<p>Les objectifs de cette campagne sont de sensibiliser le milieu politique à la réalité de leur bibliothèque et d’encourager les maires de chaque ville à encourager la lecture. Le dévoilement d’un nouveau Coup de coeur des maires est divulgué chaque jour du mois d’octobre sur la page Facebook MaBiblioAMoi et sur des affiches exposées dans les soixante-deux bibliothèques membres du RBL.</p>
<p><strong>Coup de cœur du public</strong></p>
<p>Le public aussi est invité à dévoiler ses coups de coeur littéraires. Pour l’occasion, le RBL fait tirer vingt certificats-cadeaux de vingt-cinq dollars chacun que les gagnants pourront dépenser dans la librairie de leur choix. Pour participer, il suffit d’inscrire son coup de coeur littéraire sur la page Facebook MaBiblioAMoi. Le tirage aura lieu le 4 novembre prochain.</p>
<p>Depuis plus de 35 ans, le Réseau BIBLIO des Laurentides soutient le développement, le fonctionnement et la mise en valeur des bibliothèques de sa région. Organisme à but non lucratif mis en place par le ministère de la Culture et des Communications du Québec, le RBL regroupe 61 municipalités qui profitent d’importantes économies d’échelle en plus d’une expertise professionnelle et technique pour assurer aux citoyens un service de qualité à prix abordable.</p>


<h3>EXPOSITIONS ET CIRCUITS</h3>
<p>En permanence, Maison de la culture et du patrimoine, Saint-Eustache: LA RÉBELLION DE 1837, DANS LE COMTÉ DES DEUX-MONTAGNES. Exposition permanente. Renseignements: 450 974-5170.</p>
<p>En permanence, Maison Chénier-Sauvé, Saint-Eustache: LIEU D&#8217;EXCEPTION, FAMILLES D&#8217;INFLUENCE: L&#8217;HISTOIRE DE LA MAISON CHÉNIER-SAUVÉ. Exposition permanente. Renseignements: 450 974-5170.</p>
<h3>ARTS VISUELS</h3>
<p>Jusqu&#8217;au 15 décembre, lors des événements, Maison de la culture, Saint-Placide: COLETTE BELLEFLEUR. Exposition de l&#8217;artiste-peintre. Renseignements: [artsetculturestplacide.com].</p>
<h3>CONTES ET LÉGENDES</h3>
<p>Le samedi 19 octobre, 19h30, Maison du citoyen, Saint-Eustache: LE CRÉPUSCULE D&#8217;ISABELLE CRÉPEAU. Soirée présentée par Contes et Légendes du Patriote. Renseignements: <em>contesdupatriote@gmail.com</em> ou 514 756-5523.</p>
<h3>MUSIQUE</h3>
<p>Le samedi 26 octobre, 20h, Maison de la culture, Saint-Placide: JÉRÔME BEAULIEU ET FRANÇOIS JALBERT. Entrée: 15 $. Réservation au 514 462-1050. Renseignements: [artsetculturestplacide.com].</p>
<h3>CENTRE D&#8217;ART LA PETITE ÉGLISE</h3>
<p>Spectacles à venir au Centre d&#8217;art La petite église, 271, rue Saint-Eustache, à Saint-Eustache: LINDSAY ET DE LAROCHELLIÈRE (le 10 octobre), JESSE MAC CORMACK (le 11 octobre), OLIVIER MARTINEAU (le 12 octobre), MARC HERVIEUX (les 18 et 19 octobre), GUILLAUME BEAUREGARD (le 24 octobre) et SRV TRIBUTE BLUES BAND HOMMAGE À STEVIE RAY VAUGHAN (le 25 octobre). Renseignements: 450 974-ARTS (2787) ou [www.lapetiteeglise.com].</p>
<h3>LE ZÉNITH PROMUTUEL ASSURANCE</h3>
<p>Spectacles à venir à la salle Le Zénith Promutuel Assurance, 305, avenue Mathers, Saint-Eustache: MICHÈLE RIVARD (le 10 octobre), PIERRE HÉBERT (le 11 octobre), DOMINIC ET MARTIN (le 12 octobre), PHILIPPE LAPRISE (le 17 octobre), MIKE WARD (les 18 et 19 octobre), DANIEL GRENIER (le 23 octobre) et KATHERINE LEVAC (les 24 et 25 octobre). Renseignements: 450 485-0848 ou [www.lezenithsteustache.ca].</p>
<h3>CINÉMA</h3>
<p>Le jeudi 17 octobre, 19h, Cinéma Saint-Eustache, Saint-Eustache: TURQUIE AVEC GENEVIÈVE BORNE. Ciné-conférence présentée par Les Aventuriers Voyageurs. Renseignements: [www.lesaventuriersvoyageurs.com].</p>
<p>Le jeudi 24 octobre, 19h, Cinéma Saint-Eustache, Saint-Eustache: TANZANIE. Ciné-conférence présentée par Les Aventuriers Voyageurs, avec la présence du réalisateur. Renseignements: [www.lesaventuriersvoyageurs.com].</p>


Voir et entendre – Semaine du 9 octobre 2019

<p>L’École de Théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx lance sa nouvelle saison avec <i>ADN</i>, une pièce du dramaturge britannique Dennis Kelly qui nous plonge dans l’univers de l’adolescence, à la rencontre d’un groupe de jeunes qui, après avoir commis l’irréparable, se voit brusquement confronté à lui-même.</p>
<p>Tout commence par un fait divers. Un homicide. Adam, le souffre-douleur du groupe, vient d’être accidentellement balancé au fond d’un puits, parce qu’on l’avait bêtement poussé vers le vide, parce que ça ne pouvait être que lui, parce que. À qui la faute? Comment gérer une telle situation sans compromettre le collectif, la gang, le noyau d’appartenance, comment jongler avec tout ça dans une main et, dans l’autre, les concepts de la morale et de la responsabilité individuelle?</p>
<h3>Le ridicule et le tragique</h3>
<p>Autour de la table, le metteur en scène Bernard Lavoie discute de la chose en présence d’une partie de sa troupe (comédiens et concepteurs), et l’on apprend très vite que le texte de Kelly, bien qu’on imagine que le grand public saura y trouver son compte, est d’abord destiné à une clientèle adolescente. <i>«Ça m’a donné un cadre pour mieux comprendre le ton et le contexte de la pièce, à considérer la jeunesse des personnages, à mieux saisir la notion d’irresponsabilité» </i>, résume Bernard Lavoie, qui nous oriente également vers la couleur élisabéthaine qui en teinte l’écriture. <i>«On y fait cohabiter le ridicule et le comique avec le tragique et le sérieux, ce que Shakespeare et ses amis faisaient» </i>, dit-il, par opposition à la tradition française, ce qui aura été momentanément déroutant en cours de travail. <i>«On commence à comprendre que ça peut aussi être drôle» </i>, confiait le metteur en scène, trois semaines avant la première.</p>
<p>Autre élément de défi, la modernité de ce texte (écrit en 2008) qui ne s’appuie pas sur des bases psychologiques traditionnelles. <i>«Au contraire, chaque personnage est un archétype. Chacun est une fonction pour faire avancer l’histoire. Chacun est une facette du point de vue de l’auteur. Ils ne pourraient pas vraiment exister dans la vraie vie» </i>, dit-il, ce qui aura nécessité de partir à la recherche de nouveaux codes de jeux, plus physiques, pour exprimer ce qu’on veut véhiculer dans la pièce.</p>
<p>On a aussi parlé de la structure du texte, des ruptures constantes (d’une parole hachurée à de longues envolées poétiques) qui en rythment le propos, dans une sorte de chaos musical que la traductrice Fanny Britt a bien su reproduire, indique-t-on. Ces ruptures (on s’est même permis d’en ajouter), on en retrouve également l’esprit dans la conception sonore du spectacle (celle de Léa Bussière), au point où Bernard Lavoie dira qu’elle a conditionné sa mise en scène. Celui-ci ira même jusqu’à dire que le texte de Kelly impose des images qui jouent ce même rôle, des choses que l’on saisit à force de le lire ou de le manipuler et qui participent concrètement et progressivement à la construction du spectacle.</p>
<h3>Dans l’espace de jeu</h3>
<p>Pour en revenir à Léa Bussière, celle-ci dit avoir été interpellée par l’agressivité insouciante des personnages, à ces passages de la vie où l’on pousse l’expérimentation jusqu’à l’extrême (un enfant qui arrache froidement les pattes d’un insecte, par exemple). C’est ce côté glauque du texte qui lui aura servi de canevas dans une conception sonore qui s’inspire des atmosphères à la Stephen King ou Patrick Sénécal. En tripatouillant des extraits pianistiques de provenances diverses, elle a tenté de créer des atmosphères dans lesquelles on ne se sentira pas tout à fait bien.</p>
<p>Les personnages de la pièce, par ailleurs, squatteront une usine désaffectée imaginée par Daphnée St-Jacques, un décor qui se transformera progressivement de l’intérieur, au fur et à mesure qu’on y entassera des objets et des déchets qui viendront poétiquement illustrer le chaos, le «terrain de jeu» du début cédant le pas à un lieu plus inquiétant et menaçant.</p>
<p>Les costumes de Cynthia Hébert-Piché emprunteront la même voie évolutive et marqueront les trois moments de la pièce, tout comme l’effritement moral des personnages ou le passage du temps.</p>
<p>De son côté, Danik Girouard a conçu des éclairages qui marqueront aussi ces trois temps/trois lieux (on garde l’idée, sans que ça s’incarne dans l’espace, que le texte original situe l’action dans un champ, une rue, puis une forêt). On partira donc d’un éclairage plus vaste et diffus, jusqu’à des percées de lumière entre les éléments du décor, tout comme on l’utilisera des éclairages alternatifs (lampe de travail, lampe baladeuse).</p>
<p><i>ADN</i>, de Dennis Kelly, sera présentée au Studio Charles-Valois du Collège Lionel-Groulx, du 16 au 19 octobre. Billets en vente au Cabaret BMO Sainte-Thérèse, 57, rue Turgeon, ou en ligne, à [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://odyscene.com" target="_blank" rel="noopener">http://odyscene.com</a>].</p>


ADN: La force pernicieuse du groupe

Réseau BIBLIO des Laurentides: Des maires dévoilent leur coup de cœur littéraire

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