origine cubaine Carlos Placeres, récipiendaire d&#8217;un Latinos Awards Canada en 2016 et d&#8217;un Félix en 2010, fera résonner ses rythmes dansants et ses mélodies accrocheuses avec son tout nouveau spectacle, Fiesta de Placeres, pour un court voyage ensoleillé en cette journée du dimanche 24 octobre.
<h3>Mesures sanitaires</h3>
Comme cela a été le cas depuis la présentation de ces Dimanches aux jardins, des mesures sanitaires seront en vigueur, incluant la présentation du passeport vaccinal ainsi qu’une pièce d’identité avec photo pour accéder au site.
Il faudra aussi se procurer au préalable ses billets (nombre de place limité) en communiquant avec la billetterie du Centre d’art La petite église au 450 974-2787, durant les heures d’ouverture (du lundi au jeudi, de 8 h 30 à 16 h 30 et le vendredi, de 8 h à 12 h).
Enfin, point important à noter, les spectacles, présentés grâce à une subvention de Musicaction et du gouvernement du Canada, seront annulés en cas de mauvais temps et ne seront donc pas déplacés cette fois au Centre d’art La petite église, puisque la salle ne sera pas disponible. En cas d’annulation, les détenteurs de billets en seront informés par courriel le matin même de l’événement.
Pour en savoir davantage, il suffit de consulter le [<a href="http://www.lapetiteeglise.com/programmation">www.lapetiteeglise.com/programmation</a>] ou la page [<a href="http://www.facebook.com/Lapetiteeglise/">www.facebook.com/Lapetiteeglise/</a>].

Au sortir d’une campagne électorale qui lui aura demandé beaucoup d’énergie, Catherine Lefebvre ne chôme pas et se lance dans l’écriture d’une nouvelle série de romans, à mi-chemin entre le récit historique et la fiction.
Le premier tome de la série, Jeanne D’Arc : le temps d’une guerre 1939-1946, est paru le 1er mai dernier, mais déjà Mme Lefebvre s’est lancée dans l’écriture du deuxième ouvrage de la série; Jeanne D’Arc : les années rock’n’roll 1947-1960.
L’autrice raconte s’être inspirée de la série Le temps d’une paix diffusée sur les ondes de Radio-Canada entre 1980 et 1986. « J’ai étudié en histoire, je me suis toujours intéressée à l’époque entre 1920 et 1980 et j’adore écrire. J’ai toujours trouvé dommage que la série n’ait jamais eu de réelle suite à son image et je sais que ça aurait intéressé beaucoup de gens. »
<h3>Le penchant québécois de la Seconde Guerre mondiale</h3>
Écrit sous la forme d’un scénario, la série se concentre sur la Seconde guerre mondiale, mais vue d’un regard québécois. Elle raconte l’histoire des gens qui ont vécu la guerre ici et des Québécois qui l’ont vécu en Europe ou en Afrique du Nord.
À travers les quatre romans de la série, Mme Lefebvre souligne qu’il sera question de l’évolution et de la condition de la Femme, à travers le personnage principal de Jeanne D’Arc, et aussi du sort réservé aux soldats et à leur condition après la guerre. « On n’en parle jamais et en lisant mon livre, certains vont en apprendre beaucoup sur la réalité des anciens combattants et vont être surpris de constater à quel point chacun vit l’après-guerre différemment. Chacun a sa façon de négocier avec la guerre », a précisé l’autrice.
La résidente de Pointe-Calumet écrit cette série pour donner une voix à nos ancêtres et pour raconter l’histoire qu’ils n’ont pas pu raconter eux-mêmes. Il était aussi primordial pour elle de mettre en lumière l’histoire et le parcours des gens qui sont restés ici pendant cette guerre meurtrière et qui ont aussi, à leur façon, dû sacrifier leur vie. « On parle souvent des soldats qui sont partis outre-mer, mais on sait trop peu de choses sur la manière dont les gens d’ici ont vécu ça. La guerre n’a pas été vécue de la même façon par les gens qui étaient ici et c’est ce que je voulais montrer. »
<h3>Un travail de recherche</h3>
Écrire une série historique n’est pas une mince tâche, surtout lorsqu’elle est inspirée de faits réels. Ça aura pris presque six ans à Catherine Lefebvre pour terminer la rédaction du premier tome. D’autant plus que plusieurs documents d’archives sont présentés ou décrits dans son œuvre : « Par exemple, dans le premier roman, il est beaucoup question de la radio, je me suis inspiré d’un véritable reportage radiophonique du journaliste Marcel Ouimet. Dans le deuxième roman, on parlera de l’arrivée de la télévision en 1952. Je m’inspire de vraies émissions, de vraies chansons, de vrais discours, question de vraiment bien mettre ne contexte le récit. »
Le roman Jeanne D’Arc : le temps d’une guerre 1939-1946 est disponible et le roman Jeanne D’Arc : les années rock’n’roll 1947-1960 est en cours d’écriture.

Catherine Lefebvre lance une nouvelle série de romans

Les œuvres retenues à la suite du sixième appel de candidatures lancé en novembre 2020 sont : Rue Saint-Eustache de Stéphane Simard, Cette immense vague qui nous emporte de Gisèle Séguin, Force tranquille d’Anie Rompré, Hansel et Gretel de Stéphane Lauzon-Lefebvre, C’est un départ de Jean-François Berthiaume, Étapes de vie de Caroline Beaulieu et Série Arbre : Le prisme tricolore élancé de Jean Cousineau.
L’exposition sera accessible au public du lundi au vendredi, de 9 h à 21 h ainsi que les samedis et dimanches, de 9 h à 17 h. Les œuvres seront ensuite exposées dans des bâtiments municipaux.
« Principalement dédiée à être exposée au sein des aires publiques et dans les locaux des différents services de la Ville, la collection permanente permet aux citoyens et aux visiteurs d’apprécier toute la valeur de la production artistique locale », de préciser le conseiller municipal responsable des dossiers culturels, Raymond Tessier.
L’un des objectifs poursuivis par la politique est de favoriser la diffusion des œuvres des artistes eustachois au bénéfice de tous les citoyens, tout en favorisant l’expression de la diversité des œuvres, des médiums utilisés et des champs disciplinaires.
« On dit que nul n’est prophète en son pays. Depuis 2011, nous faisons mentir l’adage en contribuant annuellement au Fonds d’acquisition d’œuvres d’art d’artistes eustachois, afin d’assurer le développement et la mise en valeur de la collection, et de la mettre à la disposition du public qui peut l’admirer », de dire le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.

Saint-Eustache: Dimanches aux jardins: quatre autres spectacles à venir!

Mesures sanitaires